Essai historique sur la destruction des ordres religieux en France au dix-huitième sièclePoussielgue, 1845 - 480 pages |
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apostats archevêques et évêques arrêt assemblée avaient Barnave Brienne cause cent Chalotais chapitres charité Choiseul clergé cloître cœur commissaires commission communautés Compagnie de Jésus concile de Trente congrégations conscience conseils évangéliques constitutions couvents culte d'Alembert déclaration décret députés destruction détruire devoirs Dieu diocèse directoire donner ecclésias ecclésiastiques édit églises ennemis établissements état évêques faveur fidèles général gieux hommes institut intrus jansénistes Jésuites jour Journal ecclésiastique justice l'abbé l'assemblée nationale l'Église l'état monastique l'état religieux l'évêque l'ordre lesdits lettre livres Louis XV maisons religieuses Majesté marquise de Pompadour Maury ment ministres Mirabeau monastères motion municipalité n'avait nation ordres religieux parlement pensions peuples philosophie piété prélats prêtres principes profession projet protestations provinces publique quæ réforme règles réguliers reli religion catholique rent respect royaume sacrés Saint-Siége saints séance séculier sentiments sera serment seront seule siècle solennels sort Souverain Pontife suivant supérieurs suppression tion tribune vertu vœux Voltaire zèle
Popular passages
Page xx - A ces causes et autres considérations à ce nous mouvant, de l'avis de notre conseil, et de notre certaine science, pleine puissance et autorité royale, nous avons, par notre présent édit perpétuel et irrévocable, dit, statué et ordonné, disons , statuons et ordonnons, voulons et nous plaît ce qui suit :
Page 160 - Fait au Conseil d'État du roi, Sa Majesté y étant, tenu à Versailles, le huitième mars mil sept cent cinquante-neuf.
Page 309 - Dans un moment de ferveur passagère, un adolescent prononce le serment de ne reconnaître désormais ni père, ni famille, de n'être jamais époux, jamais citoyen. Il soumet sa volonté à la volonté d'un autre, son âme à l'âme d'un autre. Il renonce à toute sa liberté dans un âge où il ne pourrait se dessaisir de la propriété la plus modique ; son serment est un suicide civil. Y eut-il jamais d'époque plus déplorable pour la nature humaine, que celle où furent consacrées toutes ces...
Page xxix - Si donnons en mandement à nos âmes et féaux conseillers les gens tenant notre cour de parlement à Paris, que ces présentes ils aient à faire lire, publier et...
Page 233 - J'ai remarqué, et d'autres comme moi, que les endroits où il ya le plus de couvents de moines sont ceux où le peuple est le plus aveuglément livré à la superstition; il n'est pas douteux que, si l'on parvient à détruire ces asiles du fanatisme, le peuple ne devienne un peu indifférent et tiède sur ces objets, qui font actuellement ceux de sa vénération.
Page lxviii - Les abbesses et chanoinesses seront payées de leur traitement à compter du 1 er janvier prochain, par les receveurs des districts dans lesquels elles résideront, ainsi et dans la forme qui a été réglée par les articles XL et XLI du décret du 11 du mois d'août dernier sur le traitement du clergé.
Page 199 - ... car tel est notre plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous y avons fait mettre notre scel. Donné à Versailles au mois de janvier, l'an de grâce mil sept cent cinquante, et de notre règne le trente-cinquième.
Page xxix - Car tel est notre plaisir, et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous y avons fait mettre notre scel. Donné à Versailles au mois de Décembre l'an de grâce 1774, et de notre règne le premier.
Page 200 - Enjoint aux substituts du procureur général du roi èsdits sièges d'y tenir la main et d'en certifier la cour dans le mois suivant l'arrêt de ce jour. A Paris en parlement, toutes les chambres assemblées, les princes et pairs y scéant, le vingt-neuf janvier mil sept cent quatre-vingt-huit.
Page 111 - Quant à leurs mœurs , elles sont pures. On leur rend volontiers la justice de reconnaître qu'il n'ya peut-être point d'Ordre dans l'Eglise, dont les Religieux soient plus réguliers et plus austères dans leurs mœurs.».