Page images
PDF
EPUB

Il ramena bien vite la prospérité dans cet établissement, et rechercha des procédés nouveaux. Il essaya de fabriquer du papier avec des plantes et des écorces de végétaux communs. Léorier annonça ses découvertes dans l'Épître dédicatoire des Euvres du marquis de Villette; Londres, 1786, in-16, très-rare. Cette dédicace est adressée au marquis Ducrest, surintendant du duc d'Orléans. Les cent cinquante-six premières pages de ce livre sont imprimées sur papier d'écorce de tilleul, et les vingt-et-un feuillets suivants sont faits de diverses substances, guimauve, orties, houblon, mousse, roseaux, conferve (mousse d'eau), écorces d'osier, de saule, de peuplie d'orme, de chêne, de racine de chiendent bois de fusain, de coudrier, de feuilles d' dane, de pas-d'âne, et de chardons. A des discussions avec les intéressés nufacture de Langlée, Léorier-Dr cet établissement, et fonda la Buges, moins considérable, m agencée. Quelques années pl propriétaire de l'usine de pu se soutenir après son ces deux papeteries, étaient occupés, que papiers du gouverner Ensuite Léorier of nécessaires à l'ad établi un moul

au moyen étoffes de de les fil

un gr

dans 180

lo

f

parut

LEPAGE

[ocr errors]

bus i in 20

in-4°; 1586, in-8°; Acroteleution de

Lowitz prédit la fin du s principales raisons de Jupiter et de Sa

te de ses aginction

Ass, et que le monde ayant coma on 1583 avoir lieu dans la consteljonction dans le trigone de feu, conjonction dans le trigone

[ocr errors]

cette

E. G. Weidler, Historia Astronomiæ.

(Henry), littérateur et paléo

wister, conchichte der Mathematik, t.ll, p. 344 et 538. grape français, naquit à Amiens, le 3 septembre

1814. Simple

sacra une

en

compositeur d'imprimerie, il cone partie de ses nuits à écrire pour le

primes sous le titre de Fleurs Lorraines; 1842, journal de la Meurthe une série d'articles, réimcida de sa carrière. En 1843 il quitta l'im2 vol. in 18. Le succès de cette publication déprimerie, pour s'occuper de la rédaction d'une Statistique du département de la Meurthe, qui 1843, 2 vol. gr. in-8°, et qui lui valut la place d'archiviste du département. Parmi les travaux qu'il inséra dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, et dans les Bulletins de la Société d'Archéologie lorraine, dont il est le président, on remarque les notices sur l'exploitation des mines en Lorraine; sur l'origine de diverses industries importantes, telles que les verreries, les papeteries, la fabri

(1)« L'an 1584, raconte Guyon dans ses Leçons diverses, il courut un bruit par toute la chrétienté, que sans doute la fin du monde aviendroit ceste année, dont il prit telle frayeur à plusieurs qu'ils prindrent le saint sacrement ayant jeusné et s'estant confessez avant. Mesmes en aucuns bourgs de ce pays et de la Marche, que je ne veux nommer, ils firent leur testament; et m'estant trouvé là, je leur remonstroy que si toutes personnes périssoient qu'ils ne pourroyent trouver d'héritiers, mesmes aussi que tous les biens périroyent. »>

giquement, et se pré droit par les armes. suivi Harpalus er licenciés par les Tænare. Léos ment au pr

rer de p

temps athér

[ocr errors]

etc., Sur le droit , etc. On a de lui enrique et administraVosges; 1843,gr. in-8° Charton); - Recherche emiers temps de Nancy; ésor des Chartes de LorLes Communes du dé Meurthe, journal historique gs, villages, hameaux, etc., de it; 1855, 2 vol. grand in-8°. C'est doit en grande partie la création à Musée Lorrain, établi dans l'ancien des ducs de Lorraine. M. Lepage est 1845 correspondant du ministère de l'Insction publique pour les travaux historiques. J. L.

