1392. Philippe d'Artois, cointe d'Eu... 1411. Waleran de Luxembourg III, comte de Saint-Pol... 1415. Bernard d'Armagnac VII, comte d'Ar 1415 1413 1418 magnac.... 1424. Jean Stewart, comte de Buchen...... 1424 1425. Arthus de Bretagne, comte de Richemont, de Dreux, d'Étampes et de Montfort. 1458 1465. Louis de Luxembourg, comte de Saint Pol, de Ligny, et seigneur d'Enghien. 1475 1483. Jean II, duc de Bourbon et d'Auvergne, comte de Clermont.... 1515. Charles III, duc de Bourbon et de Chân tellerault, dauphin et duc d'Auver 1488 1527 1567 1614 1621. Charles d'Albert, duc de Luynes.. ... 1621 1609. François de Bonne, duc de Lesdiguiè res. 1626 CONNÉTABLE (prise du fort du). Le fort du Connétable et celui du Capucin sont situés sur les hauteurs qui s'élèvent en amphithéâtre au nord de Gironne. Pendant le siége de cette ville par les Français, en 1809, plusieurs attaques furent tentées contre ces deux forts qui prenaient nos lignes à revers. Illes furent repoussées avec une opiniâtreté héroïque par la garnison espagnole. Encouragés par ce premier succès, les Espagnols firent, le 7 juin, de concert avec la garnison du MontJoui et celle de la piace, une sortie, afin de recouvrer la redoute et les faubourgs que nos troupes avaient emportés la veille; mais deux régiments, l'un français, l'autre italien, défendirent ces positions avec une intrépidité égale à celle qu'ils avaient déployée pour s'en emparer. Le détachement sorti du fort du Connétable fut obligé de fuir, et se retira précipitamment derrière ses remparts. Les relations. militaires ne sont pas d'accord sur la manière dont les forts du Connétable et du Capucin tombèrent au pouv des Français. Selon les uns, ils fure enfin emportés d'assaut; selon d'a tres, ils se rendirent par capitulation en même temps que la place de fense de laquelle ils avaient si v ment contribué. CONNÉTABLIE. Voyez MARÉCHO SÉE. CONON DE BETHUNE, poëte, rier et homme d'État du douzi siècle. Il brillait vers la fin de ce s à la cour de France, où il attirati regards par la noblesse de son ord et son talent de poëte. Il celebra ses vers Marie, comtesse de Chan gne, qui lui avait inspiré une vive sion. Il partit pour la croisade 1204. En son absence, sa dame infidèle, et dans un chant a douloureux le poëte crois l'amour. Il joua dans la cros rôle important. Il fut choisi pa barons pour négocier l'abdication d lexis au trône de Constantinople. avait usurpé sur son neveu. Il res dans sa mission; mais il fut m heureux quand il fallut conserver jeune prince la couronne qu'il lui a fait rendre. Ses sages conseils e rent empêcher le nouvel empereu tomber dans les fautes qui le fi renverser par les croisés. Baudo comte de Flandre, ayant été élu e pereur de Constantinople, Conon. lui était uni par les liens de vassal fut investi du commandement ville, pendant une expédition a de laquelle marcha ce prince et perdit la vie. Conon maintint les zantins dans le devoir, et fit proc fils empereur Henri de Flandre, Baudouin. Lorsque Henri mour Conon fut chargé de la régence e dant la minorité de son fils. Il rend encore de grands services sous le des princes de Courtenay. On igne l'époque de sa mort. CONQUÉREUX (batailles de).landes de Conquéreux en Bretagne rent deux fois ensanglantees dixième siècle, par les querelles d Angevins et des Bretons. Geot Grisegonnelle y fut battu d'abord, 81, par Conan le Tort (*). Après la nort de Geoffroi, les hostilités et les avages mutuels recommencèrent. Enin Conan et Foulque de Nerra se donèrent rendez-vous sur le même champ e bataille pour le 27 juin 992. Conan, férieur en cavalerie, usa d'un stragème pour s'assurer de la victoire. Il t creuser des tranchées qu'il recourit ensuite de feuillage. Les Angevins, ttirés dans le piége par une fuite siulée, allaient être mis en