& Kenne, & envoyé en toute diligence à Pas ris, où il fut aprouvé; Sa Majesté TrèsChrétienne l'envoya à Londres, où il fut accepté avec une petite addition qui fait l'Article IV. de cette Convention , qui fut signée lc 6. de Mars telle que la voici. Uandoquidem difficultates quædana suborta liminares vocantur , quique Lutetiæ Parisiorum die ultimâ menfis Maji , deindeque Vienne die decimâ tertia Junii anni 1727. À Ministris binc indè poteftate sufficienti communitis, fignati fuere : Cumque per declaratio nem quandam à Domino Ćomite de Rottem„ bourg factam, atque comprobatam , antedi&ta difficultates feliciter composite fuerint , cujus tez entre les parties contractantes par ra» port à la restitution des Prises qui ont été faites de part & d'autre, & nommement ,, celle du Prince Frederic, & de la Cargai son apartenant à la Compagnie du Sud, „ faili & arrêté par les Espagnols à la Vera Crux, lesquelles difficultez ont retarde l'exécution des Préliminaires, l'échange des Ratifications avec l'Espagne , & l'ou,, verture du Congrès, Sa Majefte Britanni» que, pour faciliter, autant qu'il lui est poffi,, ble, les choses, & pour lever tous les ob ftacles > 9 stacles qui s'oposent à une pacification gé. nérale, a déclaré , & a donné sa Parole Royale au Roi Très-Chrétien, qu'Elle enverroit sans délai des ordres à fes Amiraux Wager & Hofjer, ou celui qui commandes ra à sa place, de se retirer des Mers des Indes & d'Espagne , qu'Elle consent que l'on difcuteroit & décideroit dans le Congrès, les Contrebandes & autres sujets de plaintes, que les Efpagnols peuvent avoir par raport au Vaislegu le Prince Frederic. » Que toutes les prétensions refpectives, de „, part & d'autre, seront produites, débatu ës & décidées au même Congrès : Que l'on y discutera & décidera pareillement , files Prises, qui ont été faites en Mer de part & d'autre, devront être restituées, & que Sa Majesté Britannique se tiendra à ce qui sera reglé sur tout cela. De mon côté je donne parole , au nom du Roi mon Maitre, en vertu des ordres & Pleinpouvoirs que j'ai reçu pour cet ef» fet, que cette discussion à faire au Con» grès, s'executera fidélement; Que l'échan ge des Ratifications se fera sans délai, & , que le Congrès s'assemblera infailliblement, & le plutôt qu'il sera poffible , selon que leurs Quartiers, en faisant rerirer fon Can » non, combler les Tranchées , & détruire les Ouvrages faits à l'occasion de ce siége, en en remettant le tout de part & d'autre con- lonté ils le fassent passer en Europe, & pour les Articles 2. & 3. des Préliminaires. des Gallions, quand ils reviendront, com- formement à l'Art. V. des Préliminaires. de la même maniere que Sa Majesté Bri- nir à tout ce qui sera reglé par la susdite discussion & décision du Congrès, Fait au „ Pardo le 4. de Mars 1728. ) (Sigmf.s.) . (L. S.). ROTTEMBOURG. qui qui arriva inferta. En fée de lóqual firmo la presente declaracion, y la pengo el sello de mis Armas, el s. de Marzo 1728. (Signé) El Marques DE LA PAZ. Nos infrascripti Ministri Plenipotentiarii, dehità auctoritate sufficienter instructi , quo declaratio superscripta vim vigoremque ampliffimum obtinere polit, hoc alensis, confirmationisque Speciale Instrumentum, nomine & mandato Dominorum noftrorum respective fignavimus, eidem Sigilla nostra apposuimus. Aštum Pardo die 6. menfis Martii , anno Domini 1728. (Signatum) KONIGSEGG. KEEN. ROTEMBOURG.. (L.S.). (L.S.) (L.S.) El Marques DE LA F. VANDER MEER. (L.S.) (L.S.) Après cette démarche toutes les difficultez se trouverent levées , & le lieu du Congrès ayant été transferé de Cambrai à Soifons, pour la commodité du Cardinal de Fleury, Ministre de Sa Maj. Très-Chrét. & son premier Plenipotentiaire , tout se disposa pour l'ouverture de cette importante Affemblée, dont nous esperons de donner les Ades dans les Volumes suivans. Voici de suite & dans le meilleur'ordre possible les Pièces qui se trouvent man. quer dans les trois premiers Volumes. PAZ. On - On voit par le contenu des Conventions raportées ci-dessus,que l'Efpagne prétend porter au Congrès la question, Sila Grande Bretagne doit l'indemniser du dommage que lui a causé le Blocus de Porto-Bello; voici les Pièces qui ont été écrites de part & d'autre lorsque ce Blocus fut formé: & lorsqu'une Escadre Angloise parut sur les Côtes de la Biscaye, après le bruit qui s'étoit repandu que l'on armoiç en Espagne pour le Pretendant. Lettre du Marquis de la Paz à Monfieur Stanhope, de St. Ildefonse le 17. Août 1726. MONSIEUR, E Roi mon Maitre a reçu des avis réite rez depuis le 15. de ce mois que l'Escadre Angloise, commandée par l'Amiral Jena nings, avoit visité les Côtes de Saint Andero, & aproché de ce Port, & ensuite entré dans celui de Santona; ce que les Commandans de ces lieux lui avoient permis, sur la foi de l'a. mitié & bonne correspondance, qu'ils savent qui subsistent & se cultivent de la part du Roi mon Maitre avec Sa Majesté Britannique, en quoi ils ont aussi été confirmez par les protestations de Paix que l'Amiral Jennings leur a faites, & par le prétexte qu'il a pris de faire de l'eau, pour entrer nécessairement dans ce Port, ce qu'il a executé, sans qu'on lui ait fait aucune resistance, ni causé le moindre dommage de la part des Forts fur cette Côte. Tome IV. D Mais, |