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tie de la ligne de Périgueux au Lot, celle de Périgueux à Brives, est en exploitation, et l'on travaille activement sur le surplus; déjà aussi, sur la ligne du Lot à Brioude, les travaux sont entrepris entre Árvant et Massiac, et la Compagnie vient d'ètre invitée à les commencer entre Lacapelle et Aurillac,

bassin du Creuzot et de Blanzy, et dont le bassiu d'Aubin doit, l'on a, depuis l'année dernière, dans l'avenir, retirer également de commencé l'exécution du réservoir précieux avantages, déjà une parde Montaubry, qui doit augmenter notablement les ressources alimentaires du canal du Centre, et l'on a entrepris avec une égale activité les travaux du chemin de fer de Nevers à Chagny. Déjà, sur ce chemin, une somme de 3 millions au moins avait été dépensée à la fin de 1860. Le bassin de Commentry paraissait amener surtout la création de deux lignes de fer destinées à se rattacher, d'une part, à Limoges et Poitiers, d'autre part à Tours et à la partie inférieure de la vallée de la Loire.

Sur l'une et l'autre de ces directions, des concessions éventuelles ont été faites à la compagnie d'Orléans, entre Montluçon et La Souterraine, ou Limoges d'un côté entre Tours et Vierzon; mais de nombreuses lignes concurrentes ont été réclamées par divers intérêts, les études en ont été poursuivies avec activité. Déjà les enquêtes ont été faites sur les projets de la ligne de Montluçon à Limoges; elles sont ordonnées sur ceux de la ligne de Tours à la ligne de Clermont. L'Administration sera donc avant peu en mesure de prendre telle décision que de droit; mais, quelle que soit cette décision, le bassin de Commentry est toujours assuré d'avoir, dans un avenir prochain, les débouchés nécessaires au développement de son exploitation.

Pour le bassin d'Aubin, ce qu'il y avait de plus urgent à faire, c'éfait de presser l'achèvement des travaux d'amélioration du Lot. Jusqu'à ces derniers temps, l'on ne pouvait y affecter chaque année qu'une somme de 500,000 fr. au plus. Il sera désormais possible, grâce aux crédits extraordinaires ouverts par la loi du 14 juillet 1860. ou qui seront ouverts par des lois ultérieures, de leur accorder de plus fortes allocations, et de rapprocher ainsi l'époque où ces travaux peuvent être terminés.

Quant aux voies de fer projetées du Lot à Périgueux et du Lot à Brioude,

Il semble inutile d'analyser les mesures prescrites ou réalisées pour les bassins d'une importance secondaire; il suffit de déclarer de nouveau que l'administration continue l'accomplissement de sa mission avec la plus grande sollicitude, et de rappeler qu'une somme de 500,000 fr. a été distribuée en subvention pour l'amélioration des chemins vicinaux servant aux transports des houilles sur les divers points du territoire.

L'administration supérieure a été appelée à examiner et à résoudre des questions non moins importantes pour l'industrie minérale en France; une commission spéciale a été instituée l'année dernière pour apprécier de nombreuses réclamations relatives aux bases et au mode de perception de la redevance proportionnelle des mines.

Cette commission s'est livrée à une étude très-approfondie de ces questions, et elle a été d'avis d'abord de favoriser le système d'abonnement, prévu déjà par les règlements en vigueur.

Conformément à cet avis, un décret, en date du 30 juin 1860, a décidé qu'à partir de l'année 1861, les abonnements seraient réglés, pour les exploitants qui en feraient la demande, d'après le produit net moyen des deux années antérieures, et que le taux ainsi fixé serait maintenu pendant une durée de cinq années.

La même commission a recherché s'il y aurait lieu de faire droit anx plaintes des exploitants de mines, en comptant dans les dépenses de l'exploitation certains frais qui en avaient été exclus jusqu'ici, et elle s'est prononcée pour l'affirmative.

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Des instructions ont été en consé quence adressées sur tous les points de l'Empire, et l'industrie des mines a reçu ainsi, dans le cours de l'année 1860, un puissant encouragement.

Une publication officielle fera connaître prochainement la marche et les progrès de l'industrie minérale depuis l'année 1853. Il n'est pas sans intérêt de résumer ici les résultats de ce travail pour la première et la dernière des années auxquelles il s'applique.

En 1853, 277 mines de combustible minéral ont été exploitées sur le territoire de l'Empire, et ont produit 59 millions 379,854 quintaux métriques, valant 59 millions 654,905 fr., ou 1 fr. 005 par quintal.

En 1859, le nombre des conces sions exploitées est de 292; la production s'élève à 74 millions 825,718 quintaux métriques, valant 94 millions 979.163 fr., ou 1 fr. 269 par quintal métrique.

Pendant la même période, l'importation des houilles étrangères a fait également de notables progrès.

