Histoire de la Ligue sous les règnes de Henri III et de Henri IV: ou, Quinze années de l'histoire de France, Volume 1

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C. Douniol, 1854 - France
 

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Popular passages

Page 259 - A chacun Nature donne Des pieds pour le secourir : Les pieds sauvent la personne ; II n'est que de bien courir. Ce vaillant prince d'Aumale, Pour avoir fort bien couru, Quoiqu'il ait perdu sa malle N'a pas la mort encouru.
Page 158 - C'est un conte de parler de la religion, il faut prendre un autre chemin. Il n'ya au monde prince plus catholique ni qui désire tant l'extirpation de l'hérésie que moy : mes actions et ma vie l'ont assez tesmoigné à mon peuple.
Page 364 - Les chefs de ces differens religieux portoient chacun d'une main un crucifix , et de l'autre une halebarde , et les autres des arquebuses, des pertuisanes, des dagues, et autres diverses espèces d'armes que leurs voisins leur avoient prêtées. Ils avoient tous leurs robes retroussées, et leurs capuchons abattus sur les épaules; plusieurs portoient des casques, des corselets, des petrinals.
Page 260 - Il vaut mieux des pieds combattre En fendant l'air et le vent, Que se faire occire ou battre Pour n'avoir pris le devant. Qui a de l'honneur envie, Ne doit pourtant en mourir : Où il y va de la vie, II n'est que de bien courir.
Page 138 - les Suisses, taillé en pièces une partie des » gardes du roi, et tiens le Louvre investi de si » près, que je rendrai bon compte de ce qui
Page 93 - ... d'un degré plus haut, ils nous monstrent aussi le chemin, et nous servent de guide, chefs et conducteurs pour conserver la religion catholique, apostolique et romaine, et la patrie commune contre l'entreprise et violence des...
Page 363 - Après était le prieur des chartreux, avec ses religieux ; puis le prieur des feuillans, avec ses religieux ; les quatre ordres mandians , les capucins , les minimes, entre lesquels il y avoit des rangs des écoliers.
Page 278 - Mon cousin le maréchal, c'est à cette heure qu'il faut que vous mettiez la main droite à ma couronne; ni mon humeur ni la vôtre ne veulent que je vous anime par discours pour commencer nos affaires ; je vous prie en pensant à ce qui se présente sur nos bras, aller tirer le serment des Suisses, comme vous entendez qu'il faut, et puis me venir servir de père et d'ami contre ces gens qui n'aiment ni vous ni moi.
Page 2 - Or, suivit ce prince, je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites profession. La vôtre vous a conseillé de me tuer sans m'ouïr, n'ayant reçu de moi aucune offense; et la mienne me commande que je vous pardonne, tout convaincu que vous êtes de m'avoir voulu homicider sans raison.
Page 328 - Je veux vaincre ou mourir avec vous.,.. Gardez bien vos rangs , je vous prie , et si vous perdez vos enseignes , cornettes ou guidons , ne perdez point de vue mon panache blanc , vous le trouverez toujours au chemin de l'honneur et de la victoire (Péréfixe).

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