Histoire du sentiment national en France pendant la guerre de cent ans

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Sandoz et Fischbacher, 1875 - Hundred Years' War, 1339-1453 - 532 pages
 

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Popular passages

Page 30 - Je ne le dis mie, cher sire , sachez , pour vous lober ; car tous ceux de notre partie, et qui ont vu les uns et les autres, se sont par pleine science à ce accordés , et vous en donnent le prix et le chapelet, si vous le voulez porter.
Page 249 - touche en rien ; ni entremettre ne vous devez » de notre sire le roi, ni de nous, qui sommes » de son sang et lignage; car nous nous cour...
Page 30 - A qui me rendraije ? à qui ? Où est mon cousin le prince de Galles ? Si je le véois, je parlerois.
Page 326 - Et le sire de l'Ile-Adam répondit : « Sire , la coutume » des François est telle, que si un homme parle à » un autre , de quelque état ou' autorité qu'il soit , » la vue baissée, on. dit que c'est un mauvais » homme , et qu'il n'est pas prud'homme , puis » qu'il n'ose regarder celui à qui il parle en la » chère ( face ). Et le roi dit :
Page 141 - Bail leur disoit : bonnes gens, les choses ne peuvent bien aller en Angleterre, ni ne iront jusques à tant que les biens iront de commun , et qu'il ne sera ni vilains ni gentils hommes et que nous ne soyons tous unis.
Page 100 - Dieu qu'il ne les voulut mie quitter de leur foi, ni éloigner de son domaine, ni mettre en mains étranges, et qu'ils avoient plus cher à être taillés tous les ans de la moitié de leur chevance que ce qu'ils fussent ès mains des Anglois. Sachez que le roi de France, qui véoit (voyoit) leur bonne volonté et loyauté et oyoit moult souvent leurs excusations, en avoit grand...
Page 142 - Ils ont les vins, les épices et les bons pains; et nous avons le seigle, le retrait, la paille, et buvons de l'eau. Ils ont le séjour et les beaux manoirs ; et nous avons la peine et le travail, la pluie et le vent aux champs...
Page 187 - Au nom de Jésus-Christ, s'il en est parmi vous qui soient complices du mal que j'endure, je les supplie de ne point me torturer plus longtemps et de me faire promptement mourir ! » Et le chroniqueur d'évoquer, avec une compassion douloureuse, les « souffrances insupportables
Page 139 - rois auraient beau le nier cent fois, c'est par la volonté « des peuples qu'ils régnent, c'est la force des peuples qui
Page 416 - est exécuté le plaisir de Dieu, qui voulait » que vous vinssiez à Reims, recevoir votre » digne sacre, pour montrer que vous êtes » vrai roi, et celui auquel doit appartenir le

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