pleine déute, quand le comte d'Anjou les cita à la vengeance, ressaisit l'avange, et tua Conan avec plus de mille ses soldats. Ce fut la bataille la plus marquable livrée en France pendant règne de Hugues Capet. Elle n'eut pendant aucun résultat important. eoffroi, fils de Conan, fit la paix avec oulque, et prit ensuite le titre de duc e toute la Bretagne. CONQUES, petite ville du Rouergue, ujourd'hui chef-lieu de canton du déartement de l'Aveyron. Elle doit son rigine à une abbaye fondée dès les remiers temps de la monarchie. Déuite en 730, par les Sarrasins, cette bbaye fut rebâtie par Charlemagne et igmentée par Louis le Débonnaire. lle fut, en 1537, régularisée par le ipe Paul III, à la requête de Franis Ier. A l'époque de sa prospérité, le compta jusqu'à neuf cents moines. es titres féodaux, qui formaient un mense cartulaire, furent anéantis eu après l'extinction des priviléges, 1789. Cette ville, qui est la patrie Chirac, médecin de Louis XV, mpte aujourd'hui 1,309 hab. CONQUET (le), petite ville maritime rt ancienne, située sur le bord de Océan, à cinq lieues de Brest, comrise avant 1789 dans la basse Bretane, parlement et intendance de Renes; aujourd'hui dans le département u Finistère, arrondissement de Brest. Cette place, dont le port était aurefois très-commerçant et très-fréuenté, et qu'animait une population Cette bataille donna naissance au roverbe : C'est comme à la bataille de onquéreux, où le tort l'emporte sur le droit. de marins, d'armateurs et de marchands, avait dès le quinzième siècle une véritable importance. Les Anglais la dévastèrent ensuite, et le peu de maisons qui échappèrent à leurs ravages se distinguent encore aisément par le style gothique de leur architecture. A une demi-lieue sud du Conquet, sur la pointe la plus occidentale de la France, se trouvent les ruines imposantes de l'antique abbaye de SaintMartin, fondée au commencement du septième siècle et célèbre dans les annales de la Bretagne. La population du Conquet s'élève aujourd'hui à 1,273 habitants. CONRAD, fils de Rodolphe II, roi de la Bourgogne transjurane, et surnommé le Pacifique, eut une seule guerre à soutenir pendant son règne. Les Hongrois, qui, cherchant à former un établissement en France, avaient attaqué à l'improviste ses frontières, et taillé en pièces le corps d'armée qui s'y trouvait posté, étaient descendus le long du Rhône en ravageant tout le pays sur leur passage. Dans le même temps, les Sarrasins, après avoir ravagé la Lombardie, s'étaient établis au pied des Alpes, d'où ils faisaient incessamment des excursions dans la Savoie et le Dauphiné. Conrad, craignant alors qu'il ne se forme une coalition de ces barbares, traite avec les uns, et leur offre la paisible possession des pays occupés par les autres s'ils parviennent à les en chasser; et pendant qu'ils sont aux prises, il les fait envelopper par ses troupes, qui les détruisent en grande partie. Conrad avait épousé en 958 Mahaut de France, dont il avait eu plusieurs enfants. Il mourut en 994. CONRAD (Guillaume), lieutenant au 2e régiment d'artillerie à cheval, né dans le département du Bas-Rhin, venait d'avoir la cuisse emportée par un boulet à la bataille de Marengo. Les canonniers voulaient l'enlever du champ de bataille; il les renvoie à leurs pièces, et se soulevant avec effort pour observer le tir de sa batterie, il leur crie: «Mes amis, pointez un peu plus bas. » CONRART (Valentin) naquit à Pausen, en 1603. Sa famille était calviniste et originaire de la province de Hainaut. Pourvu de la charge de conseiller et secrétaire du roi, il se trouva par sa position de fortune en état de tenir maison ouverte aux gens de lettres, dont le commerce lui plaisait. C'était chez lui que se rassemblaient, vers 1630, Godeau, Gombauld, Chapelain, Habert, commissaire