Oeuvres de Gresset ...Chez Ant. Aug. Renouard., 1840 - 444 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 25
Page 7
... « Si son regne est passé , tombe , expire avant elle : « Il n'est dans l'univers en ce malheur nouveau « Que deux places pour toi , le trône , ou le tombeau » . . Vous serez satisfaits , mânes que je révere ; ACTE I , SCENE I. 7.
... « Si son regne est passé , tombe , expire avant elle : « Il n'est dans l'univers en ce malheur nouveau « Que deux places pour toi , le trône , ou le tombeau » . . Vous serez satisfaits , mânes que je révere ; ACTE I , SCENE I. 7.
Page 14
... nouveau : Attendez que la paix rendue à ces contrées Vous ouvre sur les eaux des routes assurées . ALZONDE . L'amour de la patrie ignore le danger , Et les cœurs qu'il conduit ne savent point changer . Vous ne souffrirez point , jusqu ...
... nouveau : Attendez que la paix rendue à ces contrées Vous ouvre sur les eaux des routes assurées . ALZONDE . L'amour de la patrie ignore le danger , Et les cœurs qu'il conduit ne savent point changer . Vous ne souffrirez point , jusqu ...
Page 27
... nouveau destin en ces lieux appelée , Je vis ... Fiere vertu , pardonne ce soupir ; J'en adore à la fois et crains le souvenir . Dans ce jeune héros je sentis plus qu'un maître : Mon ame à son aspect reçut un nouvel être ; Je crus que ...
... nouveau destin en ces lieux appelée , Je vis ... Fiere vertu , pardonne ce soupir ; J'en adore à la fois et crains le souvenir . Dans ce jeune héros je sentis plus qu'un maître : Mon ame à son aspect reçut un nouvel être ; Je crus que ...
Page 51
... nouveau regne est le jour des ingrats . Mais quel affreux silence ! et quelle solitude ! Chaque moment ajoute à mon inquiétude . Instruite de ma crainte , Aglaé ne vient pas ; Allons la retrouver : elle me fuit ; hélas ! Je ne le vois ...
... nouveau regne est le jour des ingrats . Mais quel affreux silence ! et quelle solitude ! Chaque moment ajoute à mon inquiétude . Instruite de ma crainte , Aglaé ne vient pas ; Allons la retrouver : elle me fuit ; hélas ! Je ne le vois ...
Page 53
... nouveau ; Car quoique cette cour ait été mon berceau , Mes traits changés aux lieux où j'ai caché ma vie Me rendent étranger au sein de ma patrie : Mais puisqu'encor propice en ce jour de courroux Le ciel daigne m'entendre et m'adresser ...
... nouveau ; Car quoique cette cour ait été mon berceau , Mes traits changés aux lieux où j'ai caché ma vie Me rendent étranger au sein de ma patrie : Mais puisqu'encor propice en ce jour de courroux Le ciel daigne m'entendre et m'adresser ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affreux Aglaé ALZONDE amant amour ARISTE ARONDEL arts avoit bonheur c'étoit carriere chant charmant cher Chloé ciel cithares CLÉON cœur connoissez connoître craint crime crois déja desirs destin dieux dois DUMONT ÉDOUARD ÉDOUARD III Élysée enfin ennuyeux esprit êtes étoit EUGÉNIE FLORISE foibles foiblesse FRONTIN fureur gens GÉRONTE GLASTON gloire goût grace GRESSET haine HAMILTON héros heureux homme ISMENE j'ai j'aurois j'en j'étois jamais jour l'ame l'amitié l'amour l'ennui l'esprit l'harmonie l'honneur laisse langue lieux LISETTE long-temps LUÇON lumiere m'en madame maître malheur méchant messieurs mœurs monde monsieur mort musique Norvege par-tout parler paroître patrie peine pense pere peuple plaisir plaisirs pourroit pouvoit qu'un raison reconnoissance reste ridicule rien ROSALIE s'il sais SCENE PREMIERE SCENE VII seigneur sentiment seroit seul SIDNEI soins sort sûre talents toyen triste trône vais VALERE vertu veut veux vœux voilà vois voix VOLFAX VORCESTRE yeux zéphyr Zoroastre
Popular passages
Page 243 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est : On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte. Parlez-vous des propos? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit?
Page 233 - Malgré tous les efforts de leur petite envie, Une froide épigramme, une bouffonnerie, A ce qui vaut mieux qu'eux n'ôtera jamais rien, Et, malgré les plaisants, le bien est toujours bien. J'ai vu d'autres méchants d'un grave caractère, Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire ; Examinez-les bien, un ton sentencieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux...
Page 243 - Eh bien, on dit ailleurs qu'Éraste est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries, Je n'y vois, dans le fond, que des plaisanteries ; Et si vous attachez du crime à tout cela, Beaucoup d'honnêtes gens sont de ces fripons-là : L'agrément couvre tout, il rend tout légitime.
Page 244 - Tout est indifférent pour les âmes sublimes. Le plaisir, dites-vous, y gagne ; en vérité, Je n'ai vu que l'ennui chez la méchanceté : Ce jargon éternel de la froide ironie, L'air de dénigrement, l'aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin, Toujours avec un air qui...
Page 238 - Pour chasser ce nuage, et voir avec clarté Que l'homme n'est point fait pour la méchanceté, Consultez, écoutez pour juges, pour oracles, Les hommes rassemblés; voyez à nos spectacles, Quand on peint quelque trait de candeur, de bonté, Où brille en tout son jour la tendre humanité, Tous les cœurs sont remplis d'une volupté pure, Et c'est là qu'on entend le cri de la nature.
Page 257 - J'instruirai l'univers de sa mauvaise foi , Sans me cacher: je veux qu'il sache que c'est moi. Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme, Quand j'accuse quelqu'un , je le dois et me nomme.
Page 183 - Et le plaisir de faire une infidélité. Laissez la bergerie, et, sans trop de franchise, Soyez de votre siècle, ainsi que Cidalise : Ayez-la, c'est d'abord ce que vous lui devez, Et vous l'estimerez après, si vous pouvez : Au reste affichez tout.
Page 156 - LISETTE. Mais oui, si ce n'est non. FLORISE. Comment donc ? LISETTE. Mais, madame, au ton dont il s'explique, A son air, où l'on voit dans un rire ironique L'estime de lui-même et le mépris d'autrui, Comment peut-on savoir ce qu'on tient avec lui? Jamais ce qu'il vous dit n'est ce qu'il veut vous dire. Pour moi, j'aime les gens dont l'âme peut se lire, Qui disent bonnement oui pour oui, non pour non.
Page 297 - Je suis avec un profond respect, MONSEIGNEUR, Votre très humble et très obéissant serviteur, RACINE.
Page 244 - L'ami de la maison ; si vous voulez le bien ; Allons trouver Géronte, et qu'il ne cache rien. Sa défiance ici tous deux nous déshonore : Je lui révélerai des choses qu'il ignore ; Vous serez notre juge : allons, secondez-moi, Et soyons tous trois sûrs de notre bonne foi.