Histoire du collége de Porrentruy: (1590-1865)

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Imp. de Victor Michel, 1866 - 320 pages
 

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Page 182 - Belfort, en excavant le flanc méridional de la montagne, l'on découvrit l'été dernier, à quelques pieds de profondeur la plus grande partie du squelette d'un très gros animal.
Page 182 - J'ai reçu en effet ce morceau , et je ne puis qu'en témoigner ma respectueuse reconnoissance à ce prince, ami des lettres et de ceux qui les cultivent ; c'est réellement une trèsgrosse dent molaire d'éléphant , beaucoup plus grande qu'aucune de celles des éléphans vivans aujourd'hui.
Page 240 - Frères et amis, • Nous avons conquis la liberté, et nous la maintiendrons : nous offrons de vous faire jouir de ce bien inestimable, qui vous a toujours appartenu, et que vos oppresseurs n'ont pu vous ravir sans crime. Nous avons chassé vos tyrans; montrez-vous hommes libres, et nous vous garantirons de leur vengeance, de leurs projets et de leur retour.
Page 210 - Il est infiniment important que nous surveillions cet homme dangereux;... cependant le ministre des affaires étrangères garde le silence... » Robespierre appuie les plaintes de l'orateur ; il se plaint aussi des ministres qui gardent le silence et ne l'interrompent que « pour nous endormir dans une funeste sécurité, et c'est une nation étrangère, c'est un syndic de nos alliés qui nous avertit du danger que nous courons » Après une vive agitation, l'assemblée nationale décrète le renvoi...
Page 271 - J'ai toujours applaudi dans mon cœur à vos principes. Pardon, cher abbé, si je vous ai induit en erreur. Je vous prie de ne pas me refuser les derniers secours de votre ministère en vous transportant à la porte de la Conciergerie, sans vous compromettre, et, à ma sortie, de me donner l'absolution de mes péchés, sans oublier le préambule : ab omni vinculo excommunicationis.
Page 271 - Mon cher abbé, je suis à la veille de ma mort; je vous » envoie ma confession par écrit. Dans peu de jours je vais » expier, par la miséricorde de Dieu, tous mes crimes et mes » scandales contre sa sainte religion.
Page 245 - Quant à nous, Législateurs, mandataires élus par nos concitoyens, nous allons nous hâter de vous manifester leur vœu; il sera digne de la République française : Libres par la protection de ses armes, les Rauraces s'uniront bientôt, sans doute, à ses glorieuses destinées, et, de concert avec elle, combattront et vaincront pour la Liberté universelle. N
Page 182 - ... pétrifié; mais que ce qui étoit dans la terre, étoit une substance moins dure que ne le sont ordinairement de pareils os. L'on m'apporta un morceau de cette défense que l'on...
Page 182 - L'on m'apporta un morceau de cette défense que l'on avoit brisée en la tirant de cette terre, où elle étoit devenue mollasse : l'enveloppe extérieure resseiubloit assez à l'ivoire; l'intérieur étoit blanchâtre et comme savonneux. On en brûla une parcelle, et ensuite une autre parcelle d'une véritable défense d'éléphant; elles donnèrent l'une et l'autre Une huile d'une odeur à peu près pareille. Tous les morceaux de cette première défense ayant été exposés quelque temps à l'air,...
Page 236 - D'abord après son arrivée à Porrentruy, on le vit parcourir les rues de la ville, escorté de la plus vile populace, la tête affublée d'une queue de renard, au son d'une musique qui faisait retentir l'air des cannibales, donnant des accolades à tous les manants, à toutes les poissardes qu'il rencontrait.

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