Ale

[ocr errors][merged small]

LEPAIGE (Jean), biographe et théologien français, né vers 1575, mort vers 1650. S'étant fait recevoir docteur en Sorbonne en 1604, il devint bientôt prieur du collége de Prémontré, dans l'université de Paris et procureur général de l'ordre, et fut chargé de faire revenir à l'ancienne règle de l'ordre les maisons de France. En 1635 il fit tous ses efforts pour faire élire le cardinal de Richelieu abbé général des Prémontrés; mais, loin d'amener le chapitre à se rendre aux vœux du cardinal, Lepaige s'attira par ses démarches le ressentiment des membres influents de l'ordre, qui lui firent retirer son office de procureur général. Il s'établit alors à Nantouillet, en Brie, village dont il fut nommé curé. On a de lui Sanctorum Confessorum Præmonstratensis Ordinis Vita; Paris, 1620, in-8°; - Bibliotheca Præmonstratensis Ordinis; Paris, 1633, in-fol. Cet ouvrage, publié sans l'autorisation des supérieurs de l'ordre, manque de critique; il est divisé en cinq livres : le premier est un commentaire de la Vie de saint Notbert, écrite par le cardinal Jacques de Vitry; le second renferme les vies des saints et saintes de l'ordre de Prémontré; dans le troisième se trouvent les priviléges qui lui furent accordés par les papes et les princes; le quatrième contient les anciens statuts de l'ordre, et le cinquième une suite chronologique des abbés de Prémontré, avec leurs biographies. E. G.

Moréri, Diction.

LE PAIGE (Thomas), auteur ascétique français, né le 25 novembre 1597, en Lorraine; mort le 14 mars 1658, à Châteauvillain (Champagne). Il entra dans l'ordre des Dominicains, et y fit profession en 1618. Il avait toutes les qualités d'un bon prédicateur, la composition facile, la voix sonore, l'action véhémente; il possédait fort bien les Écritures et les Pères, saint Augustin surtout, et savait en tirer parti dans ses discours. L'oraison funèbre de M. de Verdun, premier président du parlement de Paris, qu'il prononça en 1627, commença sa réputation; il fut dès lors recherché avec empressement pour

[blocks in formation]

1713. Il exerça les et d'auditeur en la Bar-le-Duc. On a de lui: taire sur la Coutume de onférée avec celle de SaintSeconde édition a été revue, corrigée entée de nouvelles notes; Chronohistorique des Comtes et Ducs de Bar, de eur origine et antiquité, en manuscrit. K. Dom Calmet, Biblioth. Lorraine.

LE PAIGE (Guillaume), physicien belge, né à Humbeke-Saint-Lambert, le 10 juillet 1688, mort à Louvain, le 17 juin 1765. Il professa successivement les mathématiques et la philosophie à Louvain. 11 devint recteur de l'université de cette ville, et publia : Méthode générale pour trouver le vuide, et le reste de touter sortes de tonneaux entamés; très-utile pour ceux qui font profession de jauger les tonneaux à vin et autres liqueurs; Louvain, 1749, in-8°. L-Z-E.

Paquot, Memoires pour servir à l'histoire des PaysBas, t. VIII, p. 404-407.

LE PAIGE (André-René), géographe français, né vers 1699, à La Suze (Maine), mort le 2 juillet 1781, au Mans. Après avoir été pendant vingt-cinq ans curé de Chemiré-le-Gaudin, il fut nommé, en 1756, chanoine de l'église du Mans. On a de lui Dictionnaire Topographique, historique, généalogique et bibliograghigue de la province et du diocèse du Maine; Le Mans, 1777, 2 vol. in-8°; cet excellent onvrage renferme des notions sur l'histoire, l'industrie et les productions de chaque commune, ainsi qu'une description sommaire des provinces de Touraine et d'Anjou, tirée des mémoires manuscrits de M. de Miroménil.

Hauréau, Hist. Litt. du Maine, III.

K.

