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III. Finances.

1. Déclarations, édits, etc., relatifs à l'impôt direct.

Lettres-patentes qui valident les opérations faites dans la généralité de Paris

pendant les années 1772, 1773, 1774 et 1775 pour la confection des rôles des

tailles de ces années. (Janvier 1775.). .

Instruction pour les commissaires des tailles.

Mémoire au roi pour lui proposer l'abolition des contraintes solidaires pour le
payement des impositions royales, excepté dans les cas de rébellion. (Janvier
1775.).

Déclaration du roi portant abolition des contraintes solidaires entre les princi-

paux habitants des paroisses, pour le payement des impositions royales, ex-

cepté dans le cas de rébellion. (Janvier 1775.).. . . .

Edit du roi, portant création de six offices de receveurs des impositions dans la

ville de Paris, et suppression de l'office de receveur-général de la capitation

et des vingtièmes de ladite ville. (Janvier 1775.)..

Édit du roi, portant suppression des offices de receveurs des tailles, et création

d'offices des receveurs des impositions, sans porter néanmoins aucune atteinte

aux droits appartenant à ceux qui sont pourvus actuellement des offices de rece-

veurs des tailles, ni à ceux qui ont été reçus en survivance, ou qui, ayant l'a-

grément, ont fait commettre, en attendant leur majorité, à l'exercice de ces

charges. (Août 1775.). .

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui ordonne une imposition annuelle, à

compter de 1776, de 1,200,000 livres, savoir: celle de 1,114,497 livres sur

les pays d'élections, et celle de 85,503 livres sur les pays conquis, pour être

employée au service des convois militaires. (Août 1775.).

Arrêt du Conseil d'État, qui ordonne qu'à compter du 1er janvier 1776, le re-

couvrement des sommes portées dans les rôles de capitation des princes, ducs,

maréchaux de France, officiers de la couronne, chevaliers et officiers de l'or-

dre du Saint-Esprit, de la chancellerie, des officiers des finances et des fer-

miers-généraux, qui continueront d'être arrêtés au Conseil, sera fait à l'avenir

entre les mains de celui des receveurs des impositions de la ville de Paris,

dans le département duquei les personnes comprises dans ce rôle sèront domi-

ciliées. (Décembre 1775.). .

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et réguliers, qui ont été ou seront mis dans le commerce, demeureront, par

grâce, déchargés du droit d'amortissement, pourvu que l'usage et la destina-

tion n'en soient pas changés et dénaturés pour toujours, etc. (Novembre 1774.) 398

Lettres-patentes en faveur de vingt-trois villes impériales, y dénommées, pour

l'exemption du droit d'aubaine et la liberté du commerce. (Novembre 1774.). 399

Déclaration du roi, qui exempte différentes lettres du droit de marc d'or auquel

elles étaient assujetties d'après l'édit du mois de décembre 1770. (Déc. 1774.) 400

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui exempte les baux des terres, soit in-

cultes, soit en valeur, et de tous autres biens-fonds de la campagne, dont la

durée n'excédera pas vingt-neuf années, qui seront passés à l'avenir par-de-

vant notaires, des droits d'insinuation, centième ou demi-centième denier, et

de franc fief. (Janvier 1775.). . . . .

Déclaration du roi, portant suspension des droits d'entrée dans la ville de Paris

sur le poisson salé, et réduction à moitié de ceux qui se lèvent sur le poisson

de mer frais, depuis le premier jour de carême jusqu'à Pâques. (Janvier 1775.) 402

Arrêt du Conseil d'État, qui ordonne qu'à compter du jour de sa publication les

morues sèches de pêche française seront exemptes de tous droits appartenant

au roi, tant à l'entrée dans les ports du royaume, que dans la circulation de

province à province. (Janvier 1775.). . . .
Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui diminue le taux des droits réservés dans

la ville, faubourgs et banlieue de Paris. (Mars 1775.). . . . .

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui règle les droits qui seront perçus à l'a-

venir sur le poisson de mer frais, et supprime ceux sur le poisson salé, à l'ex-

ception des droits de domaine et barrage. (Avril 1775.). . . .

Arrêt du Conseil d'État, qui exempte de tous droits d'entrée dans le royaume

les livres imprimés ou gravés, soit en français, soit en latin, reliés ou non re-

liés, vieux ou neufs, venant de l'étranger. (Avril 1775.).
Arrêt du Conseil d'État, qui exempte la ville de Reims de tous droits d'en-

trée sur toutes sortes de denrées, non-seulement pendant le séjour que le roi

fera pour son sacre dans cette ville, mais encore huit jours avant l'arrivée et

huit jours après le départ de Sa Majesté. (Mai 1775.). . . . .

