Œuvres choisies, Volume 3 |
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à-la-fois abus actions arts assassins assemblée assemblée nationale Athènes avez avoient avoit besoin bonheur bonnes lois bourreau cesse choses Cicéron citoyens civiles cœur humain comte de Mirabeau concitoyens confiscations connoissances connoître corps courage crimes déja députés despotisme dire duc d'Orléans enfants enfin ennemis état étoient étoit finances foible force François galité génie gloire gouvernement guerre hommes jamais jours justice l'ame l'amour l'assemblée nationale l'esprit l'Esprit des lois l'état l'Europe l'histoire l'homme Lacédémone législation liberté lois politiques long-temps Louis XVI luxe Lycurgue magistrat main malheur maux ment messieurs mœurs monarque monsieur Montesquieu morale n'étoit nature pable paix Palais-Royal par-tout parcequ'il parceque paroître passions patrie père peuple peut-être philosophie proscriptions public publique qu'un RABAUT DE SAINT-ÉTIENNE raison reux richesses Rome ruine sage sais scélérats sentiments seroit seul siècle soldats Sparte sur-tout Sylla terre tion tout-à-coup toyens tyrans utile vérité vertu vices violence voilà vrai yeux
Popular passages
Page 72 - ennemi; mais je vous crois assez de vertu pour ne pas « abuser de ma confiance et de mon malheur. Prenez les « misérables vêtements qui me couvrent, gardez-les; vous « pourrez me les apporter un jour dans le palais des rois
Page 434 - beaucoup, que punir beaucoup; exiler peu, qu'exiler beaucoup; laisser les biens, que multiplier les confiscations. Sous prétexte de la vengeance de la république, on établiroit la tyrannie des vengeurs. Il n'est pas question de détruire celui qui domine, mais la domination. Il faut rentrer le plus
Page 311 - tous les membres, excepté celui qui doit clore la procédure, le guillotineur. Nous voulions laisser aux patriotes de Rochefort la gloire de se montrer librement les vengeurs de la république, trahie par des scélérats ; nous avons simplement exposé ce besoin à la société populaire; Moi, s'est écrié avec un noble enthousiasme le citoyen Ance ; c'est moi qui ambitionne l'honneur
Page 291 - que les femmes y mènent une vie scandaleuse; que les uns et les autres, avares et prodigues tout à-la-fois, toujours accablés de dettes, et toujours versant l'argent à pleines mains, sont aussi peu retenus sur leurs dissipations, que peu scrupuleux sur les moyens d'y pourvoir. Je vois encore que, par
Page 291 - à la table des grands. Une troisième observation, non moins importante, est que ce dédain est plus fort par-tout où les mœurs sont plus pures, et qu'il ya des pays d'innocence et de simplicité où le métier de comédien est presque en horreur. Voilà des faits incontestables. Vous me
Page 291 - pays, leur profession est déshonorante, que ceux qui l'exercent, excommuniés ou non, sont par-tout méprisés, et qu'à Paris même, où ils ont plus de considération et une meilleure conduite que partout ailleurs, un bourgeois craindroit de fréquenter ces mêmes comédiens qu'on voit
Page 292 - rien qui l'en distinguât ? Voilà ce qu'il faudroit examiner peut-être avant de les justifier aux dépens du public. « Je pourrois imputer ces préjugés aux déclamations des prêtres, si je ne les trouvois établis chez les Romains avant la naissance du christianisme , et non seulement courant vaguement dans l'esprit du peuple, mais
Page 294 - ya dans ce trafic de soimême quelque chose de servile et de bas. Vous autres philosophes, qui vous prétendez si fort audessus des préjugés, ne mourriez-vous pas tous de honte, si, lâchement travestis en rois, il vous falloit
Page 396 - en sûreté, tant le bas peuple sera « tranquille, tant on craint de mettre en danger «la vie des citoyens, tant on veut apaiser les « soldats, tant enfin on sera heureux ; Rome étoit
Page 293 - qu'on pensionne; ce qui, à vrai dire, ne me paroît pas si étrange qu'à vous, car il est à propos quelquefois que l'état encourage et protège des professions déshonorantes, mais utiles, sans que ceux qui les exercent en doivent être plus considérés pour cela.