Abrégé de L'ami des enfans, Volumes 3-4Chez Philippe, 1834 - French language |
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achar as-tu assez beau belle bon Dieu bourse bras c'était cerises chagrin chercher chose cœur COMTE DE MONHEIM crire cueillir d'Elspy domestiques donner Dorothée de Joigny écus Elspy EUGÉNIE EUPHRASIE fâchée filles et moi fleurs Fonbonne FRÉDÉRIC frère galité Gaspard gâteau GERSEUIL goût Gratien groseilles heureux j'ai j'aurais j'étais jamais jardin joie joli jouer joujoux jour L'AMI DES ENFANS larmes Léonor LEYRIS m'en Madame Macdowell main maison maîtresse malheur manger MAURICE ment mère Mme DE BLEVILLE Mme DE MONVAL Mme DE SELIGNY mort dans l'après-midi n'en ognons oiseaux papa pardonner parens passer PAULIN pauvre peine PÈRE DE FAMILLE personne petit garçon petites filles Picard pieds plaisir plaisirs pleurer Plutarque PORPHIRE pouvait prit reine répondit rester reux rien Rosalie s'était SAINT-MARCEL sais serait seul sœur SOPHIE sort SYMPHORIEN t'en tendre tite triste trouve vait Valbonne VERMONT veux voilà vois voulait voulut voyait yeux
Popular passages
Page 6 - II y pleut du vin couvert, quand le temps est chargé ; et, dans les plus beaux jours, la rosée du matin est toujours de vin blanc, semblable au vin grec ou à celui de Saint-Laurent.
Page 58 - Pendant qu'elles étaient en marché , la fée survint , qui dit à la paysanne : Voulez-vous faire votre apprentissage de vieille reine , pour savoir si ce métier vous accommodera ? Pourquoi non? dit la fille. A. l'instant les rides couvrent son front; ses cheveux blanchissent; elle devient grondeuse et rechignée ; sa tête branle , et toutes ses dents aussi ; elle a déjà cent ans. La fée ouvre une petite boîte, et en tire une foule d'officiers et de courtisans richement vêtus , qui croissent...
Page 86 - Retombe, remonte en cadence, Et , semblable à certains oiseaux Qui rasent en volant la surface des eaux, Son pied touche, sans qu'on le voie, A la corde qui plie et dans l'air le renvoie. Notre jeune danseur, tout fier de son talent, Dit un jour : A quoi bon ce balancier pesant Qui me fatigue et m'embarrasse? Si je dansais sans lui, j'aurais bien plus de grâce, De force et de légèreté.
Page 61 - Allez; vous êtes une sotte. Voyezvous ce paysan? voilà le mari qu'il vous faut. Vous aimeriez trop le second, vous seriez trop aimée du premier; tous deux vous FÉNELON, 221 rendraient trop malheureuse : c'est bien assez que le troisième ne vous batte point.
Page 16 - Elles désarmèrent leurs maris, qui ne demandaient pas mieux que de n'aller jamais aux coups. Elles les débarrassèrent de tous les procès à juger, veillèrent à l'ordre public, établirent des lois, les firent observer, et sauvèrent la chose publique, dont l'inapplication, la légèreté, la mollesse des hommes auraient sûrement causé la ruine totale.
Page 11 - On me donna à déjeûner de la fleur d'orange. A dîner, ce fut une nourriture plus forte : on me servit des tubéreuses et puis des peaux d'Espagne. Je n'eus que des jonquilles à collation. Le soir, on me donna à souper de grandes corbeilles pleines de toutes les fleurs odoriférantes , et on y ajouta des cassolettes de toutes sortes de parfums. La nuit, j'eus une indigestion pour avoir trop senti tant d'odeurs nourrissantes.
Page 16 - ... que les femmes furent honteuses de se laisser gouverner par eux. Elles s'assemblèrent pour réparer les maux de la république. Elles firent des écoles publiques, où les personnes de leur sexe qui avaient le plus d'esprit se mirent à étudier.
Page 153 - Ils sont deux, trois, quatre petits! Depuis si longtemps je vous guette! Pauvres oiseaux! vous voilà pris. Criez, sifflez, petits rebelles, Débattez-vous; oh! c'est en vain: Vous n'avez pas encor vos ailes; Comment vous sauver de ma main?
Page 14 - Je commençais même à être fatigué des nouveaux désirs que cette liberté de me contenter excitait sans cesse en moi; et je compris, par expérience, qu'il valait mieux se passer des choses superflues, que d'être sans cesse dans de nouveaux désirs, sans pouvoir jamais s'arrêter à la jouissance tranquille d'aucun plaisir. Les habitants de cette ville étaient polis, doux et obligeants.
Page 173 - Lubin ne souffle plus : mais , en quittant la plaine , Ils trouvent des voleurs cachés au bois voisin. Thomas tremblant , et non sans cause , Dit : Nous sommes perdus ! Non, lui répond Lubin, Nous n'est pas le vrai mot ; mais toi, c'est autre chose.