Du principe de l'art et de sa destination sociale |
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allégorique Apollon artistes avons beau beauté belle Casseurs de pierres chose chrétien Christ classique conscience conséquent corruption Courbet culte d'après David David d'Angers déesses Delacroix Dieu dieux dire divin Égypte Eugène Delacroix faculté esthétique fantaisie figures fileuse forme François Ier génie genre goût grecque Grecs hommes Horace Vernet humaine idéal idée Ingres j'ai Jeu de paume juger justice l'âme l'art grec l'artiste l'Église l'esprit l'histoire l'homme l'humanité l'idéal l'idée l'irrationalité Léopold Robert liberté littérature lui-même ment mœurs monde monuments morale moyen âge musique Napoléon III nature nouvelle école obélisques Ornans P. J. PROUDHON passion paysans peinture pensée peuple philosophie poésie poëtes politique pornocratique pose principe produit progrès Qu'est-ce qu'une quiétisme raison Raphaël réalité religion Rembrandt Renaissance représentation reste Révolution rien romantiques sainte sais scène science sentiment serait seule siècle statuaire statue style sujet tableau de Courbet talent tion tique tiste type Vénus vérité vertu voilà vrai
Popular passages
Page 160 - N'a vécu qu'un jour à Paris. VIII. SUR LÀ JDDITH DE BOTER. A sa. Judith, Boyer, par aventure, Était assis près d'un riche caissier ; Bien aise était : car le bon financier S'attendrissait et pleurait sans mesure. « Bon gré vous sais, lui dit le vieux rimeur : « Le beau vous touche, et ne seriez d'humeur « A vous saisir pour une baliverne.
Page 79 - ... nie tout simplement, ou il ne les cite même pas. Par exemple, l'art de la Renaissance n'entre pas bien dans sa théorie de l'art collectif, puisque c'est à cette époque que nous trouvons les plus grandes personnalités artistiques et non pas la foule anonyme. Proudhon s'écrie : « Pour en finir, il ne fallait pas moins que cette exhumation de l'antiquité, un art vampire tombé sur l'Europe en même temps que la syphilis, qui ne disparaîtra qu'avec lui » (3). Autre exemple : « Que nous...
Page 140 - A la gloire des citoyens français qui s'armèrent et combattirent pour la défense des libertés publiques, dans les mémorables journées des 27, 28 et 29 juillet 1830.
Page 43 - Une représentation idéaliste de la nature et de nous-mêmes, en vue du perfectionnement physique et moral de notre espèce.
Page 215 - Oui, la voilà bien cette bourgeoisie charnue et cossue, déformée par la graisse et le luxe ; en qui la mollesse et la masse étouffent l'idéal, et prédestinée à mourir de poltronnerie, quand ce n'est pas de gras fondu ; la voilà telle que sa sottise, son égoïsme et sa cuisine nous la font.
Page 161 - Otez-moi cette peinture : pour le vulgaire qui l'admire, elle est d'un détestable exemple ; pour les honnêtes gens qui savent à quels sentiments elle répond, elle est un sujet de remords. L'auteur a été payé, je suppose: je demande que cette toile soit enlevée, ratissée, dégraissée, puis vendue comme filasse au chiffonnier.
Page 365 - L'artiste doit être en communion d'idées et de principes non-seulement avec ses confrères, mais avec tous ses contemporains; il doit encore se pénétrer de cette pensée, qu'il n'ya pas de différence entre la création artistique et la création industrielle. L'artiste, en effet, ne produit rien du néant ; il ne fait que saisir des rapports, analyser des figures, combiner des traits, les représenter : c'est là ce qui constitue sa création.
Page 326 - Proudhon). Voici un autre passage que nous prenons au hasard entre mille. « La Vénus de Milo me paraîtra, si vous voulez, le chefd'œuvre de la statuaire.- Très bien ! que voulez-vous que j'en fasse, moi citoyen du xix" siècle, à peine dégagé du christianisme. Si je réfléchis que cette statue était l'image d'une divinité, cela me fait sourire, et tout le charme esthétique s'évanouit. Je mettrai sur ma cheminée une réduction de cette figure, comme j'y mets une coquille rare, une pièce...
Page 81 - ... hommes de travail, de science et de progrès, ce dieu ambigu ? Le droit de l'homme a été promulgué à la place des décrets de Trente et de Nicée ; le Christ qu'il nous faut n'est point un Christ mystique, à la façon de Léonard de Vinci, de Raphaël ou de Michel-Ange, encore moins de M. Renan ; c'est un Christ justicier, de la trempe de Danton et de Mirabeau, un Christ révolutionnaire
Page 75 - Je suis amoureux des saintes de Raphaël, toutes saintes, vierges , martyres et vêtues qu'elles sont ; je le suis même de la vierge Marie jusqu'à son mariage. Oui, je suis amoureux de cette belle grande jeune fille, imitée de la Diane chasseresse, et donnée à un vieillard prédestiné au rôle d'ange gardien ; je ne le suis pas des déesses antiques, bien que nues, ni de Diane, ni de Pallas, ni de Vénus même. La Madone n'échappe à mon amour que par l'enfant qu'elle porte dans ses bras :...