Les contes drolatiquesA. Houssiaux, 1870 |
Common terms and phrases
ains ainsy alloyt amour aulcun aultres aureilles auroyt aussy avecques avoyent avoyt avoyt esté bailla beaulx belle Berthe besoing blesmi bonhomme boutter cecy ceste fin cettuy ceulx chascun chauld chiere chouse connestable couchier cueur cuydant d'amour d'estre d'ung dame debvoyt demoura deviz diable dict Dieu disoyt doncques escuz estat estonné estoyent estoyt estre eust faict faisoyt fasson femme feurent feust feut fille fit-elle foys gecta gentil grant haulte homme i'ay iamais iamays Iehan ieune ioly iour ioye iuge iusques l'aultre l'Ecclise lairrer ledict lict Limeuil logiz loing luy avoyt madame maistre mariaige mary maulgré maulvais meschine mesme mignon Montsoreau moult moyne n'avoyt n'estoyt nuict Ores paige paouvre paradiz plaizir Poissy pouvoyt prebstre print quoy resguard respondit Royne sacq saichant saige sainct saulver sçavoir seigneur seroyt sieur sire soubz succube tems tenoyt teste Tourangeaud Tourayne tousiours vécy veoir vieulx vouloyt vray yeulx
Popular passages
Page 228 - Brief, le bonhomme mettant ses bezicles en son nez ou son nez en ses bezicles, se mit à querrir ung beau dragon volant ou licorne auquel pust estre commis en guarde ce threzor précieux. Et en ce grave pensier se pourmena dans ses iardins. Point ne voulut d'ung Cocquesigrue, pour ce que les ./Egyptiens s'en
Page 193 - de bougier, et gist iusques à ce que il luy plaise de se lever guarnie en ses magazins. Doncques, alors que, au matin, le faulxconneau du chasteau d'Azay entreprint de saluer la fille du Roy Loys unze, il feut contrainct, maulgré ses bonnetades, de la saluer comme se saluent les souverains par des salves à pouldre
Page 220 - ne refusa son becq à l'amour la bonne advocate embrazée, et se lairra bien adorer, presser, caresser, heureuse d'estre bien adorée, bien pressée, bien caressée, à la mode des amans affamez. Puis, tous deux feurent d'accord d'estre l'un a l'aultre durant toute la nuict, non chalans de ce qui pourroyt en advindre : elle, comptant l'advenir comme
Page 247 - de vraye croix etestoyt demouré en son manoir, où, non obstant ces prévoyances chrestiennes, la dicte voix luy frestilloyt aulcunes foys en la cervelle, et, au matin, avoyt souvent en remembrance ceste diablesse mammalement ardente comme mesche. Et pour ce que la veue de ceste gouge estoyt si chaulde que elle le faisoyt arser comme
Page 223 - demander ce qui sera de luy advenu, pour ce que ce est ung traistre. Lairrez-moy faire saulver sa femme et accommoder le reste, ie vous en deslivreray. — Ha! ha! fit le cardinal, vous estes de bon conseil. Doncques, ie vais, par avant de distiller vostre advis, les faire tous deux plus estroictement detenir. Holà ! Vint
Page 201 - travail de ceste embusche, si curieusement excogitée, luy feut démonstré entre mille bons rires par son amant. Alors que le duc fit mine de s'approucher, ceste femme se leva, puis luy dit en s'armant de sa langue d'abord, et mettant mille malédictions en ses yeulx : •— Vous iouirez de moy, mais morte ! Ha ! mon seigneur, ne
Page 202 - de bourbeteuse, puisque bourbier y ha. — Ha ! mon seigneur, que prétendez-vous ? — Vous le sçaurez en l'heure où besoing sera que vous en soyez informée. le ne vous veulx nul mal, et vous baille ma parole de loyal chevalier que ie vous respecteray trez-fort et me tairay sempiternellement sur ma desconfiture. Brief, vous cognoistrez que
Page 93 - iour d'oubli suffict pour enterrer toutes les saigesses passées. La paouvre femme se prend en sa ioye comme en ung lasset ; son amy signe sa présence ou parfoys un adieu par quelques vestiges de braguettes, escharpes ou esperons lairrés par ung hazard fatal ; et vécy ung coup de dague qui trenche la trame si
Page 189 - l'umbre de veoir au salut du navré, vérifia, mieulx qu'ung greffier commis à aulcune expertize, combien doulce et ieune estoyt la peau de ce bon petit homme si dru prometteur de liesse. Ce que ung chascun, gens et femmes, s'esbahirent de veoir faire à la Régente. Mais l'humanité ne messied iamays aux personnes royales.
Page 142 - le voyant prest à tuer sa femme et le prebstre, Carandas luy dict : — Mon bon voisin, i'ay rapporté de Flandres une espée empoisonnée, laquelle occit net quiconque, pourveu qu'elle luy fasse une esgratigneure ; ores, dès que vous en aurez tant seulement touchié vostre gouge et son concubin, ils mourront. — Allons la querrir, s'escria le