Histoire des révolutions de Portugal

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 7 - Si le roi de Portugal n'a point d'enfant mâle et qu'il ait » une fille, elle sera reine après la mort du roi , pourvu, » qu'elle se marie avec un seigneur portugais; mais, il ne » portera le nom de roi que quand il aura un enfant mâle » de la reine, qui l'aura iépousé. » Quand il sera dans la compagnie de la reine, il mar» chera à sa main gauche et ne mettra point la couronne
Page 105 - Les bourgeois, en particulier , en avoient fait chacun devant leurs maisons; toutes les fenêtres brillèrent, pendant toute la nuit , d'un nombre infini de flambeaux et de bougies ; il...
Page 158 - Seigneur avoir écé arrêté ; il étoit queftion d'en tirer un aveu de fon crime. Il le flatta de l'efpérance de fa grâce, & il lui fit dire qu'il ne tiendroit qu'à lui d'éprouver, comme le Duc de Médina, la clémence du meilleur Roi du monde ; mais que les Souverains , femblables à Dieu dont ils font fur la terre la plus vive image , n'accordoient le pardon des fautes qu'au repentir fmcere , & à une confeffion ingénue de ceux qui avoient manqué à leur devoir.
Page 74 - Courier» comme une perfonne qui eft prête à faire un long voyage. Il dépêcha dans le même moment un Gentilhomme à la Vice-Reine , pour lui donner avis de fon départ. Il écrivit au premier Miniftre , qu'il...
Page 14 - Portugal , qui croyoit qu'il lui seroit plus difficile de joindre les ennemis que de les vaincre, s'attacha à leur poursuite ; mais Moluc ne le vit pas plutôt éloigné de la mer et de sa flotte, qu'il fit ferme dans la plaine; et il étendit ensuite ce grand corps de cavalerie, en forme de croissant, pour enfermer toute l'armée chrétienne. Il avoit mis le prince Hamet , son frère , à la tête de ce corps...
Page 161 - Dona Catharina, plus âgée que tous les deux, étoit née avant la révolution. Dom Alphonfe fut montré au peuple , & déclaré Roi dans les formes ordinaires , & la Reine prit le même jour k régence de l'État. Cette Princeffe eût bien fouhaité...
Page 90 - Ensuite il se jeta avec fureur sur le corps de ce malheureux; chacun en le frappant crut venger l'injure publique, et donner les derniers coups à la tyrannie. Telle fut la fin de Michel Vasconcellos, Portugais de naissance, mais ennemi juré de son pays, et tout Espagnol d'inclination. Il étoit né avec un génie admirable pour ;les affaires, habile, appliqué à son emploi, d'un travail inconcevable, et fécond...
Page 22 - Les grands du royaume n'osoient paroître dans un éclat conforme à leur dignité , ni exiger tous les droits dûs à leur rang, de peur d'exciter les , soupçons des ministres Espagnols, dans un temps où il suffisoit d'être riche , ou considéré (i) États de Tomar.
Page 87 - Rien autre chose , lui dit-il en souriant, que de changer de maître et vous défaire d'un tyran pour vous donner un roi légitime.
Page 89 - ... de se sauver : mais , ayant été blessé au bras, et ne pouvant plus tenir son épée, accablé de la multitude, il se jetta par une fenêtre , et fut assez heureux pour ne se pas tuer. Aussitôt les conjurés entrèrent en foule dans la chambre du secrétaire : on le cherche partout, on renverse lits, tables; on enfonce les coffres pour le trouver : chacun vouloit avoir l'honneur de lui donner le premier coup. Cependant il ne paroissoit point, et les conjurés étoient au désespoir qu'il échappât...

Bibliographic information