Mémoires de Bailly,: avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissemens historiques,Baudouin Frères, imprimeurs-libraires, Rue de Vaugirard, no 36., 1822 - France |
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... citoyens , devenus guerriers , manquaient de pain . Dans ces circonstances impérieuses , on osa prendre l'arrêté suivant : « Le comité , voulant pourvoir >> efficacement à la subsistance des malheureux >> habitans de la capitale , et à ...
... citoyens , devenus guerriers , manquaient de pain . Dans ces circonstances impérieuses , on osa prendre l'arrêté suivant : « Le comité , voulant pourvoir >> efficacement à la subsistance des malheureux >> habitans de la capitale , et à ...
Page 15
... citoyen , M. Pari- majon , électeur , s'est proposé pour aller les véri- fier . Une grande agitation régnait toujours dans la capitale ; la méfiance était partout , personne n'é- tait à l'abri du soupçon . Les électeurs pensèrent à s ...
... citoyen , M. Pari- majon , électeur , s'est proposé pour aller les véri- fier . Une grande agitation régnait toujours dans la capitale ; la méfiance était partout , personne n'é- tait à l'abri du soupçon . Les électeurs pensèrent à s ...
Page 19
... de discipline , mais celle de la liberté , et avec l'esprit de citoyens qui font la police pour eux . Je me rappelle qu'en approchant du Pont - Neuf , je 2 * vis avec étonnement , dans la rue de l'Arbre - DE BAILLY . 19.
... de discipline , mais celle de la liberté , et avec l'esprit de citoyens qui font la police pour eux . Je me rappelle qu'en approchant du Pont - Neuf , je 2 * vis avec étonnement , dans la rue de l'Arbre - DE BAILLY . 19.
Page 20
... citoyens qui nous suivaient : c'était une forêt de fusils ; armée sortie de terre tout - à - coup comme les soldats de Cadmus . Au perron de l'Hôtel - de - Ville , nous trouvâmes les électeurs en corps : on ne tira pas , on ne put à ...
... citoyens qui nous suivaient : c'était une forêt de fusils ; armée sortie de terre tout - à - coup comme les soldats de Cadmus . Au perron de l'Hôtel - de - Ville , nous trouvâmes les électeurs en corps : on ne tira pas , on ne put à ...
Page 22
... citoyens >> parmi vous ; tout est calme , tout est paisible . » Nous avons admiré l'ordre de votre police , » de vos distributions , le plan de votre défense ; >> mais maintenant la paix doit renaître parmi nous ; » et je finis en vous ...
... citoyens >> parmi vous ; tout est calme , tout est paisible . » Nous avons admiré l'ordre de votre police , » de vos distributions , le plan de votre défense ; >> mais maintenant la paix doit renaître parmi nous ; » et je finis en vous ...
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Common terms and phrases
administration août arrêté assemblées assez aujourd'hui avaient Bailly Bastille Berthier Bertrand de Moleville Besenval blée boulangers c'était cent chargé chef chose citoyens comité des subsistances commandant-général commissaires commune constitution déclaration décret délibération demander députés devait discours districts donner édit électeurs envoyé fallait farines Fayette et moi féodaux Foulon fût garde nationale gardes-françaises grains habitans homme j'ai j'avais j'étais jour juger juillet justice l'abbé Fauchet l'administration l'arrêté l'as l'assem l'Assemblée nationale l'Hôtel-de-Ville Lally-Tollendal lendemain lettre liberté long-temps Louis XVI maire mandé matin membres ment Messieurs mille livres ministre Mirabeau n'avait n'était nation Necker nomination nommé Note des nouv officiers ordonné ordres Osselin pain Palais-Royal parler patriotisme pensais personnes peuple place place de l'Hôtel-de-Ville plan de municipalité porter pouvait pouvoir présent président procès-verbal proposé publique régiment de Flandre rendre représentans révolution s'était Saint-Priest salle semblée sentimens serait seul soir sur-le-champ sûreté tion toyens Versailles véto vœu voitures voulait
Popular passages
Page 438 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.
Page 438 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution.
Page 439 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Page 358 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 438 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme. Tout citoyen peut donc parler , écrire , imprimer librement ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 437 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi , l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Page 437 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme.
Page 437 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
Page 2 - ... et leurs caresses, et leurs exhortations, et leurs présents; dites-lui que, toute la nuit, ces satellites étrangers, gorgés d'or et de vin, ont prédit dans leurs chants impies l'asservissement de la France, et que leurs vœux brutaux invoquaient la destruction de l'Assemblée nationale; dites-lui que, dans son palais même, les courtisans ont mêlé leurs danses au son de cette musique barbare, et que telle fut l'avant-scène de la Saint-Barthélemy.
Page 438 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions , même religieuses , pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.