Œuvres de Voltaire, Volume 38Lefèvre, 1830 |
Contents
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Common terms and phrases
à-la-fois angle astres attraction auteur boule calcul carré cause cent centre chapitre chiavel chose comédie comètes corps couleurs cristal découvertes démontré Descartes Desfontaines Dieu dire distance doit donner écrit effet également éléments étoile polaire expérience fesait figure fluide force force centripète globe gravitation homme idées infiniment j'ai jamais Jupiter Kehl Kepler l'abbé l'air l'attraction l'auteur l'autre l'École des maris l'édition l'équateur l'espace l'univers Leibnitz lettre libelle ligne lois de l'attraction long-temps lumière lune madame Du Châtelet Malebranche masse matière subtile ment Mercure millions de lieues Molière monades mouvement nature nécessaire Newton ouvrage paraît parcequ'il parceque pense pesanteur philosophes physique pièce pieds planètes pôle précession des équinoxes premier prince principe prisme prouvé qu'un raison rayons rouges réfléchit réfraction rétine ridicule rien satire Saturne sentiment serait seul sieur de Voltaire soleil surface système terre théâtre théâtre du Palais-Royal tion tourbillons trouve vérité verre vitesse Voilà yeux
Popular passages
Page 554 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 481 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 334 - Tandis que Colletet \ crotté jusqu'à l'échine, S'en va chercher son pain de cuisine en cuisine, Savant en ce métier, si cher aux beaux esprits, Dont Montmaur 2 autrefois fit leçon dans Paris.
Page 387 - Le goût de bien des lecteurs pour les choses frivoles, et l'envie de faire un volume de ce qui ne devrait remplir que peu de pages, sont cause que l'histoire des hommes célèbres est presque toujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi faux qu'insipides. On y ajoute souvent des critiques injustes de leurs ouvrages. C'est ce qui est arrivé dans l'édition de Racine faite à Paris en 1728.
Page 389 - Au lieu même de donner à son fils naturel un précepteur ordinaire et pris au hasard, comme tant de pères en usent avec un fils légitime qui doit porter leur nom, il engagea le célèbre Gassendi à se charger de l'instruire. Gassendi ayant démêlé de bonne heure le génie de Poquelin, l'associa aux études de Chapelle et de Bernier. Jamais plus illustre maître n'eut de plus dignes disciples. Il leur enseigna...
Page 389 - Bernier, dont les parents étaient mal à leur aise. Au lieu même de donner à son fils naturel un précepteur ordinaire et pris au hasard, comme tant de pères en usent avec un fils légitime qui doit porter leur nom, il engagea le célèbre Gassendi à se charger de l'instruire.
Page 392 - Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne qui fut abandonnée dès que celle de Molière parut. Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc avec une troupe assez complète, composée principalement de deux frères nommés...
Page 397 - Auteuil, où il se délassait souvent avec eux des fatigues de sa profession, «« qui sont bien plus grandes qu'on ne pense. Le maréchal de Vivonne, connu par son esprit et par son amitié pour Despréaux, allait souvent chez Molière, et vivait avec lui comme Lélius avec Térence. Le grand Condé exigeait de lui qu'il le vînt voir souvent, et disait qu'il trouvait toujours à apprendre dans...
Page 395 - II n'était ni trop gras ni trop maigre ; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement; avait l'air très-sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts ; et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
Page 390 - Avant l'année 1625, il n'y avait point de comédiens fixes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville : ils jouaient les pièces de Hardy, de Monchrétien ou de Balthazar Baro.