Saint-Germain-Laval pendant la Révolution, 1788-1803

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Souchier, 1912 - France - 536 pages
 

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Popular passages

Page 301 - L'ère des Français compte de la fondation de la république , qui a eu lieu le 22 septembre 1792 de l'ère vulgaire , jour où le soleil est arrivé à l'équinoxe vrai d'automne , en entrant dans le signe de la balance à neuf heures dix-huit minutes trente secondes du matin pour l'Observatoire de Paris.
Page 95 - Je jure d'employer les armes remises en mes mains à la défense de la patrie et à maintenir contre tous les ennemis du dedans et du dehors la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale. Je jure de mourir plutôt que de souffrir l'invasion du territoire français par des troupes étrangères, de n'obéir qu'aux ordres qui seront donnés en conséquence des décrets de l'Assemblée nationale, a à cinq heures et demie.
Page 75 - Je jure de veiller avec soin aux fidèles dont la direction m'est confiée. Je jure d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi. Je jure de maintenir de tout mon pouvoir la constitution française décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi , et notamment les décrets relatifs à la constitution civile du clergé.
Page 333 - ... conjurés devaient dissoudre la représentation nationale, assassiner ses membres et les patriotes, détruire le gouvernement républicain, s'emparer de la souveraineté du peuple, rétablir la monarchie et donner un tyran à l'État.
Page 362 - La loi ne reconnaît aucun ministre du culte : nul ne peut paraître en public avec les habits, ornements ou costumes affectés à des cérémonies religieuses.
Page 280 - ... acquis et confisqués au profit de la république ; ordonne que le présent jugement sera exécuté sur la place de la Révolution, imprimé et affiché dans toute l'étendue de la république...
Page 69 - ... à la disposition de la Nation, à la charge de pourvoir, d'une manière convenable, aux frais du culte, à l'entretien des ministres et au soulagement des pauvres...
Page 32 - Un vœu du troisième Ordre, non moins cher à son cœur, est que dans l'Assemblée nationale et dans tout le royaume on répète à grands cris: Vive Louis XVI ! Vive le Clergé! Vive la Noblesse! Vive à jamais la réunion des trois ordres, pour le bonheur de la France ! » Les commissaires rédacteurs : PORTIER, avocat à Monlbrison.
Page 362 - Aucune inscription ne peut désigner le lieu qui lui est affecté. Aucune proclamation ni convocation publique ne peut être faite pour y inviter les citoyens.
Page 73 - Le président appelle d'abord M. de Bîmnac, évêque d'Agen. « Messieurs, dit le prélat au milieu du plus profond silence, les sacrifices de la fortune me coûtent peu ; mais il en est un que je ne saurais faire, celui de votre estime et de ma foi ; je serais trop sûr de perdre l'une et l'autre , si je prêtais le serment qu'on exige de moi.

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