Mémoires historiques de S. A. R. Madame, duchesse de Berri: depuis sa naissance jusqu'à ce jour, Volume 3Allardin, 1837 - France |
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allait Altesse Royale amis Anecdotes armée armes arrivée asile avaient Berryer brave Bretagne c'était cabinet du Palais-Royal cachette Caroline Casimir Périer chance château Châteaubriand chefs vendéens choses citadelle d'Anvers coeur comte d'Er comte d'Erlon croyait décida demoiselles Duguigny Deutz devait dévouement dirigeant drapeau duchesse de Berri état de siége événements fallait fatigues force garde gendarmes général Dermoncourt général Lamarque gouvernement guerre européenne guerre intérieure Henri-Dieudonné heures hommes jour journées Kersabiec l'opposition de quinze lettre LIVRE lutte madame la duchesse main maison marche Marie-Caroline Marseille Massa Maurice Duval ment ministère du 11 monarchie Montalivet mouvement n'était Nantes nuit paroles passer pays paysans Pénissière pensée périls personnes pieds police politique population pouvait pouvoir préfet premier présenter princesse prise d'armes provinces de l'Ouest quitter Remouillé reste retraite révolution révolution de 1830 route s'était semblait seule situation soldats sortir soulèvement Thiers tion traverser trouvait vait venait Vendée voiture voyage
Popular passages
Page 336 - ... tu me dis , je me le suis déjà dit à moi-même : je n'ai ja«mais partagé ta confiance dans le succès de notre expédi«tion;je crois fermement que nous marchons à la mort, et '«.c'est ce qui fait que je ne veux pas m'arrêter. Tu sais trop, «mon cher Auguste , les absurdités qui ont été débitées sur «notre compte; tu sais combien on nous reproche de n'a«voir pas combattu avec la Vendée, de n'avoir pas mêlé «notre sang à celui des royalistes : il faut faire taire la ca«lomnie,...
Page 335 - Je te remercie de tes bons conseils; je trouve «dans tout ce que tu me dis assez de sagesse et de raison ; «et ce que j'aime encore mieux , 'j'y trouve une preuve de «plus de ton attachement pour moi : mais, mon ami, tes «réflexions sont trop tardives, et sont inutiles.
Page 127 - France au milieu des dangers pour accomplir une promesse sacrée, celle de venir parmi mes braves amis, et de partager leurs périls et leurs travaux. Je suis enfin parmi ce peuple de héros! Ouvrez à la fortune de la France! Je me place à votre tête, sûre de vaincre avec de pareils hommes.
Page 222 - ... illustre compatriote que l'estime dont les divers partis m'honorent et qui fait l'orgueil de ma vie. Lanoue n'avait pas vu la Bretagne depuis longtemps lorsque Henri IV l'envoya combattre le duc de Mercœur. Lanoue fut tué à l'escalade d'un château. Il avait eu le pressentiment de son sort, et, en rentrant en Bretagne, il avait dit : « Je suis comme le lièvre, je viens mourir au gîte.
Page 221 - Si l'on me transportait à Nantes pour me confronter (c'est l'expression) avec M. Berryer, je dirais, dans l'intérêt d'un tiers, tout ce que je sais de lui, et il sortirait blanc comme neige de ma déclaration. Quant à ma personne, je la livrerais sans parler, et l'on pourrait joindre, si l'on voulait, un dernier silence à mon silence. « Le capitaine Lanoue, mon cher ami, était Breton comme moi.
Page 286 - Elle entendit aussi les injures et les imprécations des soldats fatigués, et furieux de l'inutilité de leurs recherches : « Nous allons être mis en pièces, dit-elle, c'est fini.
Page 295 - ... qu'un souffle ardent séchait sur ses joues. Le feu prit encore une fois à sa robe, une fois encore elle l'éteignit ; mais , dans le mouvement qu'elle fit en se levant, elle souleva la gâchette...
Page 161 - J'appelle à moi tous les gens de courage; Dieu nous aidera à sauver notre patrie! Aucun danger, aucune fatigue ne me découragera; on me verra paraître aux premiers rassemblements. MARIE-CAROLINE Régente de France. Vendée, 25 mai 1832.
Page 28 - Édimbourg, 27 janvier 1831 . Signé Charles. » La duchesse de Berry quitta l'Angleterre le 1 7 juin 1 831 , elle passa en Hollande, remonta le Rhin depuis Rotterdam jusqu'à Mayence, traversa une partie de l'Allemagne, leTyrol, la Lombardie, et vint à Gènes, où se trouvait alors le roi Charles-Albert. Le cabinet du Palais-Royal fut bientôt informé de sa présence en Piémont, il se plaignit aussitôt au cabinet sarde de ce qu'en pleine paix, le roi Charles-Albert accordait l'hospitalité à...
Page 27 - M. *", chef de l'autorité civile dans la province de"", se concertera avec les principaux chefs pour rédiger et publier une proclamation en faveur de Henri V, dans laquelle on annoncera que Madame, duchesse de Berry, sera régente du royaume pendant la minorité du roi, son fils, et qu'elle en prendra le titre à son entrée en France, car telle est notre volonté. Signé : CHARLES.