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, et des lettres-patentes sur icelui, qui accor-

dent aux vassaux du roi jusqu'au 1er janvier 1777 pour rendre les foi et hom-

mage dus à cause de son heureux avénement à la couronne. (Août 1775.). . 407

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui ordonne que les actes portant extinction

des rentes foncières non rachetables, ensemble ceux par lesquels la faculté

d'en faire le rachat sera accordée aux débiteurs, demeureront exempts à

l'avenir du droit de centième denier. (Septembre 1775.)..

Arrêt du Conseil d'État, qui proroge en faveur du clergé, jusqu'au dernier dé-

cembre 1780, les délais accordés, par différentes déclarations et arrêts du Con-

seil de Sa Majesté, au sujet des foi et hommage, aveux et dénombrements,

même dans les provinces données en apanage, fait mainlevée des saisies, etc.

(Septembre 1775.). . . .

Lettres-patentes, qui ordonnent qu'en matière de droits des fermes, et à compter

du 1er janvier 1776, le pays de Gex sera réputé pays étranger, et que la vente

exclusive du sel et du tabac y sera supprimée, en réglant l'indemnité due à

Sa Majesté pour cette suppression. (Décembre 1775.). .

Lettres-patentes, portant suppression des droits établis sur les étoffes en passe-

debout à Paris. (Décembre 1775.). .

. . .

Arrêt du Conseil d'État, qui, en confirmant l'exemption du droit d'amortissement

accordée aux dimes acquises par les curés des paroisses au profit de leurs

cures, ordonne que tous échanges, concordats, transactions et autres actes par

lesquels les curés ou vicaires perpétuels céderont des dîmes aux gros décima-

teurs ou curés primitifs, demeureront pareillement affranchis de tous droits d'a-

mortissement et de nouvel acquêt. (Janvier 1776.)

3o Déclarations, édits, etc., relatifs à l'établissement de régies nouvelles,
ou à l'amélioration des anciennes.

4o Déclarations, édits, etc., relatifs aux emprunts du clergé, des pays d'État
et du Trésor public.

Édit du roi, portant suppression des offices réunis de commissaires, rece-

veurs, payeurs, commis et greffiers des saisies réelles. (Juin 1775.)

Extrait de l'édit portant suppression de la Chambre des comptes de Blois. (Juil-

let 1775.).

Lettres-patentes, portant établissement d'une commission à l'effet de connaître
par voie de police et d'administration, et juger en dernier ressort, de l'intro-
duction et vente du tabac dans les villes de Paris et de Versailles, et dans l'é-

2o Déclarations, édits, etc., concernant les travaux publics et de charité.

Mémoire sur les moyens de procurer, par une augmentation de travail, des

ressources au peuple de Paris, dans le cas d'une augmentation dans le prix

des denrées. (Mai 1775.) . . .

Instruction pour l'établissement et la régie des ateliers de charité. (Mai 1775.) 454

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui ordonne et répartit les fonds nécessaires

451

aux travaux du canal de Picardie et de celui de Bourgogne, de la navigation

de la Charente, et autres ouvrages de cette nature destinés au progrès de la na-

vigation. (Août 1775.) . . .

Arrêt du Conseil d'État, qui ordonne l'exécution des ouvrages à faire, tant pour

rendre la rivière de Charente navigable depuis Civray jusqu'à Angoulême, que

pour en perfectionner la navigation depuis Angoulême jusqu'à Cognac. (Sep-

tembre 1775.) . . . .

Arrêt du Conseil d'État, qui réduit à quarante-deux pieds la largeur des routes

principales, et prescrit des règles pour fixer la largeur des routes moins impor-

tantes. (Février 1776.). .

Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, qui fixe à un an le délai accordé aux pro-

priétaires riverains pour planter sur leurs terrains, le long des routes, et per-

met aux seigneurs voyers de faire lesdites plantations à défaut par les pro-

priétaires de les avoir faites dans ledit délai. (Avril 1776.) .

Extrait de l'édit du roi, portant établissement d'un hospice dans les écoles de

chirurgie de Paris. (Décembre 1774.).

Lettres-patentes pour la translation des écoles de la Faculté de médecine dans

les bâtiments des anciennes écoles de la Faculté de droit. (Septembre 1775.). 470

Arrêt du Conseil d'État, qui ordonne qu'il sera envoyé annuellement dans les pro-

vinces la quantité de deux mille deux cent cinquante-buit boîtes de remèdes,

pour être distribuées gratuitement aux pauvres habitants des campagnes, au

lieu de sept cent soixante-quatorze boîtes qui se distribuaient précédemment.

(Février 1776.) . .

Ordonnance du roi, qui prescrit ce qui sera observé relativement à l'acquisition

que Sa Majesté jugerait à propos de faire, de la composition et préparation de

certains remèdes particuliers. (Avril 1776.) . .

Arrêt du Conseil d'État, qui établit une commission de médecins à Paris, pour
tenir une correspondance avec les médecins des provinces sur tout ce qui peut
être relatif aux maladies épidémiques et épizootiques. (Avril 1776.) . . .

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4.89

FIN DE LA TABLE DU TOME SECOND ET DERNIER.

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