Considérations sur les principaux événemens de la révolution françoise: ouvrage posthume, Volume 1Baldwin, Cradock, et Joy, 1818 - France |
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Common terms and phrases
14 juillet affaires Angleterre aristocrates assemblée auroient auroit avoient c'est-à-dire c'étoit Calonne chambre CHAPITRE choses circonstances citoyens classe clergé françois connoissance constitution angloise constitutionnelles cour croyoit décrets despotisme devoient devoit dira-t-on ecclésiastiques égard enfans esprits états généraux étoient étoit eût événemens factieux faisoient faisoit falloit Fayette finances force fût garde nationale gouvernemens gouvernement guerre Henri IV hommes impôts institutions intérêts jacobins jamais jour l'Angleterre l'assemblée constituante l'autorité royale l'esprit l'état l'opinion publique législation liberté lit de justice lois long-temps Louis XIV Louis XVI Madame Necker manière Maurepas ment ministre Mirabeau monarchie monarque moyens n'avoient n'avoit n'étoient nation nécessaire Necker avoit nobles noblesse ordres parlemens pays pays d'états peuple politique populaire pourroit pouvoient pouvoir premier presque prêtres principes privilégiés protestans provinces public puissance qu'un raison reine religion représentans révolution rien rois sanction seigneurs sembloit sentimens sentiment seroient seroit seul siècle talens tiers état tion toyen trône veto vouloit voyoit
Popular passages
Page 89 - Saint-Ouen, à une lieue de Paris , une procession de carrosses presque continuelle. Des hommes de toutes les classes et de toutes les conditions s'empressèrent à lui porter l'hommage de leurs regrets et de leur sensibilité; et dans ce nombre on a pu compter les personnes les plus respectables de la ville et de la cour, les prélats les plus distingués par leur naissance et par leur piété, M. l'archevêque de Paris à la tête; les Biron, les Beauveau, les Richelieu, les Choiseul, les Noailles,...
Page 208 - Sire, nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire, renvoyez vos...
Page 208 - Ne croyez pas ceux qui vous parlent légèrement de la nation, et qui ne savent que vous la représenter , selon leurs vues, tantôt insolente, rebelle, séditieuse; tantôt soumise, docile au joug, prompte à courber la tête pour le recevoir. Ces deux tableaux sont également infidèles. Toujours prêts à vous obéir, sire, parce que vous commandez au nom des lois , notre fidélité est sans bornes comme sans atteinte.
Page 208 - ... frontières ; renvoyez surtout les troupes étrangères, ces alliés de la nation, que nous payons pour défendre et non pour troubler nos foyers. Votre majesté n'en a pas besoin : eh ! pourquoi un monarque adoré de vingt-cinq millions de Français, ferait-il accourir à grands frais autour du trône quelques milliers d'étrangers?
Page 236 - Depuis le 14 juillet rien n'étoit plus imposant que le spectacle de douze cents députés, écoutés par de nombreux spectateurs, et s'enflammant au seul nom des grandes vérités qui ont occupé l'esprit humain depuis l'origine de la société sur la terre. Cette assemblée étoit peuple par ses passions; mais aucune réunion ne pouvoit présenter une aussi grande masse de lumières.
Page 350 - Mais tout à coup la force de la liberté vint se mêler à l'élégance de l'aristocratie : dans aucun pays ni dans aucun temps , l'art de parler sous toutes ses formes n'a été aussi remarquable que dans les premières années de la révolution. Les femmes en Angleterre sont accoutumées à se taire devant les hommes, quand il est question de politique ; les femmes en France dirigeaient chez elles presque toutes les conversations , et leur esprit s'était formé de bonne heure à la facilité...
Page 153 - d'y suppléer ; ladite cour ne pouvant , sur cet objet , « que s'en rapporter à la sagesse du roi sur les mesures « nécessaires à prendre pour parvenir aux modifications « que la raison , la liberté , la justice et le vœu général
Page 161 - Vous avez tort de vous réjouir, il arrivera de ceci de grands désastres à la France et à nous...
Page xvii - Les nations grecque et romaine ont disparu du monde à cause de ce qu'il y avait de. barbare, c'est-à-dire d'injuste, dans leurs institutions. Les vastes contrées de l'Asie se sont perdues dans le despotisme; et, depuis nombre de siècles, ce qu'il y reste de civilisation est stationnaire. Ainsi donc , la grande révolution historique dont les résultats peuvent s'appliquer au sort actuel des nations modernes, date de l'invasion des peuples du Nord ; car le droit public de la plupart des États...
Page 226 - Paris se pressait en foute dans les rues ; on voyait des hommes et des femmes aux fenêtres et sur les toits, criant : Vive M. Necker! Quand il arriva près de l'Hôtel de ville, les acclamations redoublèrent; la place était remplie d'une multitude animée du même sentiment, et qui se précipitait sur les pas d'un seul homme, et cet homme était mon père. Il monta dans la salle de l'Hôtel de ville, rendit compte aux magistrats nouvellement élus de l'ordre qu'il avait donné pour sauver M.