, periale & Catholique lui donne à la vérité », quelque espoir , qu'en reflechissant à leurs », contenus, Vos Hautes Puissances font at tention aux marques des bonnes dispositions ,, & des defirs finceres que Sa Majelté Impe. » riale & Catholique donne à cette Républiis que de vouloir embrasser tous les moyens », pour non seulement cultiver, mais resser», rer, s'il se peut, les næuds d'amitié, de bonne union & d'harmonie , qui ont sub fifté depuis fi long-tems entre Sa Majesté »; & Vos Hautes Puissances. Cependant ce ,, même silence (faisant craindre aussi au four», signé le contraire, nonobstant toute la fa, cilité qu'il a cherché d'aporter, en donnant même par forme de Discours aux Seigneurs 1, Commissaires de Vos Hautes Puillances », l'ouverture de quelques expediens, qui pour> , roient servir à terininer les differends qu'il », peut y avoir par raport au Commerce) », l'oblige de renouveller près de Vos Hautes Puissances toutes les instances, & represen7. tations precedentes, afin qu'il vous plaise i, d'y donner toute votre attention, & de con fiderer meurement combien la tranquillité, », le repos & la prosperité de cette Republique se trouveroient solidement appuyez, li en convenant à l'amiable avec Sa Majesté Im» Periale & Catholique, Elles s'unifloient d'u» ne étroite amitié avec Sadite Majesté & la Couronne d'Efpagne. » Le foussigné n'a rien negligé pour con vaincre Vos Hautes Puissances des dangers », & des fuites, pour ainsi dire, inévitables, », de l'Alliance, à laquelle d'autres Puissan», ces invitent avec tant d'empressement & de Q4 ܕܙ : ,, viva vivacité cette Republique , & il se croit : », dans l'obligation indispensable de represen ter à Vos Hautes Puillances que depuis le » Traité de Munster, Elles ont toujours re» gardé leur Union avec les auguftes Empe9, reurs, étroitement unis aux Rois d'Espa» gne, indispensable, quoique la France fut », pendant ce tems presque toujours seule; », cependant, à présent on veut Vous persua ,, der, Hauts & Puiffans Seigneurs, de Vous », détacher de Sa Majesté Imperiale & Ca» tholique, nouvellement réunie avec Sa Mas , jesté le Roi d'Espagne, pour vous unic » avec la France, qui bien loin de se trou, ver seule, comme ci-devant, est à present → unie aux Rois d'Angleterre & de Pruffe par », une Alliance des plus étroites, & qui me, nace évidemment l'Europe de troubles qui lui doivent faire craindre la perte du repos », dont elle jouït. Le seul moyen de conser, s, ver ce repos est entre les mains de Vos » Hautes Puissances, puisque les trois Cou» ronnes alliées par le Traité d'Hanovre , n'ayant aucun sujet legitime ni aparent pour » pouvoir troubler la tranquillité publique, », n'en acquereront pas, fi Vos Hautes Puil. sances conformement à votre prudence fi , renommée, & qui a fi fouvent éclatée, au lieu de leur en fournir par votre Accession », à ce Traité, veulent donner les mains, à l'effet des bonnes intentions de Sa Majesté » Imperiale & Catholique, & au defir lince. », re de Sa Majesté Catholique le Roi d'Er„pagne d'en faciliter les moyens. Que » pourroit il y avoir pour Vos Hautes Puis. sances de plus glorieux, que de voir par ses ? 2 » ses soins & par votre sagesse infinie l'Euro» pe entiere vous devoir l'affermissement de », sa tranquillité, & quel regret Vos Hautes » Puissances auroient-Elles, ti, en prêtant l'oreille trop aisement aux avantages apa rents dont on vous flatte, pour vous auri» rer à l'Alliance d'Hanovre, au lieu d'iceux ,, vous en retirez les effets des suites facheu ses pleines de troubles très-difficiles , peut être impossibles à apaiser & à arrêter ; le » fouligné espere de la prudence & grande » sagesse de Vos Hautes Puissances que Vous répondrez également aux instances & invitations de Sa Majesté Imperiale & Ca tholique, faites à cette République, pour » qu'elle accède au Traité de Paix de Sa„ dite Majesté