LE PAIGE (Louis-Adrien ), littérateur français, né en 1712, à Paris, où il est mort, en 1802. Il était avocat et bailli du Temple. Parmi ses nombreux écrits, qui ont presque tous paru sans nom d'auteur, nous citerons : Annales pour servir d'étrennes aux amis de la vérité; (1733), in-24 contenant les faits qui ont précédé la bulle Unigenitus; Recueil des Lettres pacifiques; Paris, 1752, in-12; 1753, in-4°; -Lettres historiques sur les fonctions essen

::

[ocr errors]

--

tielles du Parlement, le droit des pairs, etc.; Amsterdam, 1753-1754, 2 part. in-12; — Mémoire au sujet d'un écrit (de l'abbé Capmartin de Chaupy) contre le Parlement; 1754, in-12; attribué à dom La Taste par Goujet; - Histoire de la Détention du cardinal de Retz et de ses suites; 1755, in-12: en société avec le président de Menières; Histoire abrégée du Parlement durant les troubles du commencement du règne de Louis XIV; 1754, in-12; - Lettre sur les lits de justice; 1756 et 1765, in-12; La Théologie suppliante aux pieds du souverain pontife; 1756 trad. du latin de Serry, etc. Le Paige est encore auteur de la seconde partie de l'Histoire générale de la naissance et des progrès de la Compagnie de Jésus, de l'abbé Coudrette. : K.

-

[ocr errors]

Quérard, La France Littéraire. LEPAULMIER DE GRENTEMESNIL (Julien), en latin Palmerius, médecin français, né en 1520, dans le Cotentin, mort en décembre 1598, à Caen. D'une famille noble et ancienne, il fit ses études de médecine et de philosophie à Paris, où, selon le témoignage de Huet, «il demeura onze ans avec Fernel, et profita si bien sous son savant maître qu'il fut estimé un des plus savants médecins de son siècle ». Après avoir été reçu docteur à Caen, il obtint le même grade à la faculté de Paris, y devint professeur, et subit deux fois le sort de ses collègues protestants; mais sa réputation d'excellent praticien était telle qu'il fut deux fois rétabli dans sa place. Après la Saint-Barthélemy, il se retira à la campagne, et y continua ses observations médicales, afin, disait-il, de ne pas perdre son temps. Appelé auprès de Charles IX, il le guérit d'une insomnie cruelle,causée par des veilles immodérées. Il suivit le duc d'Anjou dans les Pays-Bas, puis le maréchal de Matignon, et déploya tant de prudence, de valeur même à plusieurs siéges que Henri III le combla de présents et le déclara par lettres patentes très-digne de la noblesse. Sur ses vieux jours il s'établit à Caen pour y vivre dans l'exercice de la religion réformée ainsi que sa femme, Marguerite de Chaumont, qu'il avait épousée en 1574. On a de lui: Traité de la nature et curation des Plaies de pistolle, arquebuse et autres bastons à feu; Paris, 1568, in-8°; Caen, 1569, in-4°; l'auteur, dans ce rare opuscule, ne partage pas l'erreur générale qui faisait alors regarder comme brûlé le trajet des plaies d'armes à feu; De Morbis contagiosis Lib. VII; Paris, 1578, in-4°; réimp. à Francfort et à La Haye en 1601 et en 1664, in-8°; il y est question de la maladie vénérienne (partie qui a dû paraître séparément et que Jacques de Cahaignes a traduite en français), du mercure, de l'éléphantiasis, de l'hydrophobie et de la peste; De Vino Pomaceo Lib. II; Paris, 1588, in-8°: trad. en français par Jacques de Cahaignes, 1589; in-8° : c'est une apologie du cidre, à l'usage duquel il croyait devoir la guérison des palpitations de

Il ramena bien vite la prospérité dans cet établissement, et rechercha des procédés nouveaux. Il essaya de fabriquer du papier avec des plantes et des écorces de végétaux communs. Léorier annonça ses découvertes dans l'Epitre dédicatoire des Œuvres du marquis de Villette; Londres, 1786, in-16, très-rare. Cette dédicace est adressée au marquis Ducrest, surintendant du duc d'Orléans. Les cent cinquante-six premières pages de ce livre sont imprimées sur papier d'écorce de tilleul, et les vingt-et-un feuillets suivants sont faits de diverses substances, guimauve, orties, houblon, mousse, roseaux, conferve (mouss d'eau ), écorces d'osier, de saule, de peupl d'orme, de chêne, de racine de chienden bois de fusain, de coudrier, de feuilles dane, de pas-d'âne, et de chardons. des discussions avec les intéressés nufacture de Langlée, Léoriercet établissement, et fonda la Buges, moins considérable, agencée. Quelques années r' propriétaire de l'usine de pu se soutenir après se ces deux papeteries, étaient occupés, que

