J. J. RousseauHachette et cie, 1893 - 201 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 7
Page 75
... souverains ne devront- ils pas un jour bannir cet art terrible de l'impri- merie ? Voilà ce qui , dans le Discours de 1750 , appar- tient à la rhétorique . Mais , dans sa réponse au roi Stanislas et dans la préface de Narcisse ...
... souverains ne devront- ils pas un jour bannir cet art terrible de l'impri- merie ? Voilà ce qui , dans le Discours de 1750 , appar- tient à la rhétorique . Mais , dans sa réponse au roi Stanislas et dans la préface de Narcisse ...
Page 136
... politique , c'est l'État ou le Souverain , et les membres de ce corps , qui pren- nent collectivement le nom de peuple , s'appellent en particulier citoyens , comme participant à l'autorité souveraine , et 136 J.-J. ROUSSEAU .
... politique , c'est l'État ou le Souverain , et les membres de ce corps , qui pren- nent collectivement le nom de peuple , s'appellent en particulier citoyens , comme participant à l'autorité souveraine , et 136 J.-J. ROUSSEAU .
Page 137
... souverain a besoin d'un agent propre qui exécute la volonté générale , d'un autre pouvoir qui réduise la loi en actes particuliers . Ce second pou- voir est le Gouvernement ou corps exécutif . L'acte qui l'institue est , non pas un ...
... souverain a besoin d'un agent propre qui exécute la volonté générale , d'un autre pouvoir qui réduise la loi en actes particuliers . Ce second pou- voir est le Gouvernement ou corps exécutif . L'acte qui l'institue est , non pas un ...
Page 139
... souverain , à montrer que si les citoyens ont des devoirs en qualité de sujets , ils doivent jouir du droit naturel en qualité d'hommes . Il fixe le sens des mots souverain et gouvernement , et il établit cette vérité que Turgot nommait ...
... souverain , à montrer que si les citoyens ont des devoirs en qualité de sujets , ils doivent jouir du droit naturel en qualité d'hommes . Il fixe le sens des mots souverain et gouvernement , et il établit cette vérité que Turgot nommait ...
Page 142
... souverain donne prise à d'aussi graves objections . Le souverain , dit Rousseau , n'a pas d'intérêt con- traire à l'intérêt des particuliers qui le constituent ; il peut donc enfreindre la loi qu'il s'impose ; il n'est lié par aucune ...
... souverain donne prise à d'aussi graves objections . Le souverain , dit Rousseau , n'a pas d'intérêt con- traire à l'intérêt des particuliers qui le constituent ; il peut donc enfreindre la loi qu'il s'impose ; il n'est lié par aucune ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime allait amant âme amour Annecy Chambéry chant charme Charmettes choses Christophe de Beaumont citoyen Clarens Claude Anet cœur Confessions Confignon Contrat social d'Émile d'Etange déclara devoirs Diderot Dieu disait disait-il Discours de 1750 donne Eaubonne écrit écrivait Émile enfants femmes forêt de Montmorency Genève Genevois gens goût gouvernement Grimm Héloïse Holbach hommes Hume Jacques Jean Jean-Jac Jean-Jacques jette Julie l'âme l'amour l'éducation l'Emile l'Ermitage l'État l'Héloïse l'homme laisse Lettre livres lorsqu'il maître maîtresse Meillerie ment mère Le Vasseur misérable Mlle Mme d'Epinay Mme d'Houdetot Mme de Warens mœurs monde morale Môtiers musique nature œuvre passé passion pensée père personnages Petit Conseil peuple philosophes pleurer première qu'un raison regarde religion reste roman Rous Rousseau s'il sage Saint-Lambert Saint-Preux scène seau sentiment serait seul société Sophie sorte souverain spectacles style tantôt théâtre Thérèse Thônes tion vertu Vevey vicaire vices voilà voix volonté générale Voltaire Wintzinried Wolmar yeux
Popular passages
Page 82 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 136 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 54 - Vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux : c'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable ; c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté pour tout honneur dans une voirie, tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays.
Page 170 - Être éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables ; qu'ils écoutent mes confessions , qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose : Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 156 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 48 - Puisque vous vouliez quitter l'Ermitage et que vous le deviez, je suis étonnée que vos amis vous aient retenu. Pour moi je ne consulte point les miens sur mes devoirs, et je n'ai plus rien à vous dire sur les vôtres.
Page 157 - Divinité; qu'en tout pays et dans toute secte, aimer Dieu par-dessus tout et son prochain comme soi-même, est le sommaire de la loi ; qu'il n'ya point de religion qui dispense des devoirs de la morale, qu'il n'ya de vraiment essentiels que ceux-là ; que le culte intérieur est le premier de ces devoirs, et que sans la foi nulle véritable vertu n'existe.
Page 78 - On ne peut réfléchir sur les mœurs, qu'on ne se plaise à se rappeler l'image de la simplicité des premiers temps. C'est un beau rivage, paré des seules mains de la nature, vers lequel on tourne incessamment les yeux, et dont on se sent éloigner à regret.
Page 143 - Il ya telles positions malheureuses où l'on ne peut conserver sa liberté qu'aux dépens de celle d'autrui , et où le citoyen ne peut être parfaitement libre que l'esclave ne soit extrêmement esclave.