De l'influence des chemins de fer et de l'art de les tracer et de les construire

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A. Leroux et comp., 1839 - Chemins de fer - 501 pages
 

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Page 428 - L'insuffisance de vitesse de ces machines, les seules en usage en Angleterre jusqu'en 1829 , me fit reconnaître la nécessité d'augmenter les moyens de production de vapeur ; aussi dès l'année 1827 j'avais commencé à mettre à exécution le projet que je mûrissais depuis longtemps, de multiplier les surfaces échauffantes en faisant passer l'air chaud provenant de la combustion à travers une série de tubes plongés dans l'eau de la chaudière.
Page 382 - Comme la théorie actuellement adoptée conduirait cependant à ce résultat, il me paraît plus naturel de supposer qu'une certaine quantité de calorique disparaît dans l'acte même de la production de la force ou puissance mécanique, et réciproquement; et que les deux phénomènes sont liés entre eux par des conditions qui leur assignent des relations invariables.
Page iv - Quand la force matérielle de l'homme s'est trouvée insuffisante pour accomplir son œuvre et persévérer dans le progrès, quand sa volonté semblait devoir se briser contre d'insurmontables obstacles, voici qu'une goutte d'eau réduite en vapeur est venue suppléer à sa faiblesse, et lui créer une puissance dont on n'a pu encore, dont on ne pourra de longtemps peut-être mesurer l'étendue...
Page 403 - Je bornerai là mes réflexions sur ce sujet, dont chacun saura apprécier l'importance. Du calorique qui est employé par l'industrie à produire de la force et aux usages domestiques, une faible partie seulement est utilisée ; une autre quantité beaucoup plus considérable, et qui pourrait suffire à créer d'immenses valeurs et à augmenter d'autant la richesse nationale, se trouve absolument perdue.
Page 380 - La première idée qui frappe, lorsque l'on considère la liaison des phénomènes de la génération du mouvement avec la production de la chaleur , c'est que la quantité de puissance mécanique que peut développer une masse donnée de vapeur, est relative à sa différence de densité et de température , en la considérant dans les deux états consécutifs où elle se trouve avant et après la production du mouvement...
Page 428 - ... La pensée d'utiliser des tubes se présente à son esprit, mais deux solutions s'offrent à lui : tubes à eau et tubes à fumée. Ecoutons les raisons de son choix : « II me parut, écrit-il, que le non-succès de la méthode inverse de multiplier les surfaces en faisant circuler l'eau dans les tubes tenait principalement à ce qu'il ne pouvait s'établir un mouvement assez rapide dans le liquide, à cause du peu de hauteur des colonnes d'eau enfermées dans les tubes, ce qui ne permettait...
Page 429 - De l'influence des chemins de fer, et de l'art de les tracer et de les construire, p. 429. l'accomplissement de mon projet, était la difficulté de parvenir à obtenir, dans le foyer, un courant d'air assez fort pour déterminer les produits de la combustion à passer au travers des tubes qui remplaçaient la cheminée de la chaudière. Je craignais que la faiblesse de leur diamètre, en augmentant les surfaces, ne causât assez de retard dans la marche de l'air pour anéantir entièrement le tirage....
Page 421 - Ce fut lui (Montgolfier) qui m'a communiqué, lorsque j'étais bien jeune encore, l'opinion bien arrêtée dans laquelle il était qu'il existe une véritable identité entre le calorique et la puissance mécanique qu'il sert à développer, et que les deux eficts ne sont que la manifestation apparente à nos sens d'un seul et même phénomène.
Page ii - Elle est devenue la vie même des peuples, et c'est à son développement que doivent tendre tous les vœux, tous les talents, toutes les intelligences, tous les esprits supérieurs qui aspirent à concourir à notre régénération sociale. « Depuis vingt ans que les éléments de la vieille civilisation ont été modifiés, perfectionnés, renouvelés, partout il s'est opéré des merveilles.
Page 380 - ... et la quantité de force produite. Ceci reviendrait à dire que la vapeur n'est que l'intermédiaire du calorique pour produire la force, et qu'il doit exister entre le mouvement et le calorique un apport direct, indépendant de l'intermédiaire de la vapeur ou de tout autre agent que l'on pourrait y substituer.

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