de l'artillerie, l'abbé de Cerizy, son frère, Sérizay et Malleville. A ce petit noyau se réunirent le P. Faret, Desmarets et BoisRobert. C'était déjà le personnel de l'Académie française. Il ne manquait plus que les lettres patentes du roi pour la consacrer. Elles ne se firent pas attendre. Bois-Robert parla de cette réunion au cardinal de Richelieu, qui offrit de la protéger, à la condition d'y être admis. Serizay, Malleville et quelques autres voulaient qu'on rejetât cette offre; mais Chapelain parvint à faire adopter par l'assemblée un avis contraire. La société à laquelle on donnait les noms d'Académie des beaux esprits, d'Académie d'éloquence, d'Académie éminente, se constitua sous le titre d'Académie française. Le secrétaire d'État Servien, du Châtelet et Beautru, conseillers d'État, Habert de Montmort, maître des requêtes, demandèrent à en faire partie et furent agréés. Le chancelier Séguier sollicita et obtint la même faveur. On nomma un directeur et un chancelier dont les fonctions seraient temporaires, et un secrétaire qui serait perpétuel. Cette dernière charge fut confiée à Conrart. On tint alors registre de ce qui se passait dans les assemblées, et les registres commencèrent au 13 mars 1634. Les lettres patentes de Louis XIII pour l'établissement de l'Académie française sont datées de janvier 1637. Elles furent scellées le 29 du même mois, et vérifiées au parlement en juillet 1637. Conrart occupa la place de secrétaire jusqu'à sa mort, arrivée le 25 septembre 1675. Conrart ne savait aucune langue morte, mais il possédait presque toutes les langues vivantes, et savait bien la sienne. Les œuvres de Conrart sont en si petit nombre, qu'on peut se faire difficile ment une idée de son genre de talent. Pélisson, dans son histoire de l'Aca démie, attribue à la modestie de Conrart le petit nombre d'écrits qui nous restent de cet auteur. Boileau. toujours sévère, qualifie cette modestie de bonne conseillère. Il reste de Corrart une ballade imprimée dans les œuvres de Sarrazin, une épître en vers imprimée dans la première partie de épîtres de Bois-Robert, la préfacedes traités et lettres de Gombauld te chant la religion, et cinquante et un psaumes retouchés sur l'ancienne ver sion de Clément Marot. On prétendit, en 1720, avoir découvert un manuscrit des cent cinquante psaumes retouchs par Conrart, mais il y a tout lieu & croire que c'était une fraude de libraire Conrart a été l'éditeur de l'ouvrage anonyme de Michel le Faucheur, int tulé Traité de l'action de l'orateur o de la prononciation et du geste; ma c'est à tort qu'il lui a été attribué. CONS-LA-GRANDVILLE, ancien baronnie de Lorraine, aujourd'hui partement de la Moselle, érigée a marquisat en 1719. de la CONSARBRUCK (bataille et combat de). Au mois d'août 1675, le duc de Zell, l'évêque d'Osnabruck son frère, et le duc de Lorraine avec 26,000 hommes, assiégeaient Trèves pour! rétablir l'électeur dépossédé par la France. Vignori, gouverneur Iville, avait une nombreuse garnison. Le maréchal de Créqui à la tête d'une bonne armée vint occuper le camp de Consarbruck, au confluent de la Sarre avec la Moselle. Vignori devait, au m ment où le maréchal serait attaque. faire une puissante sortie et prendre les ennemis par derrière. Créqui fut attaqué en effet le 11 août; mais Vi gnori ayant été tué d'une chute de cheval, la sortie fut manquée. assure d'ailleurs que le maréchal, égare par sa présomption, avait commis faute sur faute, et se laissa surprendre avant d'arriver à la place qu'il avait choisie pour champ de bataille. Les ennemis fondant sur lui par le pont et les deur On és qu'il avait négligés, se trouvèrent as son camp d'où les troupes n'aent pas encore été tirées. Tout s'ent vers Metz ou Thionville. On perdit bagages, les tentes, les drapeaux un grand