avec la Couronne d'Espa» gne, & aus offres que Sadite Majesté fait de vouloir donner les mains aux moyens is possibles pour convenir amiablement avec Vos Hautes Puissances par raport aux dif. „ ferens de Commerce. Et que Vos Hautes Puislances voudroient bien confiderer avec » attention toutes les démarches que le sous», signé a faites ensuite des ordres de la Cour » pour requerir Vos Hautes Puissances de ne » fe pas laisser entrainer à l'Acceflion au se Traité d'Hanovre , qui ne pourroit man„ quer de rendre toutes les bonnes intentions & inclinations de Sa Majesté Imperiale & » Catholique infructueuses. Fait à la Haye », le 14. Janvier 1726. Comme on n'oublioit rien pour empêcher cette accession, vosant que toutes les offres du Comte de Konigsegg-Erps, ne fervoient de rien, Q5 tien, on changea de Batterie, & le Comte de Konigsegg, Oncle de celui qui est à la Haye étant arrivé à la Cour d'Espagne , où il prit d'abord un très grand ascendant on crut mieux reussir en transferant s'il étoit poffible, la négociation à Madrid. C'est pourquoi le Secretaire d'Oliver présenta aufli le 14. un memoire, dans lequel il entama ce projèc par offrir à Leurs Hautes Puissances la Mediation du Roi Catholique. Il y a quelque aparence, & l'on soupçonna, qu'il avoit réçu dès lors une Lettre qu'il ne présenta que le 6. de Fevrier & qui parut alors plus capable d'irriter les esprits que de conduire les choses au but où on les souhaitoit ; & c'est ce que l'on a crû pouvoir inférer du billet suivant écrit par Mr. Orendain à Mr. Van der Meer le même jour dont a été datée ensuite cette lettre; puisqu'il est vraisemblable que Sa Maj. Cath. ne pouvoit faire démander à l'Ambassadeur de Hollande le même jour que cette lettre partit, s'il avoit des ordres, qu'il ne pouvoit recevoir qu'en consequence des propofitions que Sa Majesté Catholique faifoit dans cette Lettre à Leurs Hautes Puissances. Voicile Memoire du Sr. d'Oliver & le Billet de Mr. Orendain, dont on vient de parler. Le fon fligné Conseiller Secretaire de Sa Majesté Catholique chargé de ses affai,, res, a eu l'honneur de présenter à Meffieurs les Etats Généraux deux Memoires, le 4. & 18. Decembre dernier pour les prier au nom du Roi son Maitre de ne pas précipi. ter leur Résolution finale sur leur acceflion à la Triple Alliance dernièrement fignée à Hanovre & par l'Extrait de leurs Résulu „ tions du 11. & 18. du même mois, il a vů » avec plaisir que Messieurs les Etats' Géné- raux seront toûjours en état de recevoir les propofitions que Monsieur le Marquis de St. Philippe, désigné Ambassadeur d’Er.. » pagne à cette République, pourroit leur ve nir faire. Comme dans les deux Memoires »; susdits le soussigné s'est borné aux termes » precis de ses ordres, sans expliquer positive», ment en quoi confiftoient les propofitions à faire, il est informé qu'on a pris de là oc,, casion de douter de la fincerité du Roi lon Maitre. C'est pourquoi il declare à présent » (en consequence des ordres de Sa Majesté) 1, qu'elle veut favoriser la navigation & Com», merce des Habitans des Provinces. Unies , en tout ce qui sera raisonnable, qu'elle fera is examiner avec toute l'attention pofble , „ les griefs de la Compagnie Générale des Indes Occidentales & les plaintes contenues dans les requêtes des Proprietaires ou inté„ reflez à la Cargaison de la Flutte nommée le » jeune Cornelis Calf, plus amplement de duites dans les Résolutions prises_le 12. » & le 13. Juillet 1725. dont les Extraits lui ont été mis en main par l'Agent van Barle. -, Sa Majesté n'a pas seulement refolu de faire rendre justice sur ces griefs & autres „ semblables, suivant la teneur des Traitez, mais étant auffi informée que l'O&roi ac. cordé par l'Empereur à la Compagnie d'Oftende, cause beaucoup d'inquietude à la République, le Roi a ordonné au soussigné de faire savoir à Messieurs les Etats Géné.. او |