dition, hostile aux Calas, qui s'était perpétuée au sein de la magistrature toulousaine. Lorsque parut la brochure de M. Huc, en 1855, les feuilles ultra-catholiques, telles que l'Univers, le Correspondant, adoptèrent le travail de cet avocat, et à Toulouse, un journal intitulé l'Aigle se prononça dans le même sens; c'est ainsi que la culpabilité des Calas se trouva proclamée de nouveau par les feuilles périodiques. Nous ne citerons plus que le Dictionnaire de la Conversation; l'article Calas est de M. de Pongerville, de l'Académie française. La juste indignation de l'auteur en racontant cette tragique histoire a nui, non-seulement au ton général de sa notice, qui est violent, mais à la précision et à l'exactitude de son récit. Malgré des efforts longtemps soutenus, nous ne sommes pas arrivé à établir une liste tout à fait complète des publications auxquelles le procès Calas a donné lieu. 1° Nous n'avons pu nous procurer la Lettre de Mme de M*** de Toulouse au sujet du malheureux Calas. Nous ne savons où ni sous quelle forme elle a paru. 2° Voltaire se plaint quelque part d'un jésuite irlandais (est-ce Needham ?) qui, dans la plus insipide des brochures, traite d'ennemis de la Religion les défenseurs des Calas et les Maîtres des Requêtes qui les ont absous. Nous n'avons trouvé ni cette insipide brochure, ni aucun renseignement sur cet écrit ou sur son auteur. 3o J'ai eu le regret de ne pouvoir trouver à la Bibliothèque de l'Arsenal une liasse classée autrefois par les soins de feu M. Vieillard, depuis Bibliothécaire du Sénat, et qui contenait une lettre autographe de M. de Morlhon ', et un imprimé, qui doit être un écrit satirique contre les magistrats de Toulouse et paraît distinct de ceux que j'ai indiqués plus haut. Malgré l'extrême obligeance de M. Vieillard, qui a bien voulu m'accompagner dans mes recherches, la liasse égarée n'a pu être retrouvée. 1. Barnabé de Morlhon, premier président-présidial, juge-mage et lieutenant-général-né en la Sénéchaussée de Toulouse. - Il se pourrait que Blin de Sainmore, qui a été conservateur de la Bibliothèque de l'Arsenal, et qui est l'auteur de la lettre de Calas à sa femme et à ses enfants (voir ci-dessus n° 58), eût réuni quelques pièces sur les Calas. 4. M. le marquis de Catelan, ancien avocat général au Parlement de Toulouse, mort pair de France en 1838, s'était occupé de recherches sur l'affaire Calas. Nous doutons que son travail ait été achevé; quoi qu'il en soit, il n'a point paru. Il a montré un jour à M. Moquin-Tandon des pièces inédites (au moins alors) sur l'affaire Calas, et entre autres une lettre du Père Bourges. 5° La correspondance de M. Dumas, qui reçut chez lui à Paris les demoiselles Calas, avec Debrus, et peut-être quelques autres pièces, se trouvaient, en 1857, à Romainmôtiers, et bientôt après à Montreux, dans le canton de Vaud, entre les mains de M. de Bray. Je n'ai pu voir ces papiers. FIN, TABLE ANALYTIQUE. Alquier, témoin, 59, 248, 173. Voltaire aux Calas, 213, cité 174, visite Mme Calas, 224. Audouy (femme), nie les propos qu'on lui prête, 145. Audra (l'abbé), 238, 458. Auriac (le président d'). Voltaire et la sœur Fraisse agissent sur lui, 121. — Nanette le visite, 288. Azimond (le chanoine), témoin, 49, 62, 91, 164, 248. Bachaumont, cité 256, 461, 465, 492, 494. Amblard, subdélégué. Ses lettres, 16 Baroque (arrêt), ce qu'était ure sen tence ainsi nommée, 127. Barré (l'abbé), 310. Bastard d'Estang (vicomte de), les Par- Bernis (cardinal de), réponse équivoque Bézard, Conventionnel, propose et l'Assemblée décrète que l'État payera les dettes de Calas, 278. Bille ou Billot, 81, 178, -objections ré futées, 141. Boissy (P.-E. de), chargé de continuer l'inquisition, 129. Bojal (de) conseiller, rendit exécutoire, dit-on, l'arrêt de Calas, 448. Bou, tailleur, 429, sa femme offre en Calas (Anne-Rose), voyez Rose. Calas (Anne-Rose Cabibel, veuve), adressée par Voltaire à d'Alembert, 226, 235.-A M. et Mme d'Argental, 224.— A Élie de Beaumont, 229.- A Lamoignon, 229. Arrive seule à Paris, 223.Dangers qu'elle brave, 222. Écrit à Cazeing au sujet de ses fils, 271.-Extraits de ses interrogatoires et confrontations, 43, 98, 109, 147, etc. - Jugée par l'abbé Salvan, 43. On essaye de l'épouvanter, 204. Et de la séduire par l'exemple et l'abjuration de Pierre, 205- Reçoit les félicitations du lieutenant général du guet, 250. Représente, avec ses enfants, la famille de Voltaire à ses funérailles, 275. Reste à Paris, 271.- Ses lettres à Cazeing, 247, 268, 271. A Delamotte, 437.-A la Beaumelle, 369. A Voltaire, 370. - sur le suicide de Marc-Antoine, 73, 217. Et l'opinion de -- 191. 202. Paye les dettes de Louis, 60. Prétentions de ses enfants, 48, 56. Procès-verbal de son exécution, 192. Refuse des fonds à Marc-Antoine; pourquoi, 200.- Sa belle réponse au P. Bourges au pied de l'échafaud, Sa douceur envers ses juges, 200. Sa réponse muette à David, Sa signature, 211.-Sauve ses coaccusés par sa fermeté, 205. - Sérénité de sa mort, 198, 199. - Ses biens au pillage, 266. Ses paroles sur la conversion de Louis, 59. Son arrêt de mort, 190.- Son entretien avec Delamote, 59. Son entrevue avec Louis chez Borel, 62. - Son irritation contre les Durand, 58. Son manque de ressources, 165. - Son mensonge destiné à sauver l'honneur du suicidé, 79. Son nom sur le char funèbre qui porta Voltaire au Pan théon, 275. caractère, 39. vaysse, 201. catholiques, 40. Son origine et son S'oublie pour LaTolérant envers les Traite Marc-An Carrière, avocat, ami de Marc-Antoine, - - - Cathala, banquier, 216, 217. Catholicité (Actes de ), imposés à tout protestant, 163. Caturce (Jean de-),brûlé à Toulouse, 10. 239. - Choiseul (duc de), Voltaire lui écrit, xx Convention nationale: décret en l'hon- Coras, 431, sur le capitoulat, 31. - - Cris entendus du dehors, 20, 137 à 139. Cazals (le chevalier de -), héros d'un Crussol d'Uzès d'Amboise (Fr. de) |