nombre de prisonniers. irmée, qui comptait 15 à 18,000 nmes, fut entièrement dissipée, et équi, ne pouvant la rallier, se jeta, cinquième, dans Trèves, déterminé fy faire tuer en la défendant, pour acer sa honte. La résistance de èves fut en effet héroïque et ses iciers se virent contraints de signer capitulation sans lui. [Voy. TRÈVES ges de)]. heureuse, et dut être remise au lendemain. Pendant ce temps, la colonne formant la gauche, incertaine dans ses mouvements, et mal dirigée par des chefs peu d'accord, fut mise en déroute; les fuyards criaient à la trahison, tandis que la cavalerie légère faisait sa retraite en bon ordre. Pendant la nuit du 15 décembre, Beurnonville renforça ce point d'attaque, et le général Pully, donnant le signal du pas de charge, gravit les hauteurs, malgré les hommes et les retranchements qui les couvraient. Les autres colonnes le suivent. Cependant, arrivés près de Consarbruck, les généraux jugent impossible de forcer les ennemis dans leurs positions, et la retraite est résolue; Labarolière fait attaquer de nouveau pour la couvrir. A la faveur d'une vive canonnade qui foudroie les postes ennemis le long de la Moselle, les mouvements rétrogrades s'exécutent sans obstacles, et presque sans échec. L'armée de la Moselle fut mise en quartier d'hiver dans le territoire français, sur les rives de la Sarre, après une campagne d'hiver de moins de deux mois, brillante sans doute, mais aussi rude qu'infructueuse. -Beurnonville venait de remplacer llermann à l'armée de la Moselle, ind, en 1792, il reçut ordre de s'avandans l'intervalle qui se trouvait vers èves et Coblentz entre les armées Dumouriez. Dès le 9 novembre, le néral Labarolière, marchant par eudenbourg et Saarbourg, s'avança ec trois mille hommes jusqu'au pont Consarbruck: il aurait pu même, s ce jour, s'emparer de Trèves, où ennemis n'étaient pas encore étas; mais l'armée n'était pas en me=re pour soutenir ses efforts. Un is après, les Français campèrent à etternich, Nonweiller et Cherff; les itrichiens étaient postés en avant r les hauteurs de Pellingen, occunt aussi les positions de la Chareuse et de la Montagne-Verte. Il ne gissait de rien moins que d'attaquer a fois Consarbruck, Pellingen et la ontagne-Verte; mais la rigueur du id fut un obstacle à cette entreise. On ne put l'exécuter que dans nuit du 4 au 5 décembre. Vers le ir, toutes les batteries ennemies trouvaient démontées; les Tyroens qui couvraient la côte avaient été poussés; le château situé au pied la montagne était pris, et les connes d'attaque se formaient, lorsl'on vit paraître des renforts envoyés ir la garnison de Luxembourg. Peu e jours après, on tenta une double ttaque sur Consarbruck et sur Pellinen. La première fut prévenue, et ne éussit pas. La seconde ne fut pas plus T. v. 36 Livraison. (DICT. ENCYCL., ETC.) CONSCIENCE (liberté de).—A partir du jour où le christianisme eut triomphe du paganisme, il devint persécuteur à l'égard des autres religions et des sectes qui s'élevèrent dans son sein, et ces dernières, à leur tour, opprimèrent les orthodoxes toutes les fois qu'elles en eurent le pouvoir. On sait que les persécutions exercées par les ariens contre les catholiques furent en partie la cause des succès des Francs contre les Bourguignons et contre les Visigoths de l'Aquitaine. Plus tard, la question de la liberté religieuse fut encore agitée, les armes à la main, et elle produisit, au douzième siècle, la guerre des Albigeois; au seizième, les guerres de religion; au dix-septième et au dix-huitième, les dragonnades et la guerre des Cévennes. (Voyez ces mots.) Du reste, à part quelques succès partiels, le résultat de ces luttes sanglantes, où se mêlèrent bien souvent des questions 36 politiques, fut presque toujours funeste aux dissidents. La liberté de