giquement, et se pré
droit par les armes.
suivi Harpalus er
licenciés par les
Tænare. Léos
ment au pr
rer de
temps
athé

etc., Sur le droit s, etc. On a de lui enbrique et administras Vosges; 1843,gr, in-8° . Charton); - Recherche remiers temps de Nancy; trésor des Chartes de Lor';- Les Communes du dé. Meurthe, journal historique rgs, villages, hameaux, etc., de nt; 1855, 2 vol. grand in-8°. C'est doit en grande partie la création à un Musée Lorrain, établi dans l'ancien des ducs de Lorraine. M. Lepage est is 1845 correspondant du ministère de l'Insuction publique pour les travaux historiques.

[graphic]

Documents particuliers.

J. L.

LEPAIGE (Jean), biographe et théologien français, né vers 1575, mort vers 1650. S'étant fait recevoir docteur en Sorbonne en 1604, il devint bientôt prieur du collége de Prémontré, berg, 1586, in-8°; dans l'université de Paris et procureur général Acroteleution de de l'ordre, et fut chargé de faire revenir à l'an1568, in-12: c'est cienne règle de l'ordre les maisons de France. En 1635 il fit tous ses efforts pour faire élire le Leowitz prédit la fin du s principales raisons cardinal de Richelieu abbé général des Prémontrés; mais, loin d'amener le chapitre à se rendre aux vœux du cardinal, Lepaige s'attira par ses

par la conjonction dans le trigone de feu, de l'ordre, qui lui firent retirer son office de proPissons, et que le monde ayant com- démarches le ressentiment des membres influents deva ir par cette conjonction dans le trigone cureur général. Il s'établit alors à Nantouillet, en

Brie, village dont il fut nommé curé. On a de lui: Sanctorum Confessorum Præmonstratensis Ordinis Vita; Paris, 1620, in-8°; - Bibliotheca Præmonstratensis Ordinis; Paris, 1633, in-fol. Cet ouvrage, publié sans l'autorisation des supérieurs de l'ordre, manque de cri

journal de la Meurthe une série d'articles, réim- tique; il est divisé en cinq livres : le premier primés sous le titre de Fleurs Lorraines; 1842, 2 vol. in 18. Le succès de cette publication dé

est un commentaire de la Vie de saint Notbert, écrite par le cardinal Jacques de Vitry; le second renferme les vies des saints et saintes de

primerie, pour s'occuper de la rédaction d'une l'ordre de Prémontré; dans le troisième se trou

en 1843, 2 vol. gr. in-8°, et qui lui valut la place d'archiviste du département. Parmi les travaux qu'il inséra dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, et dans les Bulletins de la Société d'Archéologie lorraine, dont il est le président, on remarque les notices sur l'exploitation des mines en Lorraine; sur l'origine de diverses industries importantes, telles que les verreries, les papeteries, la fabri

(1) « L'an 1584, raconte Guyon dans ses Leçons diverses, il courut un bruit par toute la chrétienté, que sans doute la fin du monde aviendroit ceste année, dont il prit telle frayeur à plusieurs qu'ils prindrent le saint sacrement ayant jeusné et s'estant confessez avant. Mesmes en aucuns bourgs de ce pays et de la Marche, que je ne veux nommer, ils firent leur testament; et m'estant trouvé lá, je leur remonstroy que si toutes personnes périssoient qu'ils ne pourroyent trouver d'héritiers, mesmes aussi que tous les biens périroyent. »

vent les priviléges qui lui furent accordés par
les papes et les princes; le quatrième contient les
anciens statuts de l'ordre, et le cinquième une
suite chronologique des abbés de Prémontré,
avec leurs biographies.
E. G.

Moréri, Diction.

