Histoire de la République helvétique depuis sa fondation en 1798 jusqu'à sa dissolution en 1803 ... Traduite librement de l'allemand par A. Cramer, Volume 2

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Cherbuliez et cíe, 1846 - Switzerland
 

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Popular passages

Page 244 - Enfin , tous les individus licenciés des armées belligérantes, et qui sont aujourd'hui armés, déposeront leurs armes à la municipalité de la commune de leur naissance. « Le sénat enverra trois députés à Paris; chaque canton pourra également en envoyer.
Page 304 - Ayant ainsi employé tous les moyens de connaître les intérêts et la volonté des Suisses, nous, en qualité de médiateur, sans autre vue que celle du bonheur des peuples sur les intérêts desquels nous avions à prononcer, et sans entendre nuire à l'indépendance de la Suisse, statuons ce qui suit...
Page 244 - Il est vrai que j'avais pris le parti de ne me mêler en rien de vos affaires; j'avais vu constamment vos différens gouvernemens me demander des conseils et ne pas les suivre , et quelquefois abuser de mon nom, selon leurs intérêts et leurs passions.
Page 244 - Habitants de l'Helvétie, revivez à l'espérance ! « Votre patrie est sur le bord du précipice, elle en sera immédiatement tirée; tous les hommes de bien seconderont ce généreux projet.
Page 245 - Providence qui, au milieu de tant de bouleversements et de chocs, a toujours veillé à l'existence et à l'indépendance de votre nation, et que cette médiation est le seul moyen qui vous reste pour sauver l'une et l'autre.
Page 293 - Les peu» pies libres n'ont jamais souffert qu'on les privât de l'exercice immédiat » de la souveraineté ; ils ne connaissent ni ne goûtent les inventions » modernes d'un système représentatif qui détruit les attributs essentiels > .-.-• • » d'une République. La seule chose que...
Page 284 - Il convient non-seulement qu'il n'existe aucun motif d'inquiétude pour la portion de notre frontière qui est ouverte et que vous couvrez, mais que tout nous assure encore que, si votre neutralité était forcée , le bon esprit de votre gouvernement aitsi que l'intérêt de votre nation vous rangeraient plutôt du côté des intérêts de la France que contre eux.
Page 295 - Vous avez traversé la révolution en conservant vos vies et vos propriétés. Le parti républicain ne vous a point fait de mal. Même dans la plus grande crise, du temps de La Harpe, il n'a versé aucun sang, il n'a pas commis de violences ni fait de persécutions; il n'a pas même aboli ni les dîmes ni les censes.
Page 283 - Vouloir la vaincre, ne peut pas être d'un homme sage. Les circonstances, l'esprit des siècles passés avaient établi chez vous des peuples souverains et des peuples sujets. De nouvelles circonstances, et l'esprit différent d'un nouveau siècle...
Page 244 - ... passager par un système de partialité qui accusait leur faiblesse et leur inhabileté. « Dans le courant de l'an X, votre gouvernement a désiré que l'on retirât le petit nombre de troupes françaises qui étaient en Helvétie.

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