Précis historique de la Révolution française, Volume 1

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Page 405 - l'on finisse par s'entendre, puisque tout a un terme, même les passions haineuses. « Le directoire exécutif de la république française avait fait connaître à sa majesté l'empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peuples. L'intervention de la cour de Londres s'y est opposée. N'ya t-il donc
Page 434 - elles étaient avant la guerre. « XVI. Aucun habitant de tous les pays occupés par les armées autrichiennes et françaises ne pourra être poursuivi ni recherché, soit dans sa personne, soit dans ses propriétés, à raison de ses opinions politiques ou actions civiles, militaires et commerciales, pendant la guerre qui a eu lieu entre les deux puissances.
Page 428 - VI. La république française consent à ce que sa majesté l'empereur et roi possède en toute souveraineté et propriété les pays ci-dessous désignés, savoir : l'Istrie, la Dalmatie, les Iles cidevant vénitiennes de l'Adriatique, les bouches du Cattaro, la ville de Venise, les Lagunes et les pays compris entre les états héréditaires de
Page 195 - quelle vaste confiance je suis le centre. « Vous avez vu que mon parti peut bien « balancer le vôtre ; vous avez vu quelles « immenses ramifications y tiennent. Je * suis convaincu que cet aperçu vous a « fait trembler.
Page 405 - assez de maux a la triste humanité ? Elle réclame de tous côtés. L'Europe, qui avait pris les armes contre la république française , les a posées. Votre nation reste seule, et cependant le sang va couler plus que jamais. Cette sixième campagne s'annonce par des présages sinistres : quelle qu'en soit l'issue, nous aurons perdu de part et d'autre quelques milliers d'hommes de plus,
Page 406 - petites passions qui agitent les ministres et les gouvernemens, êtes-vous décidé à mériter le titre de bienfaiteur de l'humanité entière et de vrai sauveur de l'Allemagne? Ne croyez pas, M. le général en chef, que j'entende par-là qu'il ne vous soit pas
Page 427 - de la république française, et avant l'échange des ratifications, afin que, lors de l'échange, les plénipotentiaires des deux puissances puissent convenir de tous les articles explicatifs ou additionnels au présent article, et les signer. «V. Sa majesté l'empereur, roi de Hongrie et de Bohème, consent à ce que la république
Page 406 - espoir de nous entendre? et faut-il, pour les intérêts ou les passions d'une nation étrangère aux maux de la guerre, que nous continuions à nous entreégorger? Vous, M. le général en chef, qui par votre naissance approchez du
Page 431 - traité de paix définitif; ils auront le terme de trois ans pour vendre leurs biens, meubles, immeubles, ou en disposer à leur volonté. « X. Les pays cédés, acquis ou échangés par le présent traité, porteront à ceux auxquels ils demeureront les dettes
Page 430 - Sa majesté l'empereur, roi de Hongrie et de Bohème, reconnaît la république cisalpine comme puissance indépendante. « Cette république comprend la cidevant Lombardie autrichienne, le Bergamasque, le Bressan, le Crémasque, la ville et forteresse de Mantoue , le Mantouan, Peschiera, la partie des états ci-devant vénitiens à l'ouest et au

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