La libre recherche: revue universelle, Volume 15La libre recherche, 1859 |
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Popular passages
Page 456 - C'était un espagnol de l'armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié, Et qui disait : — A boire, à boire par pitié! — Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : — Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.
Page 457 - L'armée en marche ondule au fond des chemins creux ; La baliste en roulant s'enfonce dans les boues ; L'attelage fumant tire, et l'on pousse aux roues; Cris des chefs, pas confus; les moyeux des charrois Balafrent les talus des ravins trop étroits.
Page 459 - C'est qu'il la voit voguer par son dessein poussée, Comme s'il était là, planant sous le zénith ; Tout est bien ; l'Océan docile s'aplanit ; L'armada lui fait peur comme au déluge l'arche; La flotte se déploie en bon ordre de marche...
Page 459 - C'était pour assister le bourreau dans son œuvre, Et sa prunelle avait pour clarté le reflet Des bûchers sur lesquels par moments il soufflait. Il était redoutable à la pensée, à l'homme, A la vie, au progrès, au droit, dévot à Rome ; C'était Satan régnant au nom de Jésus-Christ; Les choses qui sortaient de son nocturne esprit Semblaient un glissement sinistre de vipères. L'Escurial, Burgos, Aranjuez, ses repaires, Jamais n'illuminaient leurs livides plafonds ; Pas de festins , jamais...
Page 456 - Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille. Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Page 458 - Ce qu'on distinguerait, c'est, mirage mouvant, Tout un vol de vaisseaux en fuite dans le vent, Et, dans l'écume, au pli des vagues, sous l'étoile, L'immense tremblement d'une flotte à la voile, Et, là-bas, sous la brume, une île, un blanc rocher, Écoutant sur les flots ces tonnerres marcher.
Page 455 - L'éther plus pur luisait dans les cieux plus sublimes; Les souffles abondaient plus profonds sur les cimes; Les feuillages avaient de plus doux mouvements; Et les rayons tombaient caressants et charmants Sur un frais vallon vert...
Page 321 - L'industrie a créé les machines et les arts nécessaires pour les exploiter, les transformer, les préparer pour les besoins de l'homme. L'économie politique a révélé les lois qui président aux rapports de la production, de la circulation, et de la consommation des richesses. Mais à quoi sert tout cela pour le bonheur et l'honneur de l'humanité, s'il y manque le sentiment de la justice ? « Cherchez, dit l'Évangile, le royaume de Dieu d'abord, et le reste vous sera donné comme par surcroît.
Page 20 - ... près sa maison, veut avoir justice sur son meunier ou sur son fermier : tel encore qui n'a ni basse-cour ni moulin, mais le seul enclos de sa maison, veut avoir justice sur sa femme et sur son valet; tel finalement qui n'a point de maison prétend avoir justice en l'air sur les oiseaux...
Page 455 - ... L'époux priait, ayant l'épouse à son côté. IV Eve offrait au ciel bleu la sainte nudité ; Eve blonde admirait l'aube, sa sœur vermeille. Chair de la femme ! argile idéale ! ô merveille ! O pénétration sublime de l'esprit Dans le limon que l'Être ineffable pétrit ! Matière où l'âme brille à travers son suaire ! Boue où l'on voit les doigts du divin statuaire ! Fange auguste appelant le baiser et le cœur, Si sainte, qu'on ne sait, tant l'amour est vainqueur, Tant l'âme est vers...