VERS DANS MA CONVALESCENCE A M. L'ABBÉ DE CHAUVELIN. 18 mars 1738. MON cher prieur, c'est le mot nécessaire, Car en ce jour content du prieuré, Je n'aurai nullement affaire Du chanoine ni de l'abbé: Cette rime est un peu légere, Mais enfin que voulez-vous faire ? Cette parenthese conclue, Dans vos états du Grand-Fresnoy, Dont le tombeau sera chez moi? Si quelque lievre et quelques grives, Observez le solide effet: Votre don durera moins que sa récompense; Quand j'aurai mangé le bienfait. . . . Que de mots pour un rien ! style de nos ancêtres. Vingt-quatre chants pour nous apprendre Douze autres chants d'un autre part, Pour conduire un saint gentilhomme 448 VERS A M. L'ABBÉ DE CHAUVELIN. De la Sicile dont il part A la Grenouillere de Rome: Les exemples des grands entraînent les petits : Pourquoi ? Pour demander un lievre et six perdrix. FIN DES PIECES INÉDITES. Cette derniere piece inédite a été remise par M. DUMÉRIL. ACTEURS. CLÉON, méchant. GÉRONTE, frere de Florise. FLORISE, mere de Chloé. CHLOÉ. ARISTE, ami de Géronte. VALERE, amant de Chloé. LISETTE, suivante. FRONTIN, valet de Cléon. Un laquais. La scene est à la campagne, dans un château de Géronte. N. B. On sera d'abord étonné de trouver le Méchant à la suite des poésies. Mais on cessera de l'être, en songeant que cette comédie est une satyre en cinq actes, supérieurement dialoguée, de même que la tragédie de Bérénice est une élégie parfaite en cinq actes. |