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le 28. du mois de Juillet par ordre de Monfieur de Moermont, & du Comte de Rechteren, chez Monfieur Menager, pour lui faire des plaintes de ce qui s'étoit paffé entre fes laquais, & ceux defdits Meffieurs, que je lui ay demandé en des termes refpectueux, de vouloir donner correction à la Satisfaction de ces deux Mrs. a quoi Mr. Menager me repondit, que c'étoit une chofe impoffible pour lui d'en faire la recherche, fans qu'il feroit obligé de chaffer tous les valets, & qu'en outre les valets fe garderoient bien de l'avouer.

Que n'ayant pas pu obtenir la fufdite reparation, & voyant que toutes mes inftances pour cela furent inutiles, je lui ay es prelû le contenu de mon papier, qui me fervoit de memoire, pour donner mieux a connoitre ce que je lui avois à dire en cas d'un refus abfolu, & qu'alors après quelques difficultés & debats, le fusmentionné Monfieur Menager confentit à la fin, que les laquais de Monfieur de Moermont, & du Comte de Rechteren viendroient dans fa maison, pour les faire confronter avec les Domestiques, ce qui fe feroit l'après-midi fur les trois heures. Fait à Utrecht 29, de Juillet 1712.

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Rumpf.

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Exhib. le 5. Septembre 1712.

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C.

E fouffigné Secretaire de leurs Hautes Puiffances pour la negociation de paix à Utrecht, certifie & declare, que le Comte de Rechteren étant de retour de la Haye, je fus envoyé encore le 15. d'Août de la part de Monfieur de Moermont, & du Comte de Rechteren, chez Monfieur Menager, pour le prier, de vouloir avoir la bonté, de donner une reparation raisonnable audits Meffieurs, à l'égard de ce qui s'étoit paffé le 27. de Juillet entre les Domeftiques, & de vouloir mettre par la fin à cette affaire; que le fufdit Monfieur Menager m'a repondu, qu'il envoyeroit un Geneilhomme au Comte de Rechteren, avec la même reponfe, qu'il avoit fait faire le 29. de Juillet à Monfieur de Moermont. Fail à Utrecht le 16. d'Août 1712.

Rumpf.

Vide à la marge du Memoire prefenté à leurs H.P. par le Comte de Rechteren.

D.

Eai doit être l'atteftation de l'Amanuenfis van Riel.

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Exhib. le 5. Septembre 1712.

E.

Extrait du Reglement de police établi pour l'ouverture & la methode des Confe rences à Utrecht.

quelque Domestique des Plenipo tentiaires faifoit infulte ou querelle à quelque Domestique d'un autre Plenipotentiaire, l'aggreffeur fera auffi-tot remis au pouvoir du Maitre de celui, qui aura été attaqué ou infulté, & il en fera justice comme il le jugera à propos.

EXTRAIT

Du Registre des Refolutions de leurs Hautes Puiffances les Etats Generaux des Provinces Unies des Pais-Bas, touchant les Affaires d'Adolph Henry Comte de Rechteren, un des Plenipotentiaires de L. H. P. les Etats Ge

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neraux des Provinces Unies, des Pais-Bas, & de Monfieur Menager un des Plenipotentiaires de Sa Majefté Très-Chretienne.

Du Mardi 20. Septembre 1712.

Ayant entendu le Raport des Seigneurs

de Broekhuysen, & des autres Deputez de Leurs Hautes Puiffances pour les Affaires Etrangeres, & examiné, felon leurs Refolutions Commifforiales du 5. du courant, les Lettres des Plenipotentiaires de L. H.P. au Congrez d'Utrecht, dattées du 3. & adreffées au Greffier Fagel, & auffi deux Ecrits des Plenipotentiaires de S. M. le Roi de France, adressez aux Plenipotentiaires de S. M. la Reine de la Grande Bretagne, qui les ont communiquez, & mis entre les mains des Plenipo tentiaires de L. H. P. L'un desquels Ecrits contenoit une Relation d'un Different furvenu entre Mr. Menager, un des Plenipo tentiaires de France, & le Comte de Rechteren, un des Plenipotentiaires de l'Etat, touchant une Querelle qui s'elt formée entre leurs Laquais. Et l'autre Ecrit con

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tenoit la Satisfaction que lesdits Plenipotentiaires de France demandoient par Ördre de leur Roi, fur le Fait en question: & ayant pareillement examiné le Memoire fervant pour la Juftification du dit Comte de Rechteren, avec le Narré du Fait, & les autres Pieces qui en dependoient, delivrées à L. H. P. Et après avoir auffi entendu le-dit Comte, & examiné les Eclairciffemens qu'il à ajoutez: & d'autant qu'il croioit de s'être affez juftifié par le fus-dit Memoire, & temoignant qu'il fe roit faché que le Public fouffrit la moindre chofe pour lui, & encore davantage qu'il fervit d'Obftacle à l'Avancement de la Paix, il remit fa Commiffion de Plenipotentiaire entre les Mains de L. H.P. & fc demit en effet de fa Charge, dans l'Efperance que les Etats d'Overyffel, par la Nomination desquels il avoit eu cette Commffion n'en auroient pas du Deplaifir. Sur quoi aiant été deliberé, on a trouvé bon, & voulu, que la Copie dudit Memoire,le Narrê du Fait, & les Pieces que le Comte de Rechteren y a ajoutées, foient envoiées aux Plenipotentiaires de L. H. P. au Congrez de la Paix, & qu'on leur écrive que comme les Plenipotentiaires de Sa M. de

la

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