Le parti républicaine sous la monarchie de juillet: formation et évolution de la doctrine républicaine , avec une préface de A. Esmein |
Other editions - View all
Common terms and phrases
accepter Amis du peuple Arago Armand Carrel associations Babeuf babouvisme Blanqui blicain bonapartistes brochure Buonarotti Cabet cains Carrel Cavaignac Chambre Charbonnerie Charte citoyens classes comité conception constitution constitutionnelle d'après déclare démocratique devait doctrinaires doctrine doit dynastique force forme du gouvernement forme républicaine formule fraction Garnier-Pagès Girod de l'Ain gouvernement parlementaire gouvernement représentatif Guizot hommes Ibid idéal idées institutions intérêts journal justice l'action révolutionnaire l'association l'auteur l'égalité l'Etat l'homme l'humanité l'idéal l'individu l'influence l'opposition l'organisation Lafayette Lamartine Lamennais Ledru-Rollin législateur légitime libéraux lois Louis Blanc lutte majorité membres ment Monarchie de Juillet Napoléon organisation ouvriers pensée républicaine Pierre Leroux politique pouvoir exécutif préconisées principe Procès des Quinze programme progrès propagande Proudhon publique Raspail réaliser réformes sociales régime parlementaire régime représentatif répu République Restauration Révolution Révolution de 1830 royauté Saint-Simon saint-simonienne sera seul Société des Amis sociétés secrètes souveraineté nationale suffrage universel système tactique TCHERNOFF tendance théorie tion tique Tribune
Popular passages
Page 314 - Le principe de fraternité est celui qui, regardant comme solidaires les membres de la grande famille, tend à organiser un jour les sociétés, œuvre de l'homme, sur le modèle du corps humain, œuvre de Dieu, et fonde la puissance de gouverner sur la persuasion, sur le volontaire assentiment des cœurs.
Page 195 - J'en accepte l'impopularité d'un jour. Quoique admirateur de ce grand homme , je n'ai pas un enthousiasme sans souvenir et sans prévoyance. Je ne me prosterne pas devant cette mémoire ; je ne suis pas de cette religion napoléonienne , de ce culte de la force que l'on veut depuis quelque temps substituer dans l'esprit de la nation à la religion sérieuse de la liberté.
Page 8 - La puissance législative s'exerce collectivement par le Roi , la Chambre des pairs et la Chambre des députés des départements.
Page 435 - Ici, s'élève une objection grave. « La foi, comment la donner, quand je l'ai si peu moi-même ? La foi en la patrie, comme la foi religieuse, a faibli en moi. » Si la foi et la raison étaient des choses opposées, n'ayant nul moyen raisonnable d'obtenir la foi, il faudrait, comme les mystiques, rester là, soupirer, attendre. Mais la foi digne de l'homme, c'est une croyance d'amour dans ce que prouve la raison. Son objet, ce n'est pas telle merveille accidentelle, c'est le miracle permanent...
Page 455 - La révolution accomplie par le peuple devait s'organiser, selon nous, au profit du peuple par une série continue d'institutions fraternelles et tutélaires propres à conférer régulièrement à tous les conditions de dignité individuelle, d'instruction, de lumières, de salaires, de moralité, d'éléments de travail, d'aisance, de secours et d'avènement à la propriété, qui supprimassent le nom servile de prolétaire, et qui élevassent le travailleur à la hauteur de droit, de devoir et...
Page 143 - homme, malgré vos ministres et votre loi.. Esclave de « toutes les lois justes, ennemi de toutes les lois iniques, « entre les persécuteurs et les victimes je ne balancerai « jamais. Je ne connais pas de pouvoir humain qui « puisse me faire apostasier Dieu, l'humanité, la France.
Page 349 - Faible, l'homme se laisse réduire à un minimum qui est en raison même de sa faiblesse. Fort, il empiète et dévore dans la mesure de sa force.
Page 435 - Voilà toute la ressemblance. Et voici la différence. La Révolution fonde la fraternité sur l'amour de l'homme pour l'homme, sur le devoir 'mutuel, sur le droit et la justice Cette base est fondamentale, et n'a besoin de nulle autre.
Page 88 - Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'a«mélioration du sort moral, physique et intellectuel de la classe »la plus nombreuse et la plus pauvre.
Page 191 - Derrière cette France qui semble s'assoupir un moment, derrière cet esprit public qui semble se perdre, et qui, s'il ne vous suit pas, du moins vous laisse passer en silence sans vous résister, mais sans confiance; derrière cet esprit public qui s'amortit un instant, il ya une autre France et un autre esprit public; il ya une autre génération d'idées qui ne s'endort pas, qui ne vieillit pas avec ceux qui vieillissent, qui ne...