Petits chefs-d'oeuvre |
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... serait doux de vivre parmi nous , si la contenance exté- rieure était toujours l'image des dispositions du cœur ; si la dé- cence était la vertu , si nos maximes nous servaient de règle , sı la véritable philosophie était inséparable du ...
... serait doux de vivre parmi nous , si la contenance exté- rieure était toujours l'image des dispositions du cœur ; si la dé- cence était la vertu , si nos maximes nous servaient de règle , sı la véritable philosophie était inséparable du ...
Page 9
... Serait - ce d'être peuplé d'esclaves et de méchants ? Opposons à ces tableaux celui des mœurs du petit nombre de peuples qui , préservés de cette contagion des vaines connaissan- ces , ont par leurs vertus fait leur propre bonheur et l ...
... Serait - ce d'être peuplé d'esclaves et de méchants ? Opposons à ces tableaux celui des mœurs du petit nombre de peuples qui , préservés de cette contagion des vaines connaissan- ces , ont par leurs vertus fait leur propre bonheur et l ...
Page 13
... serait fille de l'ignorance ? la science et la vertu seraient incompatibles ? Quelles conséquences ne tirerait - on point de ces préjugés ? Mais , pour concilier ces contrariétés apparentes , il ne faut qu'examiner de près la vanité et ...
... serait fille de l'ignorance ? la science et la vertu seraient incompatibles ? Quelles conséquences ne tirerait - on point de ces préjugés ? Mais , pour concilier ces contrariétés apparentes , il ne faut qu'examiner de près la vanité et ...
Page 20
... serait peut - être plus nécessaire que tant de bravoure , qui ne le garantit pas de la mort . Et qu'importe à l'État que ses troupes périssent par la fièvre et le froid , ou par le fer de l'ennemi ? Si la culture des sciences est ...
... serait peut - être plus nécessaire que tant de bravoure , qui ne le garantit pas de la mort . Et qu'importe à l'État que ses troupes périssent par la fièvre et le froid , ou par le fer de l'ennemi ? Si la culture des sciences est ...
Page 21
... serait plus dispos . Je sais qu'il faut occuper les enfants , et que l'oisiveté est pour eux le danger le plus à craindre . Que faut - il donc qu'ils apprennent ? Voilà certes une belle question ! Qu'ils ap- prennent ce qu'ils doivent ...
... serait plus dispos . Je sais qu'il faut occuper les enfants , et que l'oisiveté est pour eux le danger le plus à craindre . Que faut - il donc qu'ils apprennent ? Voilà certes une belle question ! Qu'ils ap- prennent ce qu'ils doivent ...
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Common terms and phrases
aimer assez Atrée avez besoin cause choses chrétiens CHRISTOPHE DE BEAUMONT citoyens cœur comédie comédiens comices corps crime croire d'Alembert Dieu dieux dire discours doctrine doit donner effet enfants éphores établir état état de nature eût femmes force Gabaa Genève genre humain gens goût gouvernement hommes honnête idées Israël j'ai jamais juger l'amour l'auteur l'autre l'esprit l'État l'homme l'homme sauvage laisser Lévite liberté livre lois lois somptuaires lui-même magistrats Mandement maux maximes ment mieux misanthrope mœurs Molière monde monseigneur morale n'en n'était nature naturelle nécessaire parler particulier passions patrie penser père personne peuple philosophie pièce plaisir plaisirs PLUTARQUE préjugés premier prince principe public publique puisse qu'à qu'un raison religion rendre république respect reste rien Rome s'il sage saurait sentiments serait seul société Socrate soin sorte souverain Sparte spectacles sujet théâtre tion toyens tribu de Benjamin tribus trouve vérité vertu veut vices Voilà vois volonté générale vrai
Popular passages
Page 266 - ... il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice et d'immoler au besoin sa vie à son devoir. Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a .commis le plus grand des crimes ; il a menti devant les lois.
Page 181 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine , de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire , en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 161 - Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une seule : savoir, l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté * : car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous ; et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 227 - Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave , il n'est rien.
Page 181 - Mais s'il est vrai qu'un grand prince est un homme rare, que sera-ce d'un grand législateur? Le premier n'a qu'à suivre le modèle que l'autre doit proposer. Celui-ci est le mécanicien qui invente la machine, celui-là n'est que l'ouvrier qui la monte et la fait marcher. « Dans la naissance des sociétés, dit Montesquieu, ce sont les chefs des républiques qui font l'institution, et c'est ensuite l'institution qui forme les chefs des républiques (3).
Page 265 - ... profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles , non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle...
Page 76 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire, Ceci est à moi , et trouva des gens assez simples pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile...
Page 83 - Pour le poète, c'est l'or et l'argent; mais pour le philosophe, ce sont le fer et le blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain.
Page 180 - De lui-même le peuple veut toujours le bien , mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé.
Page 90 - Telle fut, ou dut être, l'origine de la société et des lois, qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles forces au riche (r), détruisirent sans retour la liberté naturelle, fixèrent pour jamais la loi de la propriété et de l'inégalité, d'une adroite usurpation firent un droit irrévocable, et, pour le profit de quelques ambitieux, assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère.