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Durch dessen ergebensten Diener u Freund. Joh. Elias
Haid.

Nach dem original Gemâhlde von gleicher Gröse (sic)
Daniel Chodowiecki pinxit.

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Joh. Elias Haid sculpsit. Aug. Vind. 1777.

In-f en largeur.

e) Même sujet, même titre.

Daniel Chodowiecki inv. et delin.

Andreas Leonhard sculpsit et excudit. Norimb. 1790.

In-f en largeur.

f) Même sujet.

Nach Chodowiecki gestochen

On lit au haut: 5ter Aufzug. 5ter Auftritt. Cette gravure a été faite pour une pièce de théâtre, probablement pour celle de C. F. Weisze, voir plus haut: 109.

In-12 en hauteur.

129. a) Les Adieu (sic) de Calas.

Joh. H. Lips. sculp. 1778.

Le groupe du père et de la jeune fille, en bustes, emprunté au sujet précédent, dans un médaillon rond équarri.

A l'angle supérieur sont les chiffres suivants, XIV, p. 68. Je ne sais à quelle collection ils se rapportent.

In-4° en longueur.

b) Les Adieu de Calas, nach Chodowiecki (sic).

c) Copie

Reproduction de la même estampe. Même format.

Barlad sculp.

In-8°.

d) Copie

Boulay del. Barbaut sc. (sur bois).

In-40.

130. LES ADIEUX DE CALAS A SA FAMILLE.

Vignette gravée au bistre par E. Hemme d'après Agram, en hauteur.

Un prisonnier jeune, dans les bras duquel se jettent trois femmes. Figures, costumes, tout est de pure fantaisie.

131. CALLAS (sic).

L. Buchhorn dir.

Zwickau, b. d. Gebr. Schumann.

Portrait de Calas gravé sur cuivre.

C'est la figure imaginée par Chodowiecki dans les Adieux Calas lève les yeux au ciel. Il porte le bonnet de prisonnier. De 3/4, à gauche.

132. Portrait de Voltaire.

Dessiné et gravé à l'eau forte par Queverdo.

par Massol.

Terminé

Médaillon rond, sur un socle qui renferme une réduction de l'estampe de Chodowiecki, avec le titre et l'épigraphe de l'original. On lit au-dessus du portrait:

Qu'il ne soit qu'un parti parmi nous,

Celui du bien public et du salut de tous.

Au-dessous sont figurées les Œuvres de Voltaire avec cette inscription :

La loi, dans tout état, doit être universelle;

Les mortels, quels qu'ils soient, sont égaux devant elle.

In-4° en hauteur.

133 a) LES EFFETS DE LA SENSIBILITÉ SUR LES QUATRE DIFFÉRENTS TEMPERAMENTS.

Non omnes pariter tanta infortunia terrent.

D. Chodowiecki del.

Quatre personnages examinent un tableau placé sur un chevalet C'est l'estampe no 128, les Adieux de Calas à sa famille. Le bilieux s'emporte, le sanguin pleure, le mélancolique, les bras pendants, paraît atterré; le lymphatique est un gros homme assis et immobile qui regarde avec une sorte de curiosité flegmatique.

Qu'on ait choisi ce sujet comme type des impressions variées que produit un même fait sur les divers caractères, c'est un indice assez curieux du grand retentissement qu'eut cette affaire et de la sympathie générale qu'on accordait aux Calas.

In-18 en largeur.

b) Même sujet.

D. Chodowieki (sic) del.

In-12 en largeur.

Joh. H. Lips. fec.

Pièce gravée pour les Essais physiognomoniques de Lavater. Le tableau des Adieux est au trait et divers accessoires manquent.

c) Même sujet, même format que le précédent. Copie presque

au trait.

Mauvaise reproduction.

d) Le Magasin pittoresque (1865, p. 49), a reproduit cette composition.

134. a) Le Déjeuné de Ferney.

De Non, d'après nature à Ferney, le 4 Juillet 1775. Gravé

par Née et Masquelier, même année. Se vend à Paris chez les Auteurs, rue des Francs-Bourgeois près l'Arquebusier, Pte St Michel.

Médaillon ovale, petit in-4° en largeur.

Voltaire est à demi couché sur son lit. Mme Denis est assise à son chevet devant un guéridon sur lequel le déjeuner est servi; derrière elle est une jeune servante. Au pied du lit, M. de Laborde, fermier général ', assis dans un fauteuil, parle avec vivacité. Le Père Adam, debout derrière lui, joint les mains, comme saisi par ce qu'il entend. En dedans des rideaux du lit, à la place où les catholiques suspendent un bénitier ou un crucifix, est placée l'estampe de la Malheureuse famille Calas (no 127) dans un cadre. Elle est très-facilement reconnaissable malgré sa petitesse, et le nom de Calas s'y distingue nettement.

b) Même sujet, titre et format, à l'eau forte pure.

135. LE TRIOMPHE DE VOLTAIRE.

Inventé, dessiné et gravé par A. Duplessis, peintre et graveur d'histoire, d'après le tableau original peint par luimême, qui est au cabinet de Voltaire.

In-fo maximo en largeur.

Vaste et très-médiocre composition, où Mme Calas, ses filles, son fils, Lavaysse et Viguière paraissent parmi les accusés que Voltaire a défendus. Les figures sont imitées d'après les portraits de Carmontelle (no 127).

136. Gravure au burin, pour l'héroïde de Blin de Sainmore (voir

plus haut: 58).

Ch. Eisen inv.

E. de Ghendt sculp.

Elle représente le magasin de Calas. Le corps de Marc-Antoine est étendu sur des ballots d'étoffes, la corde au cou. Sa mère se penche sur lui, et s'efforce de le rappeler à la vie. Le père au désespoir, lève au ciel ses mains jointes en poussant des cris violents. Un jeune homme qui entre, une chandelle à la main (Pierre ou Lavaysse), s'arrête épouvanté. Les habits du mort sont pliés sur le comptoir. Un tabouret renversé, le billot, la corde coupée, indiquent comment le suicide a eu lieu.

In-8° en hauteur.

137. Frontispice de l'ouvrage intitulé: Jean Calas ou l'innocent condamné, par A. S. (Voir plus haut, no 75.)

Cette mauvaise gravure représente Voltaire accueillant une femme qui semble être en deuil et que suivent un homme et une autre femme.

A gauche, un échafaud surmonté d'un gibet, etc., que foudroie du haut du ciel un Genie ailé, armé d'une épée et d'un bouclier à tête de méduse. Aucune des figures, pas même celle de Voltaire, ne sont des portraits.

1. C'est une note de S. Cole. (Mss. 5884 au British Museum) qui m'a fait connaître le nom de ce personnage, en qui j'avais cru deviner le docteur Tronchin.

138. Voltaire promettant son appui à la famille Calas (Éloge de Voltaire par la Harpe).

Bergeret pinx. et del. Lith. de C. de Last.

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Voltaire déjeune sous un arbre, devant sa porte, avec une jeune femme qui lit (Mme de Villette?). Une carriole couverte vient de s'arrêter; trois femmes en deuil, couvertes de longs voiles, un homme et une jeune servante en sont descendus et implorent Voltaire; une des femmes est à ses genoux. Voltaire les accueille, et en signe de protection, il étend sur leurs têtes inclinées sa main qui tient une plume. A l'exception de sa figure, toutes les têtes sont purement imaginaires.

In-4° en largeur.

139. Quatre scènes d'une pièce de théâtre sur Calas.

Suite d'estampes cataloguées sous le n° 610 de la seconde vente Laterrode (20 Déc. 1858. Vignères, expert).

140. Gravure de l'époque de la Révolution.

Delaunay, de Flesselles, Berthier, Foulon, chacun portant sa tête au bout d'une pique, veulent entrer dans la barque de Caron qui refuse de les y recevoir; il n'accueille que le pendu Remy François. On voit, sur la rive opposée du Styx, Calas, parmi d'autres victimes de l'ancien régime.

(Voir Histoire de la Société Française pendant la Révolution par MM. de Goncourt. In-12, p. 256.)

141. Portrait en pied de l'acteur Villeneuve, rôle de Calas, dans le mélodrame de Ducange.

On lit en haut : « VILLENEUVE, Ambigu. »

pièce de ce nom. »

L'acteur lève les yeux et les bras vers le ciel.

In-12 en longueur.

En bas « Calas,

142. Les sept gravures sur bois du 8 cahier des Causes Célèbres.

(Voir plus haut le no 86.)

Représentant: 1re Mme Calas essayant de secourir le suicide.

2o Calas découvrant son fils pendu..
nissant sa maison.

3e Calas, sur la charrette, bé4 L'estampe d'après Carmontelle. 5 L'exécution. 6 Évanouissement de Lavaysse. -7e Un vieillard dans les fers.

XI. JOURNAUX ET RECUEILS PÉRIODIQUES.

Nous avons essayé de donner l'énumération complète des publications spéciales auxquelles a donné lieu l'affaire Calas. Mais il serait très-long, difficile, et au fond peu utile, de retrouver tous les articles de journaux, de revues, de dictionnaires historiques, de recueils de Causes célèbres.

Il suffira de quelques indications sommaires.

Tous les journaux de l'époque ont retenti de cette cause, dès que Voltaire l'eut prise en main. Il faut consulter sur ce sujet la Correspondance littéraire de Grimm, celle de Diderot, celle de La Harpe, les Mémoires Secrets de Bachaumont, l'Année littéraire de Fréron et surtout le Journal Encyclopédique dont le principal rédacteur, Pierre Rousseau de Toulouse, défendit les Calas, correspondit avec Voltaire et répondit, le 15 juin 1764, par une lettre importante (t. 4, 3° partie, p. 124) à celle qui avait paru, contre les Calas, sous les initiales de Mme de M.

Plusieurs des brochures que nous avons signalées ont été insérées dans un recueil, voltairien par le titre non moins que par le contenu, l'Evangile du jour, Londres (Amsterdam), 1769-1778, (Telles sont les lettres du marquis d'Argence de Dirac et la réponse de Voltaire, la déclaration juridique de Jeanne Viguier, t. 3, p. 21, 46.)

Une feuille qui paraissait à Toulouse sous le titre d'Affiches, Annonces et Avis divers, contient aussi quelques renseignements (20 mars 1765, etc.)

Une prétendue lettre de Lefualde-Conté à Spalingrier (Toulouse, mars 1762), contenant un récit tout à fait imaginaire du supplice de Calas, a été publiée d'abord par une revue anglaise, the Metropolitan, traduite dans le journal français le Temps (31 mars 1831) et reproduite, sous toutes réserves, dans le Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme français (t. 3, p. 626). C'est une pièce sans aucune valeur, œuvre d'un faussaire ou d'un romancier, mais conçue dans un sens entièrement favorable à Calas.

Le dernier recueil cité contient (t. 4, p. 239 et suiv.) UNE LETTRE INÉDITE DE ROUSSEAU ET 19 DE VOLTAIRE AU SUJET DE LA RÉHABILITATION de Calas. Nous avons fait usage des dernières, mais le correspondant du Bulletin s'est trompé, quant à la lettre de Rousseau; elle est antérieure de 15 jours au suicide de MarcAntoine, et se rapporte au procès du pasteur Rochette et des trois frères De Grenier; c'est à eux que Rousseau refusa le secours de sa plume avec un égoïsme à peine déguisé.

Le Journal Général a publié en 1837 deux articles, suivis de deux autres en avril 1843, dans la même feuille, paraissant sous le titre qu'elle porte encore aujourd'hui, le Droit. L'auteur anonyme de ce double travail était M. Amédée-Thomas Latour, substitut du procureur général, puis juge au tribunal de première instance à Toulouse, auteur d'une brochure sur le Parlement, la bazoche et le barreau de Toulouse. M. Thomas Latour est mort en 1856. Il tenait de M. le marquis de Latresne, ancien procureur général au Parlement de Toulouse et de M. le marquis de Catelan, ancien avocat général à la même Cour, la tra

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