conscience ne date, en France, que de la Constituante, et ce fut le 23 août 1789 que le principe en fut hautement proclamé, après une longue et tumultueuse discussion, où le président, ne pouvant ramener la tranquillité au sein de l'assemblée, offrit deux fois sa démission. Voici une partie du discours prononcé à cette occasion par Mirabeau, et qui nous semble très-bien résumer la question: « Veillez à ce << qu'aucun culte, pas même le vôtre, << ne trouble l'ordre public, voilà votre << devoir; mais vous ne pouvez pas al«<ler plus loin. On vous parle sans cesse << d'un culte dominant: Dominant! Messieurs, je n'entends pas ce mot, et j'ai besoin qu'on me le définisse. Est«< ce un culte oppresseur que l'on veut « dire? Mais vous avez banni ce mot, << et des hommes qui ont assuré le droit a de liberté ne revendiquent pas celui d'oppression. Est-ce le culte du prince << que l'on veut dire? Mais le prince << n'a pas le droit de dominer sur les <«< consciences, ni de régler les opi<< nions. Est-ce le culte du plus grand << nombre? Mais le culte est une opi<< nion; tel ou tel culte est le résultat « de telle ou telle opinion. Or, les opi<< nions ne se forment pas par le ré«sultat des suffrages; votre pensée est « à vous, elle est indépendante, vous << pouvez l'engager. Enfin, une opi«nion qui serait celle du plus grand << nombre n'a pas le droit de dominer. « C'est un mot tyrannique qui doit << être banni de notre législation; car << si vous l'y mettez dans un cas, vous << pouvez l'y mettre dans tous : vous << aurez donc un culte dominant, une philosophie dominante, des systèmes « dominants. Rien ne doit dominer que «< la justice; il n'y a de dominant que le << droit de chacun, tout le reste y est « soumis. Or, c'est un droit évident, « et déjà consacré par vous, de faire << tout ce qui ne peut nuire à autrui.» Enfin, après plusieurs amendements et sous-amendements ajoutés successivement à une motion de M. de Castellane, l'article suivant fut adopté : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » Il n'y eut plus en France de liberte de conscience lorsqu'en 1793, les hommes qui cherchaient à perdre la révo lution, en la poussant aux excès, #rent fait décréter l'abolition de tote espèce de culte. Les membres éclar du parti de la Montagne, et notamment Robespierre (*), tentèrent va nement de paralyser l'effet de cette déplorable décision en opposant saturnales des hébertistes un décr qui interdisait toute mesure contrais à la liberté des cultes. Napoléon la reta blit et la compléta en 1802, en accer dant les droits civils aux juifs. La chart octroyée de 1814 lui porta atteinte proclamant une religion de l'Etat, sous la restauration le clergé alque mit tout en œuvre pour etir. Il n'est plus question, dans charte de 1830, que d'une relig professée par la majorité des Fraçais. CONSEIL, nom sous lequel on de gne en France un grand nombre de semblées constituées légalement pour délibérer sur des objets d'inter public. Nous diviserons, dans cet ticle, ces différentes assemblées, près leurs attributions, en trois cl ses principales, savoir: conseils legis latifs, conseils administratifs et conser judiciaires. 1° Conseils législatifs. Conseil des Anciens et Consel & » Cinq-Cents. Le pouvoir légista avait été confié, par la constitution l'an III, à deux assemblées, nomme conseils. Celui des Cinq-Cents, nommé du nombre des membres le composaient, était charge de L proposition et de la confection des lois, qui devaient ensuite être présen tées à l'adoption du Conseil des Ar ciens. Tant que cette adoption n'as pas eu lieu, les projets votés par (*) Voyez p. 168, col. 1, note (*),ɗ NALES, t. II, p. 400, où l'on cite ce page d'un de ses discours: Ceux qui veulent pêcher de dire la messe sont plus fanatiqu que ceux qui la disent, |