LE PAIGE (Thomas), auteur ascétique français, né le 25 novembre 1597, en Lorraine; mort le 14 mars 1658, à Châteauvillain (Champagne). Il entra dans l'ordre des Dominicains, et y fit profession en 1618. Il avait toutes les qualités d'un bon prédicateur, la composition facile, la voix sonore, l'action véhémente; il possédait fort bien les Écritures et les Pères, saint Augustin surtout, et savait en tirer parti dans ses discours. L'oraison funèbre de M. de Verdun, premier président du parlement de Paris, qu'il prononça en 1627, commença sa réputation; il fut dès lors recherché avec empressement pour

[merged small][ocr errors]

M

[ocr errors]

'. in-8°, plusieurs fois "unèbre du maréchal Harangue funèbre 1651. K.

90.- Dom Calmet,

français, né en

1713. Il exerça les et d'auditeur en la de Bar-le-Duc. On a de lui : entaire sur la Coutume de conférée avec celle de Saint

a seconde édition a été revue, corrigée mentée de nouvelles notes; Chronoyie historique des Comtes et Ducs de Bar, de leur origine et antiquité, en manuscrit. K.

Dom Calmet, Biblioth. Lorraine.

LE PAIGE (Guillaume), physicien belge, né à Humbeke-Saint-Lambert, le 10 juillet 1688, mort à Louvain, le 17 juin 1765. Il professa successivement les mathématiques et la philosophie à Louvain. Il devint recteur de l'université de cette ville, et publia: Méthode générale pour trouver le vuide, et le reste de touter sortes de tonneaux entamés; très-utile pour ceux qui font profession de jauger les tonneaux à vin et autres liqueurs; Louvain, 1749, in-8°. L-Z-E.

Paquot, Mémoires pour servir à l'histoire des PaysBas, t. VIII, p. 404-407.

LE PAIGE (André-René), géographe français, né vers 1699, à La Suze (Maine), mort le 2 juillet 1781, au Mans. Après avoir été pendant vingt-cinq ans curé de Chemiré-le-Gaudin, il fut nommé, en 1756, chanoine de l'église du Mans. On a de lui: Dictionnaire Topographique, historique, généalogique et bibliograghigue de la province et du diocèse du Maine; Le Mans, 1777, 2 vol. in-8°; cet excellent onvrage renferme des notions sur l'histoire, l'industrie et les productions de chaque commune, ainsi qu'une description sommaire des provinces de Touraine et d'Anjou, tirée des mémoires manuscrits de M. de Miroménil.

Hauréau, Hist. Litt. du Maine, III.

K.

LE PAIGE (Louis-Adrien ), littérateur français, né en 1712, à Paris, où il est mort, en 1802. Il était avocat et bailli du Temple. Parmi ses nombreux écrits, qui ont presque tous paru sans nom d'auteur, nous citerons: Annales pour servir d'étrennes aux amis de la vérité; (1733), in-24 contenant les faits qui ont précédé la bulle Unigenitus; Recueil des Lettres pacifiques; Paris, 1752, in-12; 1753, in-4°; -Lettres historiques sur les fonctions essen

tielles du Parlement, le droit des pairs, etc.; Amsterdam, 1753-1754, 2 part. in-12; Mémoire au sujet d'un écrit (de l'abbé Capmartin de Chaupy) contre le Parlement; 1754, in-12; Histoire attribué à dom La Taste par Goujet; ·

de la Détention du cardinal de Retz et de ses suites; 1755, in-12: en société avec le président de Menières; Histoire abrégée du Parlement durant les troubles du commencement du règne de Louis XIV; 1754, in-12; — Lettre sur les lits de justice; 1756 et 1765, in-12; La Théologie suppliante aux pieds du souverain pontife; 1756: trad. du latin de Serry, etc. Le Paige est encore auteur de la seconde partie de l'Histoire générale de la naissance et des progrès de la Compagnie de Jésus, de l'abbé Coudrette. : K.

Quérard, La France Littéraire. LEPAULMIER DE GRENTEMESNIL (Julien), en latin Palmerius, médecin français, né en 1520, dans le Cotentin, mort en décembre 1598, à Caen. D'une famille noble et ancienne, il fit ses études de médecine et de philosophie à Paris, où, selon le témoignage de Huet, «< il demeura onze ans avec Fernel, et profita si bien sous son savant maître qu'il fut estimé un des plus savants médecins de son siècle ». Après avoir été reçu docteur à Caen, il obtint le même grade à la faculté de Paris, y devint professeur, et subit deux fois le sort de ses collègues protestants; mais sa réputation d'excellent praticien était telle qu'il fut deux fois rétabli dans sa place. Après la Saint-Barthélemy, il se retira à la campagne, et y continua ses observations médicales, afin, disait-il, de ne pas perdre son temps. Appelé auprès de Charles IX, il le guérit d'une insomnie cruelle,causée par des veilles immodérées. Il suivit le duc d'Anjou dans les Pays-Bas, puis le maréchal de Matignon, et déploya tant de prudence, de valeur même à plusieurs siéges que Henri III le combla de présents et le déclara par lettres patentes très-digne de la noblesse. Sur ses vieux jours il s'établit à Caen pour y vivre dans l'exercice de la religion réformée ainsi que sa femme, Marguerite de Chaumont, qu'il avait épousée en 1574. On a de lui: Traité de la nature et curation des Plaies de pistolle, arquebuse et autres bastons à feu; Paris, 1568, in-8°; Caen, 1569, in-4°; l'auteur, dans ce rare opuscule, ne partage pas l'erreur générale qui faisait alors regarder comme brûlé le trajet des plaies d'armes à feu; De Morbis contagiosis Lib. VII; Paris, 1578, in-4°; réimp. à Francfort et à La Haye en 1601 et en 1664, in-8°; il y est question de la maladie vénérienne (partie qui a dû paraître séparément et que Jacques de Cahaignes a traduite en français), du mercure, de l'éléphantiasis, de l'hydrophobie et de la peste; De Vino Pomaceo Lib. II; Paris, 1588, in-8°: trad. en français par Jacques de Cahaignes, 1589; in-8° : c'est une apologie du cidre, à l'usage duquel il croyait devoir la guérison des palpitations de

[ocr errors]
[ocr errors]

Il ramena bien vite la prospérité dans cet établissement, et rechercha des procédés nouveaux. Il essaya de fabriquer du papier avec des plantes et des écorces de végétaux communs. Léorier annonça ses découvertes dans l'Épître dédicatoire des Euvres du marquis de Villette; Londres, 1786, in-16, très-rare. Cette dédicace est adressée au marquis Ducrest, surintendant du duc d'Orléans. Les cent cinquante-six premières pages de ce livre sont imprimées sur papier d'écorce de tilleul, et les vingt-et-un feuillets suivants sont faits de diverses substances, guimauve, orties, houblon, mousse, roseaux, conferve (mouss d'eau ), écorces d'osier, de saule, de peupl d'orme, de chêne, de racine de chienden' bois de fusain, de coudrier, de feuilles dane, de pas-d'âne, et de chardons. des discussions avec les intéressés nufacture de Langlée, Léoriercet établissement, et fonda la Buges, moins considérable, agencée. Quelques années propriétaire de l'usine de pu se soutenir après s

ces deux papeteries. étaient occupés, qu

papiers du gouver Ensuite Léorier nécessaires à l

[ocr errors]

rum

Lonibus 1564 in 20 1564, in-4°; 1586, in-8°;

teleution de as, 1568, in-12: c'est Leowitz prédit la fin du principales raisons inction de Jupiter et de Sa

Fae de ses

Pisas, et que le monde ayant comat 1583 avoir lieu dans la constelse par la conjonction dans le trigone de feu, dai ir par cette conjonction dans le trigone

établi un m au moyer étoffes ¿ de les

un r

dar

1

[ocr errors]

sacra une

E. G.

Weidler, Historia Astronomiæ. —

Kastner, Geschichte der Mathematik, t. II, p. 344 et 538. LEPAGE (Henry), littérateur et paléographe français, naquit à Amiens, le 3 septembre 1814. Simple compositeur d'imprimerie, il conprimés sous le titre de Fleurs Lorraines; 1842, journal de la Meurthe une série d'articles, réimcida de sa carrière. En 1843 il quitta l'im2 vol. in 18. Le succès de cette publication dé. Statistique du département de la Meurthe, qui primerie, pour s'occuper de la rédaction d'une

partie de ses nuits à écrire pour le

parut

giquement, et se pré droit par les armes. suivi Harpalus er licenciés par les Tænare. Léos" ment au pr rer de r

temps

etc., Sur le droit és, etc. On a delui enorique et administraes Vosges; 1843,gr, in-8° 4. Charton); - Recherche premiers temps de Nancy; trésor des Chartes de Lor5°; Les Communes du dé a Meurthe, journal historique irgs, villages, hameaux, etc., de ent; 1855, 2 vol. grand in-8°. C'est doit en grande partie la création à Yun Musée Lorrain, établi dans l'ancien s des ducs de Lorraine. M. Lepage est puis 1845 correspondant du ministère de l'Insruction publique pour les travaux historiques. J. L.

Documents particuliers.

LEPAIGE (Jean), biographe et théologien français, né vers 1575, mort vers 1650. S'étant fait recevoir docteur en Sorbonne en 1604, il devint bientôt prieur du collège de Prémontré, dans l'université de Paris et procureur général de l'ordre, et fut chargé de faire revenir à l'ancienne règle de l'ordre les maisons de France. En 1635 il fit tous ses efforts pour faire élire le cardinal de Richelieu abbé général des Prémontrés; mais, loin d'amener le chapitre à se rendre aux vœux du cardinal, Lepaige s'attira par ses démarches le ressentiment des membres influents de l'ordre, qui lui firent retirer son office de procureur général. Il s'établit alors à Nantouillet, en Brie, village dont il fut nommé curé. On a de lui: Sanctorum Confessorum Præmonstratensis Ordinis Vita; Paris, 1620, in-8°; - Bibliotheca Præmonstratensis Ordinis; Paris, 1633, in-fol. Cet ouvrage, publié sans l'autorisation des supérieurs de l'ordre, manque de critique; il est divisé en cinq livres : le premier est un commentaire de la Vie de saint Notbert, écrite par le cardinal Jacques de Vitry; le second renferme les vies des saints et saintes de l'ordre de Prémontré; dans le troisième se trouvent les priviléges qui lui furent accordés par les papes et les princes; le quatrième contient les anciens statuts de l'ordre, et le cinquième une suite chronologique des abbés de Prémontré, avec leurs biographies. E. G.

Moréri, Diction.

en 1843, 2 vol. gr. in-8°, et qui lui valut la place d'archiviste du département. Parmi les travaux qu'il inséra dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, et dans les Bulletins de la Société d'Archéologie lorraine, dont il est le président, on remarque les notices sur l'exploi-çais, né le 25 novembre 1597, en Lorraine; mort LE PAIGE (Thomas), auteur ascétique frantation des mines en Lorraine; sur l'origine de diverses industries importantes, telles que les verreries, les papeteries, la fabri

(1) L'an 1584, raconte Guyon dans ses Leçons diverses, il courut un bruit par toute la chrétienté, que sans doute la fin du monde aviendroit ceste année, dont il prit telle frayeur à plusieurs qu'ils prindrent le saint sacrement ayant jeusné et s'estant confessez avant. Mesmes en aucuns bourgs de ce pays et de la Marche, que je ne veux nommer, ils firent leur testament; et m'estant trouvé là, je leur remonstroy que si toutes personnes périssoient qu'ils ne pourroyent trouver d'héritiers, mesmes aussi que tous les biens périroyent. »

le 14 mars 1658, à Châteauvillain (Champagne). Il entra dans l'ordre des Dominicains, et y fit profession en 1618. Il avait toutes les qualités d'un bon prédicateur, la composition facile, la voix sonore, l'action véhémente; il possédait fort bien les Écritures et les Pères, saint Augustin surtout, et savait en tirer parti dans ses discours. L'oraison funèbre de M. de Verdun, premier président du parlement de Paris, qu'il prononça en 1627, commença sa réputation; il fut dès lors recherché avec empressement pour

« PreviousContinue »