Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, Volume 9 |
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Common terms and phrases
acres affemblées affez affurée ainfi Américains Anglais Apalaches auffi auroit avoient avoit bafe Baltimore befoin britannique c'eft c'eſt c'étoit Canada Caroline caufe ceffe cent chaffe chofe citoyens climat commerce conferver confidérables conftitution culture defpotifme Delaware devoient devoit difpofés efclaves efpèce efpérer efprits enfans ennemis eſt étoient étoit Euphrate fage falut fang fans doute fauvages feconde fecours fecte femble fentiment feroient feroit fervir fervitude fes colonies feul fiècles Floride fociété foible foient foit fommes font fous fouvent fouverain fubfiftance fuccès fuiv fujets fur-tout gouvernement Grande-Bretagne guerre habitans hémisphère hommes ibid immenfe jufqu'à jufte juftice l'Amérique feptentrionale l'Angleterre l'efprit l'Europe l'ufage laiffer légiflation liberté lois lorfque Maryland ment métropole mille mœurs n'avoit n'eft n'eſt nation néceffaire Nouveau-Monde Nouvelle-Angleterre paffer par-tout penfer Penfylvanie peuples Philadelphie plufieurs politique pouvoit préfent prefque profpérité provinces puiffance puiffe Quakers raifon refte richeffes Savannah tabac terre tyrans ufage vaiffeaux Virginie voifins دو دو
Popular passages
Page 141 - ... par ces minces eflais qui éteignent fubitement une ardeur allumée avec beaucoup de peine. En un clin-d'œil , la poix , le goudron , la térébenthine , les vergues , les mâtures abordèrent dans les ports de la Grande-Bretagne avec tant de profufion, qu'on fut en état d'en
Page 51 - Mais les meilleurs tabacs du globe croiffent dans le nord de l'Amérique j & dans cette partie du Nouveau-Monde , il faut mettre au fécond rang ceux qu'on récolte dans le Maryland : cependant ils n'ont pas le même degré de perfection dans toute l'étendue de la province. Les...
Page 49 - L'expérience na eu aucun fuccès ou n'en a eu que peu. Le tabac du Palatinat eft très-médiocre en luimême : mais il a la faculté de pouvoir s'amalgamer avec de meilleurs & d'en prendre le goût. La Hollande fournit auffi des tabacs.
Page 220 - Ainfi la fociété eft née des befoins des hommes, le gouvernement eft né de leurs vices. La fociété tend toujours au bien ; le gouvernement doit toujours tendre à réprimer le mal. La fociété eft la...
Page 170 - Les hommes sont occupés de leurs premiers devoirs, du soin, et du progrès de leurs plantations, qui seront le soutien de leur postérité. Un sentiment de bienveillance unit toutes les familles. Rien ne contribue à cette union, comme une certaine égalité d'aisance, comme la sécurité qui nait de la propriété, comme l'espérance et la facilité communes d'augmenter ces possessions, comme l'indépendance réciproque où tous les hommes sont pour leurs besoins, jointe au besoin mutuel de société...
Page 133 - L'bifeau-mouche ne fe nourrit que du fuc des fleurs. Il voltige de l'une à l'autre , comme les abeilles. Quelquefois il fe plonge dans le calice des plus grandes. Son vol produit un bourdonnement femblable à celui d'un rouet à filer. Lorfqu'il eft las , il fe repofe fur un arbre ou fur un pieu voifin -, il y refte quelques minutes , & revole aux fleurs.
Page 27 - C'eft une image des anciennes mœurs patriarchales de l'Orient. Quoiqu'il y ait des bourgs & même quelques villes dans la colonie, on peut dire que la plupart des habitans vivent ifolés dans leurs familles. Chaque propriétaire a fa maifon au centre d'une vaftc plantation , bien environnée de haies vives. Aufli chaque paroiffe de campagne fe trouve-t-elle avoir douze ou quinze lieues de circonférence.
Page 177 - Penfilvanie même , le gouverneur nommé par la maifon propriétaire, & confirmé par la couronne, n'eft point appuyé d'un confeil qui lui donne de l'afcendant , & il doit s'accorder avec les communes , qui prennent naturellement toute l'autorité.
Page 316 - ... un coup-d'œil fur cette alliance d'une monarchie avec un peuple qui défend fa liberté, en cherche le motif. Elle voit trop que le bonheur de l'humanité n'ya point de part. Elle...
Page 7 - Prêcher ce fyftême au peuple , ce n'eft pas lui rappeller fes droits, c'eft l'inviter au meurtre & au pillage -, c'eft déchaîner des animaux domeftiques , & les changer en bêtes féroces. Il faut adoucir & éclairer , ou les maîtres qui les gouvernent , ou les loix qui les conduifent : mais il n'ya dans la nature qu'une égalité de droit, & jamais une égalité de fait. Les fauvages même ne font pas égaux, dès qu'ils font raflemblés en hordes.