Mémoires de Fauche-Borel, Volume 4

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Moutardier, 1829 - France
 

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Page 339 - ... je suis, SIRE DE VOTRE MAJESTÉ, Le très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et sujet, RACINE. PREMIÈRE PRÉFACE...
Page 216 - L'on vient de me rendre dans le moment la lettre du S. Rossignol !2! du 8 de juillet'3', qui ne dit rien de nouveau. Je suis avec le plus profond respect, Sire, de Votre Majesté, le très humble, très obéissant et très fidèle serviteur et sujet.
Page 267 - Perlet, parlez enfin : ditesnous quelles dépenses exorbitantes ma correspondance vous a occasionées, quels personnages composaient votre comité royal. Vainement vous voulez les enterrer dans votre mémoire ; il est de la bonté, je dirai de la justice du roi de les en exhumer au plus tôt. A cette interpellation la langue de Perlet s'épaissit, il n'articule que quelques mots insignifians; mais tout à coup ramassant ses forces comme pour gagner un port de salut qu'il avise dans le naufrage :...
Page 232 - Louis-Joseph de Bourbon, prince de « Condé, prince du sang, pair et grand-maître de « France, gouverneur et lieutenant-général pour « le Roi en ses provinces de Bourgogne et de « Bresse, colonel de l'infanterie française;
Page 271 - Il me donna audience sur-îtechamp, m'accueillit et me combla d'éloges sur mes constans efforts pour le triomphe de la bonne cause. A peine lui eus-je témoigné le désir de connaître l'emploi qui avait été fait de l'argent que j'avais adressé à Perlet, à peine lui eus-je exhibé la quittance de M. Armand, caissier de la préfecture de police, qui avait touché la somme chez M. Hottinguer, que M. Beugnot s'écria avec chaleur, qu'il fallait que cet argent me fût rendu à la minute. Il fit...
Page 134 - Moreau, connaissant les sentiments qui vous animent, en vous proposant de vous approcher de moi , je me fais un plaisir de vous donner l'assurance formelle que mon unique but est de rendre votre sort aussi satisfaisant que les circonstances pourront le permettre, sans qu'en aucun cas vous soyez exposé à mettre votre conduite en opposition avec vos principes. Soyez persuadé , monsieur le général Moreau, de toute mon estime ainsi que de mon affection.
Page 282 - Lorsqu'il fut décidé , me dit-il , que Vitel « votre neveu serait mis à mort, on agita, dans « un comité secret, si, avant de le fusiller, on ne « se servirait pas de sa main pour vous écrire à « vous-même, et vous faire mander par lui que « votre présence était indispensable à Paris pour « la réussite d'une conspiration contre Buona
Page 279 - Peu de temps après, ce nouveau directeur-général croyant sans doute que l'autorité n'avait rien à redouter de la présence de l'inspecteur Veyrat, mit un terme à son exil, et le fit revenir à Paris. Informé de son arrivée, et les préventions que Perlet m'avait suggérées contre...
Page 182 - Roi, ne voulant négliger aucune occasion de faire connaître à ses sujets les sentiments dont il est animé , me charge de donner en son nom à N toutes les assurances qu'il peut désirer. Sa Majesté sait tout ce que N peut faire pour son pays , non-seulement en contribuant a le délivrer du joug qui l'opprime, mais en secondant un jour de ses lumières l'autorité destinée à réparer tant de maux.
Page 265 - M. Barras reçut du roi le billet suivant : « Les circonstances ne me permettant pas de voir en ce moment M. le général comte Barras, et connaissant les services qu'il a déjà cherché à me rendre dans le temps qu'il était membre du directoire exécutif, ainsi que ceux qu'il peut me rendre encore en ce moment , je l'engage à communiquer avec MM. le duc d'Havré et le comte de Blacas , auxquels il doit avoir une pleine et entière confiance. LOUIS » M. le vicomte de Barras vit M. de Blacas....

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