L'empire avec la liberté |
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Common terms and phrases
20 décembre 24 février a-t-elle Angleterre août arrivé à conclure Belgique berté Bonaparte Budget candidats Cavaignac Charte de 1830 civilisation comte de Chambord Constitution de 1852 Corps législatif dictature dire plus libéral discussion dois de m'avoir douze volumes dynastie élections électorale ÉMILE DE GIRARDIN Est-ce eût existe force fût Gazette Giessbach gouvernement provisoire guerre Guizot idées j'ai jour Journal des Débats journaux juin l'élection l'empereur Napoléon l'Empire l'Estafette l'impôt l'impuissance L'Opposition constitutionnelle L'Unité de Collége lecteur verra liberté absolue liberté du vote liberté légale liberté légitime liberté promise logique lois Louis-Philippe majorité ment millions d'électeurs ministre misère Monarchie Napoléon III nationale novembre opposition Paix pensée peuple Piémont politique Presse principe progrès publique qu'à qu'y a-t-il question raison réciprocité réforme régime républicain République responsabilité révolution révolution de 1830 rien s'il serait l'utopie serment servir seul sincérité social société souveraineté suffrage universel suite de quelles Thiers tions Turgot
Popular passages
Page 75 - L'Empereur disait au Conseil d'état : « Une constitution est l'œuvre du temps; on ne saurait laisser une trop large voie aux améliorations. » Aussi la Constitution présente n'at-elle fixé que ce qu'il était impossible de laisser incertain. Elle n'a pas enfermé dans un cercle infranchissable les destinées d'un grand peuple ; elle a laissé aux changements une assez large voie pour qu'il y ait, dans les grandes crises, d'autres moyens de salut que l'expédient désastreux des révolutions.
Page 102 - Tous les gouvernements ont des principes communs ; ils ne diffèrent que par la distribution des pouvoirs. Les républiques , en un certain sens, sont monarchiques; les monarchies, en un certain sens, sont républiques. Il n'ya de mauvais gouvernements que...
Page 32 - ... populaire. Eh bien, je me suis demandé s'il fallait, en présence du délire des passions, de la confusion des doctrines, de la division des partis, alors que tout se ligue pour enlever à la morale, à la justice, à l'autorité, leur dernier prestige, s'il fallait, dis-je, laisser ébranlé, incomplet, le seul principe qu'au milieu du chaos général, la Providence ait maintenu debout pour nous rallier?
Page 92 - Comment se fait-il que vous soyez à peu près le premier, parmi nos gens de lettres, qui ayez donné des notions justes de la liberté, et qui ayez fait sentir la fausseté de cette notion, rebattue par presque tous les écrivains républicains, que la liberté consiste à n'être soumis qu'aux lois, comme si un homme opprimé par une loi injuste était libre. Cela ne serait pas même vrai quand on supposerait que toutes les lois sont l'ouvrage de la nation assemblée...
Page 98 - Aujourd'hui le but de tout gouvernement habile » doit être de tendre par ses efforts à ce qu'on puisse » dire bientôt : Le triomphe du christianisme a détruit » l'esclavage,- le triomphe de la révolution française a » détruit le servage; le triomphe des idées démocratiques
Page 93 - Une injustice générale a régné dans les loix de tous les peuples. Je vois partout que les idées de ce qu'on a nommé le bien public ont été bornées à un petit nombre d'hommes ; je vois que les législateurs les plus désintéressés...
Page 29 - D'un autre côté, le contrôle des assemblées est sérieux, car la discussion est libre et le vote de l'impôt décisif. » Quant aux imperfections que l'expérience aura fait...
Page 81 - Platon et des philosophes, et cependant il répétait souvent : « Je ne fais pas ce que je veux , mais ce que je peux; ces Anglais me forcent à vivre au jour le jour.
Page 93 - ... été pour leurs concitoyens, pour la société, ou pour la classe de la société dont ils faisaient partie : c'est que l'amourpropre , pour embrasser une sphère plus étendue , n'en est pas moins disposé à l'injustice, quand il n'est pas contenu par de grandes lumières ; c'est qu'on a presque toujours mis la vertu à se soumettre aux opinions dans lesquelles on est né ; c'est que ces opinions sont l'ouvrage de la multitude qui nous entoure, et que la multitude...
Page 97 - Le monde a éprouvé un grand déplacement, et il cherche à se rasseoir; voilà en deux mots toute la clé de l'agitation universelle qui nous tourmente. On a désarrimé le vaisseau, transporté du lest de l'avant à l'arrière, et de là ces furieuses oscillations qui peuvent amener le naufrage à la première tempête, si l'on s'obstine à vouloir le manœuvrer comme de coutume, sans avoir obtenu un équilibre nouveau.