Histoire des sociétés secrètes et du parti républicain de 1830 à 1848: Louis-Philippe et la révolution de février, portraits, scènes de conspirations, faits inconnus

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Julien, Lanier et Ce., 1850 - France - 511 pages
 

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Popular passages

Page 181 - ... numéro paraît en décembre et s'adresse aux jeunes gens; il leur glisse des insinuations propres à les conduire au bagne ou à l'échafaud : « Chacun de vous est sur un théâtre immense où il ne « tient qu'à lui de jouer un grand rôle, ce théâtre où tant « deBrutuset d'Alibaudont déjà légué leur mémoire à tous « les siècles du monde, en immolant ou cherchant à immo
Page 371 - II est expressément recommandé au peuple de ne point quitter ses armes, ses positions, ni son attitude révolutionnaire. Il a été trop souvent trompé par la trahison; il importe de ne pas laisser de possibilité à d'aussi terribles et d'aussi criminels attentats.
Page 182 - Le temps approche où le peuple exigera, les armes à la main, que ses biens lui soient restitués. Ce que le riche possède n'est le plus souvent que le fruit de la rapine ; la terre doit appartenir à tout le monde : ceux qui ne possèdent rien ont été volés par ceux qui possèdent...
Page 102 - L'anniversaire des 5 et 6 juin ne nous demande pas de « vaines douleurs; les cyprès de la liberté veulent être ar« rosés avec du sang et no
Page 364 - D'autres voix : Taisez-vous ! — A l'ordre ! M. Ledru-Rollin : Que ceux qui ne veulent pas lèvent la main. (Non ! non ! — Si ! si ! ) Je demande à ajouter un mot. Permettez, messieurs. Le gouvernement provisoire qui vient d'être nommé a de grands, d'immenses devoirs à remplir. On va être obligé de lever la séance pour se rendre au sein du...
Page 60 - Tout voulu, parce qu'ils ont été les agresseurs; les privilégiés vivent grassement de la sueur des pauvres. La Chambre des députés est une machine impitoyable qui broie vingt-cinq millions de paysans et cinq millions d'ouvriers, pour en tirer la substance qui est transfusée dans les veines des privilégiés. Les impôts sont le pillage des oisifs sur les classes laborieuses.
Page 317 - Derrière ceux-ci , les gardes nationaux formés en colonnes suivant le numéro des légions. « Entre la troisième et la quatrième colonne, les jeunes gens des Écoles, sous la conduite de commissaires désignés par eux. « Puis les autres gardes nationaux de Paris et de la banlieue dans l'ordre désigné plus haut.
Page 317 - Le cortége aura en tête des officiers supérieurs de la garde nationale, qui se présenteront pour se joindre à la manifestation ; » Immédiatement après les invités et les convives, se placera un rang d'officiers de la garde nationale; » Derrière ceux-ci, les gardes nationaux formés en...
Page 177 - ... à tous les aristocrates, à tous les oppresseurs de l'humanité. Je jure dévouement absolu au peuple, fraternité à tous les hommes, hors les aristocrates ; je jure de punir les traîtres; je promets de donner ma vie, de monter même sur l'échafaud, si ce sacrifice est nécessaire pour amener le règne de la souveraineté du peuple et de l'égalité.
Page 175 - Familles fut abandonné et fit place à des réunions indéterminées, soit de Semaines, soit de Mois ou de Saisons. Ces réunions étaient visitées par des chefs de différents grades, qui donnaient leurs ordres et exaltaient les esprits par des allocutions énergiques. Cela ne pouvait se faire sur la voie publique, et comme les patriotes n'avaient pas de logements suffisants, on eut recours aux salles de marchands de vins.

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