Esprit et génie de M. l'abbé Reynal |
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Common terms and phrases
ainſi ames arts aſſez aura auſſi avoient avoit barbares beſoin bonheur c'eſt caractère chercher ciel citoyens commerce commun conduite corps cours crainte crime d'être Dieu doit donner doute éclairés également enfans eſprits eſt Etat étoient étoit fans fauvages Femmes feroit fociété foit fond font force forme forte fortune fous général génie gloire Gouvernement Grecs guerre heureux hommes humain intérêts jouir jours l'amour l'autre l'eſprit l'Etat l'Europe l'homme l'un liberté libre loin loix lorſque mains maître malheureux ment mieux monde morale mort moyens n'en n'eſt n'ont Nation nature naturelle par-tout parler pays peine pères Peuples peut-être peuvent place ples policées porte premier preſque Prince progrès propre publique qu'à qu'un raiſon règne religion riches rien Rois s'en s'il ſans ſes ſeul ſeule ſociété ſoit ſon ſont ſous Souverain ſujets ſur terre tion traités travaux trouve tyrannie vérité vertu vices
Popular passages
Page 157 - Rome , qui n'étoit plus la ville des maîtres du monde , pretendit , comme autrefois , ôter' & donner des couronnes. Sans citoyens , fans foldats, avec des opinions, avec des dogmes, on la vit afpirer à la monarchie univerfelle. Elle arma les princes les uns contre les autres , les peuples contre les rois, les rois contre les peuples. On ne connoiflbit d'autre mérite , que de marcher à la guerre , ni d'autre vertu que d'obéir à l'Eglife.
Page 313 - Juifs, colere, jaloux, vindicatif, ne fut qu'un dieu local , tel que ceux des autres nations. Mahomet ne fut pas l'envoyé du ciel : mais un adroit politique & un grand conquérant. Pour augmenter même le concours d'étrangers dans une cité qu'il deftinoit à...
Page 96 - Le genre-humain eft ce qu'on veut qu'il foit; c'eft la manière dont on le gouverne , qui le décide au bien ou au mal. Un état ne doit avoir qu'un objet •, & cet objet eft la félicité publique.
Page 273 - On fe rendroit à la néceffité de loger, de vêtir, de nourrir convenablement des êtres condamnés à la plus pénible fervitude qui ait exifté , depuis l'infâme origine de l'efclavage. On fentiroit qu'il n'eft pas dans la nature...
Page 193 - ... dépenfes s'épuifer fans fruit -, vous verrez tout périr autour de Vous -, vous vous retrouverez prefque au même point de barbarie dont vous avez voulu vous tirer , & vous y...
Page 159 - Les indulgences, efpece d'expiations vendues pour tous les crimes , & fi vous voulez quelque chofe de plus monftrueux , des expiations pour les crimes à venir-, la difpenfe de tenir fa parole aux ennemis du pontife...
Page 274 - Poetes & muficiens, ils fubordonnent toujours la parole au chant , par la liberté qu'ils fe réfervent d'alongcr ou d'abréger les mots pour les appliquer à un air qui leur plaît. Un objet , un événement frappe un nègre , il en fait auffi-tôt le fujet d'une chanfon.
Page 242 - C'eft à ce moment que les hommes des contrées les plus éloignées fe font rapprochés par de nouveaux rapports & de nouveaux befoins. Les productions des climats placés fous l'équateur...
Page 133 - Les mœurs sont ce qu'elles doivent être chez un peuple nouveau, chez un peuple cultivateur, chez un peuple qui n'est ni poli ni corrompu par le séjour des grandes cités : il règne généralement de l'économie , de la propreté , du bon ordre dans les familles.
Page 99 - Dès que le moment de ce réveil terrible fera venu -, dès qu'ils auront penfé qu'ils ne font pas faits pour leurs chefs , mais que leurs chefs font faits pour eux-, dès qu'une fois ils auront pu fe rapprocher , s'entendre & prononcer d'une voix unanime : Nous ne voulons pas de cette loi...