din periale, fi Sa Majesté Imperiale & Catho- fer ce grief dont Leurs Hautes. Puissances le susdit Traité n'auroient aucune Puissances esperent qu'on ne trouvera pas re de discours par ledit Comte de Konig- differens touchant le Commerce des Païs Bas Autrichiens aux Indes, non seulement continueroit, ce qui est l'Article qui forme ces & qu'elles regardent comme une con- judice extreme. C'est pourquoi l'on ne formelle que celle qui se trouve dans l'un R grietis | pics I CA doi : Jerer 9 reunies & de toute inanière de la moindre offence & du moindre tort qui seroit fait à l'une ou à l'autre par raport au Commer„, ce & que Sa Majesté Imperiale & Catholi que regardera comme une intraction manifeite des Traitez le moindre empêchement que Leurs Hautes Puissances pourroient met,, tre à la navigation libre de la Compagnie de Commerce établie dans les Païs-Bas Autrichiens,d'autant que l'on peut conclur re de cette déclaration que Sa Majefté Im„ periale & le Roi d'Espagne ont résolu d'em. „ ployer leurs forces en commun pour main tenir le tort qui est fait à leurs Hautes Puissances dans le Commerce qui eft fi ef sentiel à leur Etat. Que dès que l'on ausy ra remedié au préjudice qui émane d'une » telle déclaration & que l'on ceffera de pré suposer la continuation de la navigation & du Commerce des Païs-Bas aux Indes, Leurs Hautes Puilances seront disposées à écouter les propofitions qui pourront leur être fai. tes pour terminer les differents susdits par raport au Commerce, quelle que soit l'illue des présentes déliberations, par raport à l'accellion au Traité de Hanovre. Quant à ce qui concerne l'accession au Traité de Vienne, Leurs Hautes Puissances ne peuvent encore le déclarer sur ce sujeti, ,, mais puis que ce Traité étant fondé sur celui de la Quadruple Alliance auquel Leurs Hautes Puissances n'ont point eu part, & d'un autre côté le Traité de Marine conclu , entre Sa Majesté Imperiale & le Roi d'El» Pagne lequel contient des Articles dont Leurs Hautes Puiflances sont extreme ment 22 99 » ment lezées, ne pouvant être confideré que comme une partie ou une suite du susdit Traité, il semble qu'on ne peut esiger de », Leurs Hautes Paissances qu'elles accedent à ce Traité à leur prejudice. Au reste rien ne sera plus agreable à Leurs Hautes Puissances que d'entendre des expe diens convenables pour remedier à leur Grief ), au sujet du Coinmerce & en même tems Oter » cette pierre d'achopement, car elles n'ont rien plus à cour que la conservation du repos „ public, leur propre fureté & l'inestimable aso mitié & affe&tion de Sa Majesté Imperiale » pour leur Republique, &c. 99 Le même jour Leurs Hautes Puissances repondirent aufli au dernier Memoire du Sieur d'Oliver , qu'elles faisoient un cas infini des ,, assurances reiterées de l'amitié de Sa Majefté „ Catholique & qu'elles tacheroient de la con server toujours, qu'elles voïoient avec plaifir que Sa Majesté étoit portée à favoriser le Commerce & la Navigation des Hahitans , de cet Etat, de faire examiner leurs Griefs & de les faire redresser conformement aux Traitez; que Leurs Hautes Puissances en attendront l'effet & de leur coté observe. „ ront religieusement les Traiter & reconnois tront les faveurs dont les Habitans de cet Etat jouiront dans leur Commerce ; que LL, HH. PP.considerent comme une mar• » que de l'amour de Sa Majesté pour la Paix & de fon affection pour la Republique, la dif position où elle est d'interposer faMediation „ pour terminer les differents entre l'Empe» reur & cet Etat par raport au Commerce des Païs Ra . Païs-Bas Autrichiens aux Indes, ce dont elles se tiennent fort obligées envers Sa Ma jesté. Mais qu'elles auroient souhaité que Sa ,, Majesté eut interposé la Mediation dans un tems, où elle eut été plus en son entier par raport au Commerce d'Oftende aux Indes, > qu'il ne paroit qu'elle soit depuis le Trai té de Marine entre Sa Majesté Imperiale & Sa Majesté le Roi d'Espagne conclu à Vierne en dernier lieu, & dans lequel LL. HH. PP. trouvent des Articles qui authorisent & confirment ce Commerce des Païs-Bas Autrichiens aux indes, & qui accordent aux fujets de l'Emp. non seulement les mêmes avantages mais aussi de plus grands que ceux , qui ont été accordés aux sujets de la Rep. par les Traitez. d'Espagne de naintenir à force commune la ,, Compagnie Imperiale de Commerce établie dans les Pais-Bas contre toute opofition mise à la Navigation & à son Commerce, Leurs Hautes Puissances ne peuvent bien compren. dre que la Mediation de Sa Majesté Catholi; que puiffe fubfifter avec de pareils engage,, ments & qu'elle puille avoir lieu avec l'im» partialité convenable. ,, Que Sa Majesté Catholique sait que Leurs Hautes Puissances ont été obligé de porter » leurs plaintes à la Cour Imperiale touchant la Navigation & le Commerce des Païs Bas » Autrichiens aux Indes, comme contraire à ce 9 ) 99 99 ce qui a été ftipulé par raport au Commerin ce dans le Traité de Muniter, que ce Traité aiant été fait entre le Roi d'Espagne Philip» pe IV. de glorieuse Memoire pour lui & ses Succeffeurs d'une part & Leurs Hautes » Puissances d'autre part, Sa Majesté regnante eit tenue d'observer le dit Traité. Que les Païs-Bas ci-devant Espagnols & à present Autrichiens n'ont été & n'ont pu être cedez à l'Empereur qu'avec les Restric. tions fous lesquelles ils étoient gouvernez par l'Efpagne & entre lesquelles une des prin,,cipales est l'exclufion du Commerce aux In, des, ainsi que le Roi d'Espagne l'a compris, & l'a declaré en termes les plus forts, il n'y a pas deux ans dans un Memoire presenté » par le Marquis de Pozzo Bueno à Sa Ma. ► jesté Britannique le 5. Avril 1724. c'est » pourquoi aufli Sa Majesté Catholique avoit été d'intention de porter cette affaire au Congrès de Cambray comme un Article par raport auquel on contrevenoit aux Traités & qui avoit befoin d'être redreffé; que Leurs Hautes Puiffancés fe trouvent grièvement lezées par ce qui est contenu dans le surdit Traité de Marine à l'avantage du Commerce des Païs-Bas Autrichiens & au prejudice de cet Etat, priant Sa Majesté Catholique de penser aux moyens de remedier à ce Grief & d'emploier ses bons offices auprès de Sa Majesté Imperiale pour faire ceffer ledit J?. Commerce des Païs-Bas Autrichiens aux Qu'au reste quand le Marquis de St. 9 R3 9 ces |