En 1853, elle a été de 35 millions 305,300 quintaux métriques.

Et, en 1859, de 57 millions 593,873, déduction faite de la faible quantité exportée. La consonimation totale du pays en combustible minéral a donc été en 1853 de 94 millions 224,053 quintaux métriques, et en 1859 de 138 millions 636,584 quintaux métriques.

Il y a donc eu, dans la marche de notre industrie houillière, un progrès notable depuis 1852, et, si le développement de cette industrie est le signe le plus certain de la prospérité de toutes les autres, on peut dire avec certitude qu'en France, pendant la période ci-dessus indiquée, toutes les industries ont été prospères.

Quant aux usines fer, voici les résultats généraux de leur fabrication:

Il a été produit en 1853, 2 millions 924,279 quintaux métriques de fonte au charbon de bois, valant 54 millions 581,714 fr., et au coke 3 millions 687,860 quintaux métriques, valant 50 millions 482,476 fr., soit ensemble 6 millions 612,139 quintaux métri

ques, d'une valeur de 105 millions 64,190 fr.

En 1859, la fabrication au charbon de bois a été de 3 millions 360,180 quintaux, valant 53 millions 412,986 fr., et celle de la fonte au coke de 5 millions 261,343 quintaux, valant 63 millions 215,096 fr. Total 8 millions 561,513 quintaux, valant 116 millions 658,082 fr.

Pour le fer, nous trouvons des résultats analogues.

En 1853, il a été produit par les usines françaises 1 million 4,012 quintaux métriques de fer au bois, valaut 42 millions 734,662 fr., et 3 millions 494,792 quintaux de fer à la houille, valant 105 millions 437,786 fr., soit au total 4 millions 498,834 quintaux, d'une valeur de 148 millions 172,348 fr.

En 1859, il a été fabriqué 1 million 78,618 quintaux de fer au bois, vàlant 45 millions 496,407 fr., et millions 122,374 quintaux de fer à la houille, valant 128 millions 524,300 fr., soit au total 5 millions 200,992 quintaux, valant 174 millions 707 fr.

Enfin, depuis l'année 1853, il a été donné 166 nouvelles concessions de mines, sur lesquelles 16 en 1853, 9 en 1854, 18 en 1855, 39 en 1856, 14 en 1857, 17 en 1858, 30 en 1859 et 23 en 1860.

Ces concessions s'appliquent : 61 à des mines de houille, 38 à des mines de fer, 5 à des mines de sel, et 62 à d'autres substances.

§ 4. Agriculture.

Les travaux d'utilité agricole sont entrés, sous l'énergique impulsion de l'Empereur, dans une voie de progrès où chaque jour marque quelques nouveaux pas.

L'une des plus utiles de ces entreprises, la fixation des dunes au littoral de la Gascogne, a été conduite avec une nouvelle activité, et déjà 48,000 hectares de sol stérile sont transformés en belles forêts qui protégent le territoire contre l'invasion des sables. En Sologue, la transformation de la culture s'opère graduellement, La marne, fournie à prix reduit aux agriculteurs, se répand sur tous les terrains situés à proximité du chemin de fer. La première section

du canal de la Sauldre, aujourd'hui terminée, sert de débouché aux marnes de Blancafort. Enfin, un vaste système de travaux, comprenant la canalisation du Beuvron, la création d'un réseau de routes agricoles et l'établissement d'un chemin de fer rural, est en ce moment soumis à l'enquète. Cette information fera connaître quels sont les moyens les plus sûrs de compléter l'amélioration de cette contrée si longtemps déshéritée. Dans la Dombe, dans la Brenne, la régularisation des cours d'eau, la construction des routes agricoles produisent déjà les plus heureux résultats. L'administration continue d'ailleurs à étudier, au point de vue pratique, la question si importante et si difficile de la suppression des étangs insalubres. En attendant une solution définitive, elle cherche, à l'aide de négociations avec les propriétaires et au moyen d'indemnités réglées à l'amiable, à réaliser la destruction des étangs les plus dangereux.

En Corse, le desséchement des marais de la côte occidentale se continue activement; déjà d'importants résultats ont été obtenus, et, dans la campagne prochaine, l'achèvement de plusieurs entreprises considérables, telles que le desséchement des marais de San-Pellegrino, de PortoVecchio, de Biguglia, exercera une salutaire influence sur la salubrité publique.

La loi du 19 juin 1857, qui prescrit l'assainissement et la mise en valeur des landes de Gascogne, s'exécute avec un succès remarquable.

L'adhésion presque générale des conseils municipaux, leur empressement à seconder les vues du Gouvernement ont rendu inutile l'application des mesures coërcitives autorisées par la loi. L'aliénation, à charge d'assainissement et de mise en valeur d'une partie des landes communales, fournit aux municipalités les moyens d'entreprendre à leurs frais l'exécution des travaux. Aujourd'hui l'impulsion est donnée, et la loi du 19 juin aura atteint, sans entrave et sans contrainte, le but qu'elle avait

en vue.

Ces heureux résultats ont déter

miné le Gouvernement à faire un pas plus décisif dans la voie des améliorations agricoles. Sur sa proposition, la loi du 28 juillet 1860 est venu appliquer des dispositions de même nature à l'ensemble des marais et terres incultes appartenant aux communes de l'Empire.

Dès la promulgation de la nouvelle loi, l'administration des travaux publics s'est mise en mesure d'en assurer l'exécution. D'accord avec le département de l'intérieur, elle a préparé et soumis à l'examen du Conseil d'Etat le règlement d'administration publique prévu par l'article 9 de cette loi. Ce règlement vient d'être présenté à la signature de l'Empereur.

En même temps, elle a invité les préfets, par deux circulaires successives, à recueillir, avec le concours des ingénieurs et des maires, des renseignements précis sur les terrains communaux auxquels peuvent utilement s'appliquer les nouvelles dispositions législatives. Dans tous les départements, on réunit des données exactes à ce sujet; déjà même quelques projets d'assainissement ont été soumis à l'administration, et tout fait espérer que, dès la campagne de 1861, l'on pourra entrer dans la période d'exécution de ces utiles entreprises.

Les encouragements généraux à l'agriculture ont produit les plus heureux résultats.

Le concours général et national d'agriculture, décidé seulement au mois d'août 1859, a pris des proportions inespérées, et a permis de constater les progrès réalisés depuis 1856 par les agriculteurs français.

en

Tandis qu'à l'exhibition universelle de 1856 la partie française comprenait seulement 5,308 animaux ou lots d'animaux, instruments ou produits agricoles, l'Exposition de 1860 comptait 11,300. Ces chiffres, par leur importance, témoignent hautement de l'intérêt que présentent aux populations agricoles ces solennités où elles viennent puiser de précieux éléments d'étude et d'utiles enseigne

ments.

Ces progrès sont dus à une insti

tution qui, répondant à de véritables besoins, a su porter dans les départements de la France une émulation salutaire, et provoquer de toutes parts, par l'influence qu'elle a exercée, des améliorations sérieuses. Pour la première fois en 1860, les Concours régionaux ont été portés à douze, et ont reçu ainsi un développement réclamé depuis longtemps.

Ils ont réuni, sur les points les plus variés du territoire, 7,459 animaux ou lots d'animaux, 3,613 instruments et 2,449 collections de produits agricoles. Indépendamment des prix et des médailles distribués en grand nombre dans ces exhibitions, le Gouvernement, depuis 1857, a cherché à récompenser non-seulement les animaux, les instruments et les produits pris isolément, mais l'ensemble d'une exploitation, et a offert une prime d'honneur, consistant en une coupe d'argent et une somme de 5,000 fr., à l'agriculteur du département où se tient le concours, dont l'exploitation est la mieux dirigée et présente les améliorations les plus utiles et les plus profitables. Le nombre toujours croissant des concurrents à cette haute récompense prouve assez l'émulation qu'elle fait naître. Chacun veut être digne de paraître devant ses juges avec des titres sérieux; et, stimulés par l'attrait de la prime d'honneur, les propriétaires ou fermiers rivalisent de zèle, remontent leurs étables en animaux de choix, augmentent leurs constructions, améliorent leurs bâtiments, entreprennent des travaux d'irrigation et de drainage, en un mot, cherchent à faire progresser non une partie, mais l'ensemble de leurs domaines.

Les sociétés et comices qui secondent si bien l'action du Gouvernement et préparent par leurs concours spéciaux les grandes Expositions régionales ou nationales, ont pris en 1860, comme par le passé, une large part dans la distribution des encouragements à l'agriculture.

Le chiffre des sommes distribuées par leur entremise dépasse 1,662,000 fr., dont 335,000 fr. seulement sont prélevés sur les fonds de l'Etat.

Justement préoccupée de la solution des questions qui intéressent notre industrie agricole, S. M. a donné l'ordre d'acheter dix charrues à vapeur, afin de répandre en France l'appareil, qui, jusqu'ici, en Angleterre, paraît avoir le mieux résolu le problème du labourage à la vapeur. C'est également d'après ses intentions qu'un agronome a dû accompagner l'expédition dirigée contre la Chine, afin d'étudier les pratiques agricoles de ce pays et de rechercher les plantes et les vegétaux susceptibles d'être importés et acclimates avec avantage en France et en Europe.

En 1860, les établissements d'instruction agricole ont continué à rendre les services dus à cette utile institution depuis sa création.

§ 5. Annexion de la Savoie et de

l'arrondissement de Nice.

A l'époque de l'annexion, l'Empereur avait prescrit au ministère des travaux publics de faire faire une étude approfondie des routes à ouvrir, des chemins de fer à construire, des rivières à rectifier et à endiguer dans les trois nouveaux départements de l'Empire. Les ingenieurs chargés de cette mission ont apporté à son accomplissement un zèle et une intelligence remarquables. S. M. a pu apprécier personnellement les résultats obtenus dans le peu de temps consacré aux études. Aussi a-t-il été possible de statuer en principe dans un court delai sur toutes les questions qui intéressent la viabilité de ces départements. Routes. Dans le département de la Savoie, au moment de l'annexion, on comptait 437 kilomètres de route, dont 140 kilomètres de routes royales et 297 kilomètres de routes provinciales.

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Un décret du 8 août 1860, a classé quatre routes impériales d'une longueur ensemble de 349 kilomètres, et deux décrets des 1er et 28 août ont classé neuf routes déparmentales d'une longueur de 240 kilomètres, en laissant les dépenses d'entretien et de grosses réparations

à la charge de l'Etat pendant cinq années.

Par un décret complémentaire du 22 décembre, six nouvelles routes départementales, présentant une longueur de 113 kilomètres, ont été classées. Le conseil général du département avait voté précédeminent les fonds nécessaires pour assurer l'exécution et l'entretien de ces dernières voies de communication.

Ainsi le département de la Savoie jouira bientôt d'un réseau de routes impériales et départementales se développant sur une longueur totale de 702 kilomètres.

Les dépenses à faire pour atteindre ce résultat sont évaluées à 6 millions 690,000 fr., savoir :

Sur les fonds de l'Etat, 5 millions 590,000 fr., dont 3 millions 455,000 fr. pour les routes impériales et 2 millions 135,000 fr. pour les routes départementales; sur les fonds du département, 1 million 100,000 fr. applicables aux routes départementales.

Dans le département de la HauteSavoie, les routes impériales et départementales ont été classées par décrets des ter, 18 et 31 août, 22 et 26 décembre 1860.

La longueur des routes impériales est de 291 kilomètres, et celles des routes départementales de 377 kilomètres, soit en totalité 668 kilomètres.

L'Etat reste chargé, pendant cinq ans, des dépenses à faire pour six routes départementales d'une longueur ensemble de 216 kilomètres. Le surplus, formant une longueur de 161 kilomètres, reste à la charge du département. La dépense en est évaluée à 2 millions 880,000 fr.

Quant aux dépenses imputées sur les fonds du Trésor, elles sont évaluées à la somme totale de 8 millions 640,000 fr., dont 5 millions 420,000 fr. pour les routes impériales et 3 millions 320,000 fr. pour les routes départementales.

Un décret du 21 novembre 1860, a en outre ordonné le rachat aux frais de l'Etat, moyennant une somme de 129,550 fr., du péage du pont suspendu de la Baime sur le

Rhône, qui forme une utile communication entre le département de l'Ain et le territoire annexé.

Dans le département des AlpesMaritimes, ou plutôt dans l'ancien arrondissement de Nice, diverses rontes impériales ont été classées par deux décrets des 18 août et 29 décembre 1860. Leur longueur totale est de 128 kilomètres. Les dépenses de toute nature à faire pour les amener à l'état d'entretien sont évaluées à 5 millions 730,000 fr.

La longueur des routes départementales est de 175 kilomètres. La dépense est évaluée à 3 millions 500,000 fr., dont la moitié sera supportée par l'Etat.

Navigation.

En ce qui touche le service de la navigation, les études et les travaux, dans les départements annexés, ont été, quant à présent, concentrés sur cinq entreprises principales.

Dans les Alpes-Maritimes, l'endiguement du Var; dans la Savoie, l'endiguement de l'Isère; dans la Haute-Savoie, l'eudiguement de l'Arve, de la Dranse et de ses principaux affluents, l'Abondance et SaintJean-d'Aulph; enfin l'amélioration des ports d'Evian et de Thonon sur le lac Léman.

La continuation des travaux commencés par le Gouvernement piémontais pour l'endiguement du Var a été autorisée par un décret du 18 août 1860.

Cette entreprise avait fait l'objet d'une concession, révoquée depuis, de la part du Gouvernement sarde.

La longueur de la rive gauche du Var, depuis la Roche-Rouge, origine des travaux, jusqu'à la mer, est de 23,091 kilomètres; l'entreprise a été divisée en deux sections, et le concessionnaire n'a commencé les travaux que dans la partie d'Amont, sur un développement de 11,440 kilomètres. Un projet définitif vient d'être approuvé pour l'achèvement de cette partie de l'endiguement: la dépense en est évaluée à 425,000 fr. Un premier crédit de 150,000 fr. a été alloué sur le budget de 1860.

En même temps les ingénieurs ont préparé les projets de détail pour la

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