Théåtre des auteurs du second ordre ...Ménard fils, 1814 |
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... pense , moi ; j'en ai la preuve sûre . Si vous me permettez de parler sans figure , J'ai déjà vu madame avoir quelques amans ; Elle en a toujours pris l'humeur , les sentimens , Le différent esprit . Tour à tour je l'ai vue Ou folle ...
... pense , moi ; j'en ai la preuve sûre . Si vous me permettez de parler sans figure , J'ai déjà vu madame avoir quelques amans ; Elle en a toujours pris l'humeur , les sentimens , Le différent esprit . Tour à tour je l'ai vue Ou folle ...
Page 24
... pense pas , à parler sans détours , Qu'il soit de votre avis , comme il en est toujours . D'ailleurs , qui vous a fait hâter cette promesse ? Tout bien considéré , je ne vois rien qui presse . Oh ! mais , me dites - vous , on nous ...
... pense pas , à parler sans détours , Qu'il soit de votre avis , comme il en est toujours . D'ailleurs , qui vous a fait hâter cette promesse ? Tout bien considéré , je ne vois rien qui presse . Oh ! mais , me dites - vous , on nous ...
Page 36
... pense que sa fille Lui pèse horriblement , et la voir si gentille L'afflige je lui vois l'air sombre et soucieux Lorsque vous regardez long - temps Chloé . CLÉON . Elle ne me dit rien de cette jalousie : J 1 Tant mieux . Mais j'ai bien ...
... pense que sa fille Lui pèse horriblement , et la voir si gentille L'afflige je lui vois l'air sombre et soucieux Lorsque vous regardez long - temps Chloé . CLÉON . Elle ne me dit rien de cette jalousie : J 1 Tant mieux . Mais j'ai bien ...
Page 37
... pense à moi . C'est pour notre avantage Qu'elle veut de Chloé rompre le mariage , Vu que l'oncle à la nièce assurant tout son bien , S'il venoit à mourir , Florise n'auroit rien . Le point est d'empêcher qu'il ne se dessaisisse ; Et je ...
... pense à moi . C'est pour notre avantage Qu'elle veut de Chloé rompre le mariage , Vu que l'oncle à la nièce assurant tout son bien , S'il venoit à mourir , Florise n'auroit rien . Le point est d'empêcher qu'il ne se dessaisisse ; Et je ...
Page 42
... pense comme vous : La parenté m'excède ; et ces liens , ces chaînes De gens dont on partage ou les torts ou les peines , Tout cela préjugés , misères du vieux temps ; C'est pour le peuple enfin que sont faits les parens . Vous avez de l ...
... pense comme vous : La parenté m'excède ; et ces liens , ces chaînes De gens dont on partage ou les torts ou les peines , Tout cela préjugés , misères du vieux temps ; C'est pour le peuple enfin que sont faits les parens . Vous avez de l ...
Common terms and phrases
affaire affreux aimable aime allez Allons amour ANN ARBOR ARAMINTE ARISTE assez avez avoit BARON belle bonheur brouiller c'étoit charmant cher Chloé chose CIDALISE CLÉON CLITANDRE cœur COMTE COMTESSE connoissez connoître coquette crains crois croyois DAMON dire DORANTE DUMONT enfin ÉRASTE esprit Est-ce êtes étoit falbala femme fille FINETTE FLORISE FRONTIN gens GÉRONTE goût Gresset heureux homme honnête ISMÈNE j'ai j'aime J'aurois j'avois j'en jamais jolie JULIE L'ABBÉ l'aime l'amour l'esprit l'interrompant laquais LISETTE LISIDOR long-temps Lucile m'aime m'en Madame Mademoiselle mariage MARQUIS méchant mérite Mesdames mieux monde Monsieur n'en nièce noirceurs oncle ORPHISE parbleu parler paroître pense petit chevalier plaire plaisir plaisirs plaît pourroit PRÉSIDENTE pressans qu'un quitte raison ridicule rien ROSETTE s'il sais SCÈNE IV SCÈNE VII secret sentimens sera seroit seul sœur sort soupçons sûr talens vais Valère veut veux voilà vois voudrois vous-même vrai XLVI yeux
Popular passages
Page 113 - Ou sans cesse essuyer des scènes de dépit, Des fureurs sans amour, de l'humeur sans esprit Un amour-propre affreux, quoique rien ne soutienne... LISETTE. Au fond je ne vois pas ce qui la rend si vaine.
Page 43 - II faudra, ce me semble, un peu .de signature De votre part; ainsi tout dépendra de vous: Refusez de signer, grondez, et boudez-nous; Car, pour me conserver toute sa confiance, Je serai contre vous moi-même en sa présence, Et je me fâcherois, s'il en étoit besoin : Mais nous l'emporterons sans prendre tout ce soin.
Page 103 - Je ne le connois plus s'il n'est point honnête homme: Mais il me reste un doute ; avec trop de bonté Je crains de me piquer de singularité : Sans condamner l'avis de Cléon, ni le vôtre, J'ai l'esprit de mon siècle, et je suis comme un autre.
Page 37 - Je ne m'ennuierai point pour ma chère moitié; Aimera qui pourra. Florise, cette folle, Dont je tourne à mon gré l'esprit faux et frivole. Qui, malgré l'âge, encore a des prétentions, Et me croit transporté de ses perfections, Florise pense à moi. C'est pour notre avantage Qu'elle veut de Chloé...
Page 48 - Oh ! fiez-vous à moi, je veux les célébrer Si bien que de six mois ils n'osent se montrer. Ce n'est pas sur leurs mœurs que je veux qu'on en cause, Un vice, un déshonneur, font assez peu de chose, Tout cela dans le monde est oublié bientôt; Un ridicule reste, et c'est ce qu'il leur faut.
Page 108 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est. On reçoit et l'on rend; on est à peu près quitte.
Page 18 - On le prétend méchant ! c'est qu'il est naturel : Au fond , c'est un bon cœur, un homme essentiel. LISETTE. Mais je ne parle pas seulement de son style. S'il...
Page 50 - L'affaire est en bon train, et tout ira fort bien Après que j'aurai fait la leçon à Valère Sur toute la maison, et sur l'art d'y déplaire : Avec son ton, ses airs et sa frivolité, II n'est pas mal en fonds pour être détesté; Une vieille franchise à ses talents s'oppose ; Sans cela l'on pourroit en faire quelque chose.
Page 43 - Vous savez que mon goût tient plus à vous qu'à lui , Et que vos seuls conseils sont ma règle aujourd'hui. Vous êtes honnête homme , et je n'ai point à craindre Que vous proposiez rien dont je puisse me plaindre; Ainsi confiez-moi tout ce qui peut servir A combattre Géronte , ainsi qu'à nous unir.
Page 177 - De vos doctes leçons je ne puis essayer ; En donnant tout mon cœur, j'en veux un tout entier. Je hais autant que vous la fadeur pastorale, Mais je hais encor plus le bruit et le scandale; L'honnête me suffit ; et , dût-on me blâmer, J'estime ce que j'aime , ou je cesse d'aimer. JULIE. Vous voulez me piquer, je ne prends point le change : J'ai mon projet en tète , et rien ne me dérange.