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Proclamation du conseil supérieur.

Le conseil supérieur d'administration, considérant que la signature des assignats de 25 liv. et au-dessous, mar. qués au coin de la république, devient de plus en plus difficile et pressante, par la multiplicité des demandes de ce genre et l'affluence des porteurs desdits assignats au bureau;

Ne pouvant néanmoins, pour des raisons d'utilité pu blique, proroger au-delà du 2 septembre prochain le terme fixé pour la signature desdits assignats;

Ouï sur ce les représentations de MM. Thomas et Barré; ensemble les conclusions de M. Baudi, faisant pour absence du procureur général,

A arrêté et arrête que les assignats de la valeur de vingtcinq sols seraient à l'avenir, et depuis le n°. 1,000, ins crits sur le registre, signés et admis pour valoir, au nom du roi, par MM. Duplessis, de la Roche-sur-Yon, officier du conseil supérieur, ou Redon-de-Puijourdain, et Mérand, secrétaire.

Le conseil supérieur avertit en outre les habitants des pays conquis que, par assignats marqués au coin de la république, il n'entend que ceux qui ne portent pas empreinte l'effigie du roi, et qu'en conséquence on ne doit point soumettre à la signature ceux qui, quoique datés de l'an premier de la république, conservent néanmoins l'effigie royale.

Fait en conseil supérieur, à Chatillon-sur-Sèvre, le 20 août 1793, l'an premier du règne de Louis XVII. GABRIEL, évêque d'Agra.

Par le conseil supérieur,

P. JAGAULT, sécrétaire-général

A Châtillon, le 2 août 1793, l'an premier du règne de Louis XVII,

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Messieurs, je vous fais passer plusieurs exemplaires des travaux du conseil supérieur. Je vous prie de faire lire publier et afficher partout où besoin sera nos bulletins et réglements, afin qu'on n'en prenne cause d'ignorance pour se refuser à l'exécution de nos ordres. Vous veillerez scrupuleusement à ce que personne n'arrache ni ne. déchire les affiches. Vous me rendrez compte de ceux qui se permettront ce genre de délit, pour que je puisse vous mettre à même de les punir sévèrement.

Je suis très-parfaitement, Messieurs,

Votre affectionné serviteur,

CARRIÈRE, procureur-général.

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