Oeuvres de Gresset ...Chez Ant. Aug. Renouard., 1840 - 444 pages |
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... donné , madame , un asile honorable , Unie avec ma fille , heureuse en ce palais , De votre éloignement différez les apprêts : A mon cœur alarmé vous êtes nécessaire ; Eugénie , immolée à sa tristesse amere , Demande à ACTE I , SCENE ...
... donné , madame , un asile honorable , Unie avec ma fille , heureuse en ce palais , De votre éloignement différez les apprêts : A mon cœur alarmé vous êtes nécessaire ; Eugénie , immolée à sa tristesse amere , Demande à ACTE I , SCENE ...
Page 30
... l'honneur de ces noms éclatants ? EUGENIE . L'ordre de la nature ou l'usage des temps , A mon sexe laissant la foiblesse en partage , Sembla de nos vertus exclure le courage : De défendre l'état le droit vous fut donné ; A 30 ÉDOUARD III .
... l'honneur de ces noms éclatants ? EUGENIE . L'ordre de la nature ou l'usage des temps , A mon sexe laissant la foiblesse en partage , Sembla de nos vertus exclure le courage : De défendre l'état le droit vous fut donné ; A 30 ÉDOUARD III .
Page 31
Gresset. De défendre l'état le droit vous fut donné ; A l'orner par nos mœurs notre sort fut borné : Mais , soit l'instinct du sang , soit l'exemple d'un Je ne partage point la foiblesse vulgaire ; Que la patrie ordonne , et mon cœur ...
Gresset. De défendre l'état le droit vous fut donné ; A l'orner par nos mœurs notre sort fut borné : Mais , soit l'instinct du sang , soit l'exemple d'un Je ne partage point la foiblesse vulgaire ; Que la patrie ordonne , et mon cœur ...
Page 32
... ? Non , j'ai su respecter la terre où je suis né ; Je t'en devois l'exemple , et je te l'ai donné : Bien loin qu'à ton départ je sois contraire encore , Je vais fuir sur tes pas un palais que j'abhorre 32 ÉDOUARD III .
... ? Non , j'ai su respecter la terre où je suis né ; Je t'en devois l'exemple , et je te l'ai donné : Bien loin qu'à ton départ je sois contraire encore , Je vais fuir sur tes pas un palais que j'abhorre 32 ÉDOUARD III .
Page 38
... . Le perfide ! ÉDOUARD . VOLFAX . Je crains autant que sa fureur Ce renom de vertu que lui donne l'erreur ; Par ces vains préjugés , entraînés dans ses brigues , Tous croiront vous servir en servant ses intrigues ; De 38 ÉDOUARD III .
... . Le perfide ! ÉDOUARD . VOLFAX . Je crains autant que sa fureur Ce renom de vertu que lui donne l'erreur ; Par ces vains préjugés , entraînés dans ses brigues , Tous croiront vous servir en servant ses intrigues ; De 38 ÉDOUARD III .
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Common terms and phrases
affreux Aglaé ALZONDE amant amour ARISTE ARONDEL arts avoit bonheur c'étoit carriere chant charmant cher Chloé ciel cithares CLÉON cœur connoissez connoître craint crime crois déja desirs destin dieux dois DUMONT ÉDOUARD ÉDOUARD III Élysée enfin ennuyeux esprit êtes étoit EUGÉNIE FLORISE foibles foiblesse FRONTIN fureur gens GÉRONTE GLASTON gloire goût grace GRESSET haine HAMILTON héros heureux homme ISMENE j'ai j'aurois j'en j'étois jamais jour l'ame l'amitié l'amour l'ennui l'esprit l'harmonie l'honneur laisse langue lieux LISETTE long-temps LUÇON lumiere m'en madame maître malheur méchant messieurs mœurs monde monsieur mort musique Norvege par-tout parler paroître patrie peine pense pere peuple plaisir plaisirs pourroit pouvoit qu'un raison reconnoissance reste ridicule rien ROSALIE s'il sais SCENE PREMIERE SCENE VII seigneur sentiment seroit seul SIDNEI soins sort sûre talents toyen triste trône vais VALERE vertu veut veux vœux voilà vois voix VOLFAX VORCESTRE yeux zéphyr Zoroastre
Popular passages
Page 243 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est : On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte. Parlez-vous des propos? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit?
Page 233 - Malgré tous les efforts de leur petite envie, Une froide épigramme, une bouffonnerie, A ce qui vaut mieux qu'eux n'ôtera jamais rien, Et, malgré les plaisants, le bien est toujours bien. J'ai vu d'autres méchants d'un grave caractère, Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire ; Examinez-les bien, un ton sentencieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux...
Page 243 - Eh bien, on dit ailleurs qu'Éraste est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries, Je n'y vois, dans le fond, que des plaisanteries ; Et si vous attachez du crime à tout cela, Beaucoup d'honnêtes gens sont de ces fripons-là : L'agrément couvre tout, il rend tout légitime.
Page 244 - Tout est indifférent pour les âmes sublimes. Le plaisir, dites-vous, y gagne ; en vérité, Je n'ai vu que l'ennui chez la méchanceté : Ce jargon éternel de la froide ironie, L'air de dénigrement, l'aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin, Toujours avec un air qui...
Page 238 - Pour chasser ce nuage, et voir avec clarté Que l'homme n'est point fait pour la méchanceté, Consultez, écoutez pour juges, pour oracles, Les hommes rassemblés; voyez à nos spectacles, Quand on peint quelque trait de candeur, de bonté, Où brille en tout son jour la tendre humanité, Tous les cœurs sont remplis d'une volupté pure, Et c'est là qu'on entend le cri de la nature.
Page 257 - J'instruirai l'univers de sa mauvaise foi , Sans me cacher: je veux qu'il sache que c'est moi. Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme, Quand j'accuse quelqu'un , je le dois et me nomme.
Page 183 - Et le plaisir de faire une infidélité. Laissez la bergerie, et, sans trop de franchise, Soyez de votre siècle, ainsi que Cidalise : Ayez-la, c'est d'abord ce que vous lui devez, Et vous l'estimerez après, si vous pouvez : Au reste affichez tout.
Page 156 - LISETTE. Mais oui, si ce n'est non. FLORISE. Comment donc ? LISETTE. Mais, madame, au ton dont il s'explique, A son air, où l'on voit dans un rire ironique L'estime de lui-même et le mépris d'autrui, Comment peut-on savoir ce qu'on tient avec lui? Jamais ce qu'il vous dit n'est ce qu'il veut vous dire. Pour moi, j'aime les gens dont l'âme peut se lire, Qui disent bonnement oui pour oui, non pour non.
Page 297 - Je suis avec un profond respect, MONSEIGNEUR, Votre très humble et très obéissant serviteur, RACINE.
Page 244 - L'ami de la maison ; si vous voulez le bien ; Allons trouver Géronte, et qu'il ne cache rien. Sa défiance ici tous deux nous déshonore : Je lui révélerai des choses qu'il ignore ; Vous serez notre juge : allons, secondez-moi, Et soyons tous trois sûrs de notre bonne foi.