Répertoire du Théâtre François: "Comédies."

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Petitot (M., Claude-Bernard)
P. Didot l'ainé, chez Perlet, 1803 - French drama

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Page 289 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est : On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte. Parlez-vous des propos? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit?
Page 282 - L'union des plaisirs , des goûts , des sentiments , Une société peu nombreuse , et qui s'aime , Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même, Sans lendemain , sans crainte , et sans malignité , Dans le sein de la paix et de la sûreté; Voilà le seul bonheur honorable et paisible D'un esprit raisonnable , et d'un cœur né sensible.
Page 227 - Et le plaisir de faire une infidélité. Laissez la bergerie, et. sans trop de franchise. Soyez de votre siècle, ainsi que Cidalise : Ayez-la ; c'est d'abord ce que vous lui devez : Et vous l'estimerez après si vous pouvez.
Page 232 - Qu'un seigneur de paroisse est un être sublime , Vous entretient sans cesse avec stupidité De son banc , de ses soins , et de sa dignité : On n'imagine pas combien il se respecte; Ivre de son château, dont il est l'architecte, De tout ce qu'il a fait sottement entêté, Possédé du démon de la propriété, Il réglera pour VOUS son penchant ou sa haine Sur l'air dont vous prendrez tout son petit domaine.
Page 303 - J'instruirai l'univers de sa mauvaise foi, Sans me cacher; je veux qu'il sache que c'est moi : Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme; Quand j'accuse quelqu'un , je le dois , et me nomme. FLORISE. Non ; si vous m'en croyez , laissez-moi tout le soin De l'éloigner de nous sans éclat, sans témoin. Quelque peine que j'aie à soutenir sa vue, Je veux l'entretenir, et dans cette entrevue Je vais lui faire entendre intelligiblement Qu'il est de trop ici : tout autre arrangement Ne...
Page 154 - Enfin cet heureux coin du monde N'aura pour but, dans ses statuts, Que de nous soustraire aux abus Dont ce bon univers abonde. Toujours sur ces lieux enchanteurs Le soleil, levé sans nuages, Fournira son cours sans orages Et se couchera dans les fleurs. Pour prévenir la décadence Du nouvel établissement, Nul indiscret, nul inconstant N'entrera dans la confidence. Ce canton veut être inconnu; Ses charmes, sa béatitude, Pour base ayant la solitude, S'il devient peuple, il est perdu. Les États...
Page 222 - Tout ce qui vit n'est fait que pour nous réjouir, Et se moquer du monde est tout l'art d'en jouir. Ma foi , quand je parcours tout ce qui le compose, Je ne trouve que nous qui valions quelque chose.
Page 268 - Que j'étois pénétré ! que je la trouve belle ! Que cet air de douceur, et noble et naturelle. A bien renouvelé cet instinct enchanteur, Ce sentiment si pur, le premier de mon cœur ! Ma conduite à mes yeux me pénètre de honte.
Page 290 - Tout est indifférent pour les âmes sublimes. Le plaisir, dites-vous, y gagne ; en vérité, Je n'ai vu que l'ennui chez la méchanceté : Ce jargon éternel de la froide ironie, L'air de dénigrement, l'aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin, Toujours avec un air qui...
Page 62 - De qui le mouvement journalier et rapide Nous fait, par l'agréable, arriver au solide. C'est par eux que l'on fait les grandes liaisons , Qu'on acquiert les amis et les protections; Au sein des jeux...