Mémoirs de M. de * * * *: pour servir a l'histoire des négociations depuis le traité de Riswick jusqua'à la paix d'Utrecht ...

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Page 226 - Philippe v sur le trône d'Espagne; elle seule pouvoit l'y maintenir : les hommes n'avoient pas conduit ce grand événement. Celui de la paix ne devoit pas être attribué à leur habileté; mais, avant que d'accorder cette paix à la France , que Dieu par sa bonté a toujours protégée , le moment devoit en être précédé par les humiliations d'un grand roi. Sa résignation satisfit à la justice divine, et le Dieu de miséricorde regarda favorablement le monarque et ses peuples...
Page 238 - ... par sa conduite la récompense que je lui ai fait promettre : et, pour vous mettre en état de vous en expliquer encore plus clairement avec lui, je veux bien que vous lui donniez une parole précise que je lui ferai remettre deux millions de livres, s'il peut contribuer par ses offices à me faire obtenir l'une des conditions...
Page 259 - ... voisins de la \ France, et de s'ouvrir des voies faciles pour pénétrer dans l'intérieur de mon royaume, toutes les fois qu'il conviendrait à leurs intérêts de commencer une nouvelle guerre.
Page 227 - ... à la justice divine, et le Dieu de miséricorde regarda favorablement le monarque et ses peuples : il inspira une nouvelle ardeur aux Français, toujours pleins de zèle pour la gloire de leur maître. La patience de la nation dans les traverses qu'elle eut encore à souffrir égala sa valeur connue. Le gouvernement vint à changer en Angleterre : le duc de Marlborough , et ceux qui liés avec lui dominoient dans ce royaume , furent congédiés ; l'administration de l'Etat confiée à des ministres...
Page 2 - Heinsius avoit essuyé la mauvaise humeur d'un ministre plus accoutumé à parler durement aux officiers de guerre qu'à traiter avec les étrangers : il n'avoit pas oublié que le ministre l'avoit menacé de le faire mettre à la Bastille.
Page 62 - L'animosité augmente , et les lettres qu'on reçoit de France excitent les peuples à faire encore une campagne, dont ils attendent de grands succès. Un homme , que j'aurai l'honneur de nommer à Votre Majesté lorsque je me servirai d'une voie plus sûre que celle de la poste, nous fit avertir avant-hier, M. Rouillé et moi, que nous n'avions pas un moment à perdre, si nous voulions conclure; que les esprits...
Page 132 - ... Majesté eussent remporté des avantages surprenans pour l'obliger à s'en désister. Le Pensionnaire, désirant concilier les esprits pour la paix, rendit compte hier aux Etats de cette province de la bataille que les Portugais ont perdue , avant que de faire son rapport de nos dernières propositions.
Page 227 - ... bonté a toujours protégée, le moment devoit en être précédé par les humiliations d'un grand roi. Sa résignation satisfit à la justice divine, et le Dieu de miséricorde regarda favorablement le monarque et ses peuples : il inspira une nouvelle ardeur aux Français, toujours pleins de zèle pour la gloire de leur maître.
Page 304 - Roi ne fût connue, et ne fît sur les peuples une impression trop vive. C'étoit principalement dans cette vue qu'ils avoient fixé le lieu des conférences loin de La Haye, dans une petite ville fermée , où qui que ce soit ne pouvoit entrer, encore moins parler aux plénipotentiaires , sans que l'Etat en eût aussitôt avis. Il étoit d'ailleurs aisé de laisser de longs intervalles d'une conférence à l'autre, et sans affectation...
Page 107 - ... aisément le régler, ou par des échanges , ou par des restitutions réciproques de la part de l'Angleterre. Il a conduit ici avec lui milord Townsend, destiné pour assister de la part de l'Angleterre aux négociations de la paix. « M. de Marlborough me dit que nous parlerions plus en détail avec lui sur l'affaire de Terre-Neuve; il ajouta que ce même lord avoit des ordres au sujet du roi d'Angleterre, qu'il nomma prince de Galles.

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