Page images
PDF
EPUB
[ocr errors][merged small]

Chili.

Euquête de M. le Docteur VALDES MOREL, de
Santiago.

733

Égypte.

Enquête de M. le Docteur SANDWITH, du Caire. 713

France.

Enquête de M. le Docteur OZENNE, chirur-
gien de Saint-Lazare, Paris

143

Enquête de M. le Professeur Dr TOMMASOLI, pro-

fesseur de clinique dermato-syphiligraphique

à l'Université, directeur de l'hôpital, Palerme 517

Norwège. Enquête de M. le Professeur D' HOLST, pro-
fesseur d'hygiène à la Faculté de médecine

de l'Université de Christiania.

Pays-Bas. Enquête de M. le Docteur SELHORST, de La Haye

Roumanie. Enquête de M. le Professeur Dr PETRINI DE
GALATZ, professeur et directeur de la clini-
que des maladies cutanées et syphilitiques
à l'Université, médecin en chef du service
dermato-syphiligraphique de l'hôpital Coltza,

Russie

Bucarest.

Enquête de M. le Professeur Dr PETERSEN,
professeur à l'Institut clinique impérial de la
Grande-Duchesse Hélène Pavlovna, Saint-
Pétersbourg

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

Pages.

Suisse.

Enquête de M. le Docteur SCHMID, Directeur du
Bureau sanitaire fédéral, Berne.

226

Turquie.

Enquête de M. le Professeur Dr VON DÜRING,
Pacha, professeur de clinique dermato-syphi-
ligraphique à l'Université impériale de Con-
stantinople.

93

Prostitution et maladies vénériennes en Angleterre.

ENQUÊTE DE M. LE DOCTEUR CH. DRYSDALE.

LA LOI SUR LA PROSTITUTION EN ANGLETERRE.

La police doit réprimer les actes flagrants d'indécence ou de désordre dans les rues et places publiques. Les théâtres et restaurants doivent être munis d'une licence renouvelée chaque année. Cette obligation légale tend à prévenir les désordres dans les cabarets. Les restaurants ne peuvent rester ouverts entre minuit et quatre heures du matin. La loi ignore l'existence de la prostitution, tant qu'elle n'est pas accompagnée d'indécence flagrante ou de désordre. Pour qu'une femme puisse être punie, il faut qu'elle fasse l'objet d'une plainte orale faite au magistrat lui-même. Tout le monde, hommes ou femmes, est libre. C'est seulement lorsque deux propriétaires de maisons voisines considèrent une maison fréquentée par des prostituées, comme étant d'une indécence flagrante, que l'on peut poursuivre le propriétaire de la maison incriminée.

Le magistrat peut les condamner à une amende, ou à l'emprisonnement pour un temps plus ou moins prolongé. Il n'existe pas à Londres de maison de tolérance semblable à celles de Paris. Les prostituées fréquentent des maisons tenues par des propriétaires, elles y louent une chambre. Il n'existe pas non plus de Bureau des Mœurs, ou inscription des prostituée dans la capitale, dont la population est de 6,300,000 habitants (1).

(1) V. Note A de l'appendice.

LES MALADIES VÉNÉRIENNES EN ANGLETERRE.
HISTORIQUE DE LA QUESTION.

En 1867, The Harveian Medical Society, de Londres, institua un Comité pour examiner la question de la fréquence des maladies vénériennes en Angleterre, et faire un rapport sur ce sujet au Congrès international de Paris (1867). Parmi les membres de ce Comité figuraient MM. les docteurs Acton, Broadbent, Weeden, Wuden Cooke, Holmes Coote, Walter Coulson, Tilbury Fox, George Gascoyen, Ernest Hart, Berkeley Hill, James Lane, Maudsley, V. de Merie, Steele, Teevan, Henry Thompson et Vintras. Les secrétaires honoraires du Comité étaient les docteurs Drysdale et Curgenven, de Londres.

Il résulta de l'enquête faite par le Comité, qu'en 1864, pour une armée de 73,000 soldats, stationnés en Angleterre, l'on estimait que chaque année les maladies vénériennes provoquaient la perte d'une semaine de service. On affirmait également qu'en 1862, sur les 88,000 matelots de la marine anglaise reçus dans les hôpitaux, 7,000 le furent pour des cas de maladie vénérienne.

Le Parlement britannique vota, en 1864, une loi instituant une enquête royale nommée The Venereal Diseases Commission ". Celle-ci se mit en rapport avec divers médecins et personnalités. Après la clôture de l'enquête, le Parlement édicta une loi nouvelle The Contagions Diseases Act, 1866. "

Le Congrès médical international de Paris, 1867, auquel le Dr C. Drysdale se rendit comme délégué de la Société Harvienne, avait formulé la question suivante: Est-il possible de proposer aux divers Gouvernements des mesures efficaces en vue de restreindre la propagation des maladies vénériennes ? "

Les rapports présentés au Comité de la Société Harvienne au cours de la même année venaient de beaucoup de villes du Royaume-Uni, ils montraient qu'il n'existait pas dans le public d'affection plus répandue que ces maladies contagieuses. Ainsi, le Saint-Bartholemews Hospital, à Londres, recevait journellement en 1867, 174 cas de maladies veneriennes, soit la moitié des malades externes en chirurgie. Guys Hospital démontrait la même chose, plus de la moitié des cas externes de chirurgie étaient des vénériens. Le Royal Free Hospital était également fréquenté par

« PreviousContinue »