La Revue universelle, Volume 14Jacques Bainville Plon-Nourrit, 1923 |
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Agravain aime Alain allemande amour André Maurois Aristodèmos Artus assez avaient Baudelaire beau beauté Bela Kun belle Beyle Brunot c'était Chambéry chambre chant chevalier chose cœur d'Alain d'Athènes dame demande demoiselle Destouches devant Dieu dire dit-il donner Edmée Élisabeth Emmanuel Brousse eût femme fille fils flamingantisme flamingants force frère général gens gouvernement guerre hommes Hyperochos indienne j'ai Jacques Destouches jamais jeune Joubert jour l'Allemagne l'Inde laisser Lancelot Lancelot du Lac lettre Lionel main maison mari ment messire Gauvain Mme de Beaumont Mme Maréchal monde Mordret mort Mozart musique n'avait n'était Naples national Naxiadès Noces de Figaro nuit Nypsios Paray parler Parthénopè passé pays pensée peut-être poésie poète politique Port-Vendres porte premier presque qu'un regard reine reine Guenièvre René reste rêve Riballier rien Ruhr Russie s'était s'il sais savait semble sentiment serait seule siècle Silénion Sire soir songe sorte Thibernes Thourioi tion trouver Virelade visage voilà Waldeck-Rousseau yeux
Popular passages
Page 258 - Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.
Page 263 - Ceux d'entre deux, qui sont sortis de l'ignorance naturelle, et n'ont pu arriver à l'autre, ont quelque teinture 'de cette science suffisante, et font les entendus. Ceux-là troublent le monde, et jugent mal de tout.
Page 266 - Le plus grand des maux* est les guerres civiles. Elles sont sûres, si on veut récompenser les mérites, car tous diront qu'ils méritent. Le mal à craindre d'un sot, qui succède par droit de naissance, n'est ni si grand, ni si sûr*.
Page 146 - Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et verte; l'eau informe et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce!
Page 265 - La puissance des rois est fondée sur la raison et sur la folie du peuple, et bien plus sur la folie. La plus grande et importante chose du monde a pour fondement la faiblesse : et ce fondement-là est admirablement sûr; car il n'ya rien de plus sûr que cela, que le peuple sera faible.
Page 265 - Qui passera de nous deux? qui cédera la place à l'autre? Le moins habile? mais je suis aussi habile que lui. Il faudra se battre sur cela. Il a quatre laquais, et je n'en ai qu'un : cela est visible; il n'ya qu'à compter; c'est à moi à céder, et je suis un sot si je conteste. Nous voilà en paix par ce moyen : ce qui est le plus grand des biens.
Page 130 - ... avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière. Avant que de ses deux moitiés...
Page 259 - Il ne faut pas qu'il sente la vérité de l'usurpation : elle a été introduite autrefois sans raison, elle est devenue raisonnable; il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement si on ne veut qu'elle ne prenne bientôt fin.
Page 262 - Ce chien est à moi, disaient ces pauvres enfants; c'est là ma place au soleil». Voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.
Page 131 - COMME un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Animent la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière.