Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris 10 mars 1793-31 mai 1795 (12 prairial an 111) d'après les documents originaux conservés aux archives de l'empire, Volume 1 |
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10 août accusés acte d'accusation Antoinette assassins avaient avez avez-vous Brissot bunal Caen Camille Camille Desmoulins Chabot Charlotte Corday charrette Chaumette ci-devant citoyens jurés Coffinhal comité de salut comité de sûreté commissaire complices Conciergerie condamné à mort conspiration Convention nationale crime Custines d'avoir d'Hébert Danton débats déclare décret défenseur demande dépose déposition députés Desmoulins devant Dubarry Dumas Dumouriez Duperret Élisabeth ennemis Fabre Fabre d'Eglantine faction femme Fouquier Fouquier-Tinville frère Gensonné Girondins greffier guillotine Hébert Herman heures homme interrogatoire j'ai jour juges jury justice l'accusateur public l'acte d'accusation l'Assemblée l'audience l'échafaud Lacroix Léonard Bourdon lettre liberté Louis Capet Louis XVI madame Roland Marat Marie-Antoinette membres ment ministre Montané n'ai N'avez-vous nommé passer patrie patriotes père Duchesne Philippeaux prison procès reine Renaudin répondit reproche république révolution Robespierre Ronsin s'était Saint-Just salut public séance section sort supplice sûreté générale témoin tion tribunal criminel extraordinaire tribunal révolutionnaire tyran Vergniaud veuve
Popular passages
Page 25 - Dans tout pays où les droits du peuple ne sont pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration, le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on...
Page 326 - fait pour le bonheur et la liberté de ton pays, j'ai « en vain essayé de le faire pour le mien ; j'ai été « moins heureux, mais non -pas plus coupable... On « m'envoie à l'échafaud ; eh bien ! mes amis, j'irai
Page 78 - Un tel attentat ne permet nulle défense. C'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier ou plutôt de vous réjouir de mon sort. La cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur. N'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte , et non pas l'échafaud ! C'est demain à huit heures que l'on me juge...
Page 100 - ... pères , mères , fils ou filles , frères ou sœurs et agents d'émigrés , qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la révolution ; 6° ceux qui ont émigré dans l'intervalle du 1...
Page 100 - ... ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution; 6°...
Page 79 - ... calme et cette abnégation , sublimes sous un rapport, ne sont pas dans la nature. Ils ne peuvent s'expliquer que par l'exaltation du fanatisme politique qui lui a mis le poignard à la main. Et cest à \ous, citoyens jurés, à juger de quel poids doit être cette considération morale dans la balance de votre justice. Je m'en rapporte à votre prudence.
Page 74 - J'ai prêté un long interrogatoire, je vous prie de vous le procurer, s'il est rendu publique : j'avais une adresse sur moi, lors de mon arrestation, aux amis de la paix ; je ne puis vous l'envoyer ; j'en demanderai la publication, je crois bien en vain.
Page 343 - Lorsque je me vois si grièvement, si injustement inculpé, suis-je le maître de commander au sentiment d'indignation qui me soulève contre mes détracteurs? Est-ce d'un révolutionnaire comme moi, aussi fortement prononcé, qu'il faut attendre une défense froide? Les hommes de ma trempe sont impayables, c'est sur leur front qu'est imprimé, en caractères ineffaçables, le sceau de la liberté, le génie républicain ; et c'est moi que l'on accuse d'avoir rampé aux pieds de vils despotes, d'avoir...
Page 72 - ... s'y décider. Je ne doute pas que l'on ne tourmente un peu mon père qui a déjà bien assez de ma perte pour l'affliger. Si l'on y trouve mes lettres, la plupart sont vos portraits ; s'il s'y trouvait quelque plaisanterie sur votre compte, je vous prie de me la passer,je suivais la légèreté de mon caractère.
Page 322 - Assemblée, de ceux surtout qui siégent dans un côté qui s'honore d'avoir été l'asile des plus intrépides défenseurs de la liberté? Pourquoi une doctrine qui paraissait naguère criminelle et méprisable est-elle reproduite aujourd'hui? Pourquoi cette motion...