Théâtre ...A.-A. Renouard, 1819 |
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ACTE ADELAÏDE affreux aime Allez ALVAREZ ALZIRE amant âme AMÉLIE amour ANTOINE ATIDE barbare BÉNASSAR bienfaits bonté bras brave Brutus CASSIUS César charmes cher CHOEUR cœur colère COUCY courroux crainte crime cruel DALILA destin Dieu dieux dois douleur ÉMIRE ennemis époux esclave EUPHÉMON fils EUPHÉMON père fesait FIEREN FIERENFAT fille frère funeste fureur gloire GUESCLIN Gusman hélas héros heureux hymen IDAMORE indigne j'ai j'aime jaloux JASMIN jour l'amour l'horreur larmes lieux LISE LISOIS m'aime madame mains maître malheureux MARTHE Memphis Mme CROUPILLAC MOHADIR Montèze mort mourir NEMOURS ô ciel Osiris OTOÈS outrage pardonne parler perfide peuple PHANOR PHILISTINS pleurs prince punir RAMIRE rival rois Romains Rome RONDON SAMSON sang sauver SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentimens SÉRAME sermens seul soldats sort TAÏSE TANIS tendre tendresse tragédie trahir tremble trépas triste tyrans vais VAMIR VENDÔME vengeance venger vengeur vertu veux vœux vois Voltaire yeux ZAMORE ZÉLIDE ZULIME
Popular passages
Page 393 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rongie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.
Page 330 - Les prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense; "Notre crédulité fait toute leur science.
Page 393 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 400 - Il ya beaucoup de très bonnes pièces où il ne règne que de la ga!té; d'autres toutes sérieuses, d'autres mélangées, d'autres où l'attendrissement va jusqu'aux larmes. Il ne faut donner l'exclusion à aucun genre ; et si l'on me demandait quel genre est le meilleur, je répondrais : « Celui qui est le mieux traité.
Page 240 - Je sais quel est le peuple : on le change en un jour ; II prodigue aisément sa haine et son amour. Si ma grandeur l'aigrit , ma clémence l'attire. Un pardon politique à qui ne peut me nuire, Dans mes chaînes qu'il porte un air de liberté, Ont ramené vers moi sa faible volonté.
Page 567 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 230 - J'ai servi, commandé, vaincu quarante années; Du monde entre mes mains j'ai vu les destinées, Et j'ai toujours connu qu'en chaque événement Le destin des États dépendait d'un moment.
Page 327 - Os a tâché dans cette tragédie, toute d'invention et d'une espèce assez neuve, de faire voir combien le véritable esprit de religion, l'emporte sur les vertus de la nature.
Page 419 - Tout ce fracas, ces noces, ces apprêts. LISE. Ah! plus mon cœur s'étudie et s'essaie, Plus de ce joug la pesanteur m'effraie : A mon avis, l'hymen et ses liens Sont les plus grands ou des maux ou des biens.
Page 500 - Peignez donc, j'y consens, les héros amoureux; Mais ne m'en formez pas des bergers doucereux ; Qu' Achille aime autrement que Thyrsis et Philène ; N'allez pas d'un Cyrus nous faire un Artamène ; Et que l'amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.