Histoire de la révolution de 1848: par Daniel Stern [pseud.], Volume 2 |
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Page 568
La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits . Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune . Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles ...
La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits . Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune . Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 568 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 501 - ... par une assistance fraternelle assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant à défaut de la famille des secours à ceux, qui sont hors d'état de travailler.
Page 551 - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page 336 - Président, j'étais fier d'avoir été élu représentant du peuple à Paris et dans trois autres départements. C'était à mes yeux une ample réparation pour trente années d'exil et six ans de captivité. Mais les soupçons injurieux qu'a fait naître mon élection, mais les troubles dont elle a été le prétexte, mais l'hostilité du pouvoir exécutif m'imposent le devoir de refuser un honneur qu'on croit avoir été obtenu par l'intrigue. Je désire l'ordre et le maintien d'une république...
Page 574 - Les circonstances sont propices. La paix est possible. L'idée nouvelle peut prendre sa place en Europe sans autre perturbation que celle des préjugés qu'on avait contre elle. Il n'ya point de colère dans l'âme du peuple. Si la royauté fugitive n'a pas emporté avec elle tous les ennemis de la République, elle...
Page 319 - ... en y recueillant nationalement cette grande mémoire , elle ne veut pas susciter de cette cendre ni la guerre, ni la tyrannie , ni des légitimités , ni des prétendants , ni même des imitateurs.
Page 511 - Paris et dans l'armée semblait de mauvais augure; tout en votant, par une certaine nécessité rationnelle, l'abrogation de l'article 6 de la loi du 10 avril 1832, relatif au bannissement de la famille Bonaparte, l'Assemblée laissait paraître des craintes sérieuses qui se dérobaient mal sous l'ostentation de son dédain.
Page 304 - Partout et dans tous les temps ce sont les besoins qui ont fait les conventions appelées principes, et toujours les principes se sont tus devant les besoins ». On croirait entendre le maître de Sainte-Beuve, ce Gœthe qui ne place rien au-dessus de l'ordre 52.
Page 439 - L'Assemblée nationale, la nation tout entière, vous le demandent. On vous dit que de cruelles vengeances vous attendent : ce sont vos ennemis, les nôtres, qui parlent ainsi! On. vous dit que vous serez sacrifiés de sang-froid! Venez à nous, venez comme des Irères repentants et soumis à la loi, et les bras de la République sont tout prêts à vous recevoir(l).
Page 333 - Monsieur le président, je partais pour me rendre à mon poste, quand j'apprends que mon élection sert de prétexte à des troubles déplorables et à des erreurs funestes. Je n'ai pas cherché l'honneur d'être représentant du peuple, parce que je savais les soupçons injurieux dont j'étais l'objet. Je rechercherais encore moins le pouvoir. Si le peuple m'imposait des devoirs, je saurais les remplir ; mais je désavoue tous ceux qui me prêtent des intentions que je n'ai pas.