No. 5. No. 5. Remarques ou con Factum de Mr. Menager, tre- declaration du Comte de Rechteren, fur le Factum de Mr. Menager Plenipotentiaire de Sa Majesté Très Chrétienne, couché ci a côté. Ad I. C'étoit le 27 de Juillet dernier, jour que la nouvelle de l'action de Denain étoit venue à Utrecht, que, premierement le Comte de Rechteren paffant pardevant la maifon de Mr. Menager en Carof fe, & aprés Mr. de Moermant & lui y paffant encore, furent Art. 1. Quelques jours après qu'on eut recû à Utrecht la nouvelle de l'affaire de Denain, Mr. le Comte de Rechteren & Mr, de Moermont envoierent un Secretaire à Mr. Menager pour luy dire; qu'il venoit de la part de ces deux Mrs. faire des plainM S Sifliska Les autres Domestiques, les mêmes indeçen qui étoient à la porte. Ad 4. Mr. de Moermont & moy avons fait demander à Mr. Menager en des termes honnêtes & convenables, par de Secretaire Rumpf reparation raisonnable, &en cas qu'il le refufat abfolument, qu'alors il luy feroit lecture du Memoire fub A. Ad 5. Aprés bien des inStances & des debats Mr. Menager a confenti que Nous envoierions Nos laquais fur les trois heures apres diner à l'hôtel de Mr. Menager, pour être confrontés avec fes dome ces, que le Suiffe de Mr. de Menager étoit prefent & avoit vû tout ce qui s'étoit paffé. ftiques uti fub B. & comme le gentilhomme de Mr. Menager l'a dit lny même au Comte de Rechteren. Ad 6. le Le fait eft, que Gentilhomme de Mr. Menager eft venu trouver le Comte de Rechteren pour luy dire de la part de fon Maître que la confrontation, qui fe devoit faire fur les trois heures aprés diner, put être remife jufques au lendemain, puis que deux de fes domestiques étoient forti avec fa permiffion de la ville, & devoient revenir le même foir, fi bien que le lendemain ils feroient tous enfemble, ce qui fût accordé par le Comte de Reck teren. 6. On fut effectivement cet aprés midy chez Mr. de Rechteren, lui dire que l'abfence de quelques laquais avoit empeché que le fait n'eut été éclairci & que le lendemain matin on lay feroit reponse. Il fût en fuite chez Mr. de Moermont & lui fit lecture de la reponse fuivante. Réponse par écrit. Mr. Menager eft trés éloigné de fouffrir que fes Domeftiques faffent la moindre offense à perfonne, & parti culiérement aux Gens de Mr. de Moermont; il ne veut point entrer dans l'examen, fi des grimaces ou des geftes faites de loin par des laquais à M 7 d'au |