Comme en bien d'autres lieux, partout me font la cour; Je délivre de foif, je fais naître la joie, mes Hélas! d'un mal preffant je foulage les hommes. Par M. C. P. R. de B. F. Me définir, Lecteur, n'eft pas perite affaire. E Je veux pourtant, par mes efforts, Cà, commençons. Je fuis de tout pays; Je n'ai pas la raison, & j'enfeigne les hommes & Je fais aussi bâiller par fois. On me trouve à l'Eglife & fut une toilette. A la Cour, ami vrai des Rois; Je ne le fuis pas moins du Sage en la retraite. A tous les tons je sais monter ma voix : Tantôt, moralifeur févere, Mais que la vie; hélas! eft incertaine! A Nifme. Par M. Pieyre fils. LOGOGRYPH E. A1 fix pieds, cher Lecteur, & ne m'en puis fer vir; Car on veut que toujours je refte fufpendue: Mais fous un autre nom, il faut que je le dile. Coupe mon chef, je fuis une chemisell Dont le tiflu n'eft pas trop délicat.ekorá A ce pied-là que tu viens de m'abattre, Joins mon second, réduis mon corps à quatre, Et tu verras le nid du plus fort des oiseaux. De m'ôter le troifieme, aye encor le courage: De moi fais deur juftes morceaux} Je changerai bien davantage; Et je ne pourrai plus te présenter alors Que ce qu'on craint de Dieu quand on va chez les morts? Mais, poursuis jusqu'au bout cette même rubri que: Il me refte trois pieds, réduis les vîte à deux; Et je te fais encor, dans cet état piteux, Par le même. AUTRE. Jz fuis, avec neuf pieds, un mets des plus fucrés; De mon tout fait-on deux moitiés, La première détruit la roche la plus dure, Par M. Houllier de Saint-Remy, de Sexanne f AUTRE. Ja fuis de haut corfage, On me voit à la ville, on me voit au village; Combinez de mon corps les membres différens; Celui qui fe deftine au trifte célibat, J'ajoute, cher Lecteur, que je porte la croix. |